Lettre n° 1953
Par la grâce de D.ieu,
Mois de la délivrance 5713,
Brooklyn, New York,
Au Rav, grand érudit, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu,
aux multiples connaissances, le Rav Yossef(1),
Je vous salue et vous bénis,
J’ai bien reçu votre lettre, faisant suite à ce qui a été dit lors de la réunion ‘hassidique(2). Comme vous l’écrivez, je faisais référence, en disant que les jours du Nazir doivent être considérés de manière indépendante, à l’affirmation de nos Sages, rapportée au traité Nazir 7a.
A l’occasion des jours de fêtes(3) qui approchent, pour nous et pour tout Israël, de manière positive, je vous adresse ma bénédiction pour une fête cachère et joyeuse.
Et, que s’accomplisse la promesse tant attendue, selon laquelle “ comme aux jours de ta sortie d’Egypte, Je te montrerai des merveilles ”, lors de notre délivrance véritable et complète, de votre vivant et du nôtre, par notre juste Machia’h.
Avec mes respects et ma bénédiction à l’occasion de la fête,
M . Schneerson,
Concernant le temps, la question posée était la suivante(4). Celui-ci est-il un seul point ou bien est-ce une collection d’instants, les suivants complétant le premier ? Vous consulterez, à ce propos, le Tsafnat Paanéa’h du Rav de Ragatchov, seconde édition, pages 26a et 89a.
Vous avancez qu’il convient de distinguer le temps du Chabbat, en vous basant sur le traité Kritout 16a(5). On peut s’interroger, à ce sujet, car la rupture est faite par des jours auxquels elles(6) ne s’appliquent pas. On peut citer, en revanche, les Tossafot Yechénim, au traité Yoma 81a, les responsa Tsafnat Paanéa’h auxquelles je faisais précédemment allusion, tome 2, chapitre 32. Ce point ne sera pas détaillé ici.
Vous consulterez également le Torah Or Toledot, page 18d, qui parle d’un “ jour qui est long depuis son début ”.
Notes
(1) Le Rav Y. Blumenfeld.
(2) Du 19 Kislev, au cours de laquelle le Rabbi demandait si le temps peut être défini comme un point ou comme une collection d’instants. Ainsi, pour le Nazir, chaque jour doit être considéré de manière indépendante et l’on peut se demander ce qu’il en est du mois de Kislev ou du sens qu’il faut donner à l’expression “ Ayez une fête cachère et joyeuse ”. Voir, à ce propos, la lettre n°2092.
(3) De ‘Hanouka.
(4) A ce propos, voir également la lettre n°673.
(5) Pour démontrer que les jours séparant un Chabbat de l’autre constituent une interruption qui permet de les distinguer les uns des autres.
(6) Les Lois du Chabbat.
Mois de la délivrance 5713,
Brooklyn, New York,
Au Rav, grand érudit, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu,
aux multiples connaissances, le Rav Yossef(1),
Je vous salue et vous bénis,
J’ai bien reçu votre lettre, faisant suite à ce qui a été dit lors de la réunion ‘hassidique(2). Comme vous l’écrivez, je faisais référence, en disant que les jours du Nazir doivent être considérés de manière indépendante, à l’affirmation de nos Sages, rapportée au traité Nazir 7a.
A l’occasion des jours de fêtes(3) qui approchent, pour nous et pour tout Israël, de manière positive, je vous adresse ma bénédiction pour une fête cachère et joyeuse.
Et, que s’accomplisse la promesse tant attendue, selon laquelle “ comme aux jours de ta sortie d’Egypte, Je te montrerai des merveilles ”, lors de notre délivrance véritable et complète, de votre vivant et du nôtre, par notre juste Machia’h.
Avec mes respects et ma bénédiction à l’occasion de la fête,
M . Schneerson,
Concernant le temps, la question posée était la suivante(4). Celui-ci est-il un seul point ou bien est-ce une collection d’instants, les suivants complétant le premier ? Vous consulterez, à ce propos, le Tsafnat Paanéa’h du Rav de Ragatchov, seconde édition, pages 26a et 89a.
Vous avancez qu’il convient de distinguer le temps du Chabbat, en vous basant sur le traité Kritout 16a(5). On peut s’interroger, à ce sujet, car la rupture est faite par des jours auxquels elles(6) ne s’appliquent pas. On peut citer, en revanche, les Tossafot Yechénim, au traité Yoma 81a, les responsa Tsafnat Paanéa’h auxquelles je faisais précédemment allusion, tome 2, chapitre 32. Ce point ne sera pas détaillé ici.
Vous consulterez également le Torah Or Toledot, page 18d, qui parle d’un “ jour qui est long depuis son début ”.
Notes
(1) Le Rav Y. Blumenfeld.
(2) Du 19 Kislev, au cours de laquelle le Rabbi demandait si le temps peut être défini comme un point ou comme une collection d’instants. Ainsi, pour le Nazir, chaque jour doit être considéré de manière indépendante et l’on peut se demander ce qu’il en est du mois de Kislev ou du sens qu’il faut donner à l’expression “ Ayez une fête cachère et joyeuse ”. Voir, à ce propos, la lettre n°2092.
(3) De ‘Hanouka.
(4) A ce propos, voir également la lettre n°673.
(5) Pour démontrer que les jours séparant un Chabbat de l’autre constituent une interruption qui permet de les distinguer les uns des autres.
(6) Les Lois du Chabbat.