Lettre n° 1913

Par la grâce de D.ieu,
25 Mar’hechvan 5713,
Brooklyn,

Au grand Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu
et se consacre aux besoins communautaires,
le Rav Chalom(1),

Je vous salue et vous bénis,

Je fais réponse à la demande de bénédiction que vous m’avez transmise, pour le compte de quelqu’un.

Or, j’ai demandé, à plusieurs reprises, aux ‘Hassidim, lorsqu’ils intercèdent en faveur d’une personne, de me transmettre quelques points la concernant, son âge, sa situation familiale et surtout son engagement par rapport à la Torah et aux Mitsvot. La logique permet d’établir que chaque bénédiction doit avoir un réceptacle qui lui convient.

La divine Providence fait que celui qui demande la bénédiction entre en relation avec moi, bien qu’il aurait pu être aidé d’une autre manière, puisque D.ieu accorde effectivement toutes les bénédictions, en particulier aux fils et filles d’Israël, enfants, santé et prospérité matérielle.

Tout cela n’est pas conditionné par le mérite de chacun, tel que l’estime le tribunal des hommes. En fait, le sort de toute personne est décidé par D.ieu. Vous consulterez, à ce propos, la dernière note de la causerie du Chabbat qui bénit le mois d’Elloul(2), imprimée dans le Pardès de ce Tichri.

Il est à peu près certain que je dois encourager une telle personne dans l’un des domaines de la Torah et des Mitsvot. Je dois donc savoir par quel point il convient de commencer et, pour cela, ces informations me sont nécessaires. Sans doute me les transmettrez-vous dans votre prochain courrier.

Je vous joins une copie de ma lettre(3) adressée aux groupements de l’association des femmes et jeunes filles ‘Habad, en différents endroits. Il serait bon de réfléchir aux différentes démarches qui vous permettraient d’en créer un dans votre ville. Bien évidemment, cette action doit officiellement être menée par des femmes. Néanmoins, vous et votre cousin, devez être à l’origine de tout ce qui est accompli.

J’attends de bonnes nouvelles dans tous ces domaines,

Notes

(1) Le Rav C. Rivkin, de S. Louis, aux Etats Unis.
(2) Voir le Likouteï Si’hot, tome 2, page 632, note 42.
(3) Il s’agit de la lettre n°1877.