Lettre n° 1917
Par la grâce de D.ieu,
26 Mar’hechvan 5713,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Nos Sages soulignent, au traité Ketouvot 74b, que la guérison d’une maladie ne peut être obtenue que pour l’avenir(1). Néanmoins, on peut également envisager sa disparition rétroactive, comme l’expliquent le traité ‘Houlin 48a et les responsa Tsafnat Paanéa’h, tome 1, chapitre 14.
La vitalité et la santé du corps dépendent de l’âme. De plus, la vitalité et la santé de l’âme juive sont liées à la Torah et aux Mitsvot. Nos Sages disent, dans le Zohar, tome 1, page 170b, que les deux cent quarante huit Injonctions correspondent aux deux cent quarante huit membres du corps et les trois cent soixante cinq Interdits, aux trois cent soixante cinq nerfs. Il n’y a pas uniquement là une identité numérique. Bien plus, cette analogie n’est guère que l’indice d’une relation plus profonde, comme l’explique le Tanya, au chapitre 51.
La guérison spirituelle, celle de l’âme, qui est à l’origine de celle du corps, est envisageable de deux manières(2). On peut réparer une situation pour l’avenir ou bien la faire rétroactivement disparaître, selon que l’on est motivé par la crainte(3) ou par l’amour(4) de D.ieu, comme l’explique le traité Yoma 86a.
L’amour de D.ieu fait disparaître jusqu’à la trace de la situation qui n’est pas conforme à Son service et dans laquelle on se trouvait auparavant. C’est ainsi que l’on recouvre ses forces, physiques et morales. De la sorte, le corps retrouve sa puissance lorsque se révèle à lui l’essence de l’âme, comme l’expliquent le Kountrass A’haron du Tanya, au paragraphe introduit par “ et la Tsédaka est comme un fleuve ”, le Likouteï Torah, au début de la Parchat Reéh, dans le discours ‘hassidique intitulé “ Je place devant vous aujourd’hui une bénédiction ”.
Notes
(1) En revanche, elle n’a pas valeur rétroactive.
(2) Précédemment définies.
(3) Dans le premier cas.
(4) Dans le second cas.
26 Mar’hechvan 5713,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Nos Sages soulignent, au traité Ketouvot 74b, que la guérison d’une maladie ne peut être obtenue que pour l’avenir(1). Néanmoins, on peut également envisager sa disparition rétroactive, comme l’expliquent le traité ‘Houlin 48a et les responsa Tsafnat Paanéa’h, tome 1, chapitre 14.
La vitalité et la santé du corps dépendent de l’âme. De plus, la vitalité et la santé de l’âme juive sont liées à la Torah et aux Mitsvot. Nos Sages disent, dans le Zohar, tome 1, page 170b, que les deux cent quarante huit Injonctions correspondent aux deux cent quarante huit membres du corps et les trois cent soixante cinq Interdits, aux trois cent soixante cinq nerfs. Il n’y a pas uniquement là une identité numérique. Bien plus, cette analogie n’est guère que l’indice d’une relation plus profonde, comme l’explique le Tanya, au chapitre 51.
La guérison spirituelle, celle de l’âme, qui est à l’origine de celle du corps, est envisageable de deux manières(2). On peut réparer une situation pour l’avenir ou bien la faire rétroactivement disparaître, selon que l’on est motivé par la crainte(3) ou par l’amour(4) de D.ieu, comme l’explique le traité Yoma 86a.
L’amour de D.ieu fait disparaître jusqu’à la trace de la situation qui n’est pas conforme à Son service et dans laquelle on se trouvait auparavant. C’est ainsi que l’on recouvre ses forces, physiques et morales. De la sorte, le corps retrouve sa puissance lorsque se révèle à lui l’essence de l’âme, comme l’expliquent le Kountrass A’haron du Tanya, au paragraphe introduit par “ et la Tsédaka est comme un fleuve ”, le Likouteï Torah, au début de la Parchat Reéh, dans le discours ‘hassidique intitulé “ Je place devant vous aujourd’hui une bénédiction ”.
Notes
(1) En revanche, elle n’a pas valeur rétroactive.
(2) Précédemment définies.
(3) Dans le premier cas.
(4) Dans le second cas.