Lettre n° 1961
Par la grâce de D.ieu,
27 Kislev 5713,
Brooklyn,
Aux ‘Hassidim participant au repas organisé pour le jour
de la libération(1), de notre libération et de la délivrance de
notre âme, le 19 Kislev, dans le centre d’étude de rite AriZal, à Fine Avenue, Montréal, que D.ieu vous accorde
longue vie,
Je vous salue et vous bénis,
J’ai appris avec plaisir que vous avez organisé une réunion ‘hassidique pour le jour lumineux du 19 Kislev(2).
Nos Sages affirment que la Présence divine se révèle chaque fois que dix Juifs se réunissent. L’Admour Hazaken explique, à ce sujet, dans le chapitre 23 d’Igueret Hakodech, que le simple fait qu’ils se réunissent suffit pour provoquer cette révélation. Combien plus en est-il ainsi lorsque le but de cette réunion est de commémorer la libération d’un chef du peuple juif, l’Admour Hazaken, auteur du Tanya et du Choul’han Arou’h, qui fit don de sa propre personne pour l’amour de son prochain, l’amour de la Torah et l’amour de D.ieu.
On peut, à cette occasion, prendre de bonnes résolutions dans tous les domaines qui viennent d’être évoqués. En pareil cas, la révélation divine est encore plus forte et encore plus intense.
Dans une telle situation, les bonnes résolutions que l’on adopte peuvent être particulièrement fructueuses. On les mettra concrètement en pratique, tout au long de l’année. Bien plus, le moment venu, on les renforcera.
Cette idée est également introduite, de manière allusive, par les lumières de ‘Hanouka. Celles-ci soulignent la nécessité de l’ajout, d’un jour à l’autre, au sein du domaine de la sainteté, en particularité dans l’obscurité de l’exil.
Les lumières de ‘Hanouka se distinguent, en ce sens, de celles du Temple, dont le nombre était toujours identique, alors qu’elles-mêmes ont un nombre croissant. On peut justifier qu’il en soit ainsi par le fait que les lumières de ‘Hanouka sont allumées après le coucher du soleil, alors que celles du Temple l’étaient bien avant ce coucher.
Il en découle, pour nous, un enseignement. Lorsque l’on évolue dans un environnement qui n’est pas lumineux, on ne peut pas se contenter des bonnes actions qui ont été réalisées aujourd’hui. Celles-ci ne peuvent pas être identiques à ce qu’elles étaient hier et à ce qu’elles seront demain. Chaque jour doit apporter un ajout par rapport à la veille, car il faut connaître l’élévation dans le domaine de la sainteté.
Grâce à l’énergie qui convient et à un effort approprié en ce sens, on peut atteindre un tel objectif et connaître la réussite.
Avec ma bénédiction pour tout le bien matériel et spirituel, adressée à chacun des participants, ainsi qu’aux membres de leur famille et à leurs enfants,
Notes
(1) De l’Admour Hazaken, des prisons tsaristes.
(2) Voir, à ce sujet , les lettres n°1957.
27 Kislev 5713,
Brooklyn,
Aux ‘Hassidim participant au repas organisé pour le jour
de la libération(1), de notre libération et de la délivrance de
notre âme, le 19 Kislev, dans le centre d’étude de rite AriZal, à Fine Avenue, Montréal, que D.ieu vous accorde
longue vie,
Je vous salue et vous bénis,
J’ai appris avec plaisir que vous avez organisé une réunion ‘hassidique pour le jour lumineux du 19 Kislev(2).
Nos Sages affirment que la Présence divine se révèle chaque fois que dix Juifs se réunissent. L’Admour Hazaken explique, à ce sujet, dans le chapitre 23 d’Igueret Hakodech, que le simple fait qu’ils se réunissent suffit pour provoquer cette révélation. Combien plus en est-il ainsi lorsque le but de cette réunion est de commémorer la libération d’un chef du peuple juif, l’Admour Hazaken, auteur du Tanya et du Choul’han Arou’h, qui fit don de sa propre personne pour l’amour de son prochain, l’amour de la Torah et l’amour de D.ieu.
On peut, à cette occasion, prendre de bonnes résolutions dans tous les domaines qui viennent d’être évoqués. En pareil cas, la révélation divine est encore plus forte et encore plus intense.
Dans une telle situation, les bonnes résolutions que l’on adopte peuvent être particulièrement fructueuses. On les mettra concrètement en pratique, tout au long de l’année. Bien plus, le moment venu, on les renforcera.
Cette idée est également introduite, de manière allusive, par les lumières de ‘Hanouka. Celles-ci soulignent la nécessité de l’ajout, d’un jour à l’autre, au sein du domaine de la sainteté, en particularité dans l’obscurité de l’exil.
Les lumières de ‘Hanouka se distinguent, en ce sens, de celles du Temple, dont le nombre était toujours identique, alors qu’elles-mêmes ont un nombre croissant. On peut justifier qu’il en soit ainsi par le fait que les lumières de ‘Hanouka sont allumées après le coucher du soleil, alors que celles du Temple l’étaient bien avant ce coucher.
Il en découle, pour nous, un enseignement. Lorsque l’on évolue dans un environnement qui n’est pas lumineux, on ne peut pas se contenter des bonnes actions qui ont été réalisées aujourd’hui. Celles-ci ne peuvent pas être identiques à ce qu’elles étaient hier et à ce qu’elles seront demain. Chaque jour doit apporter un ajout par rapport à la veille, car il faut connaître l’élévation dans le domaine de la sainteté.
Grâce à l’énergie qui convient et à un effort approprié en ce sens, on peut atteindre un tel objectif et connaître la réussite.
Avec ma bénédiction pour tout le bien matériel et spirituel, adressée à chacun des participants, ainsi qu’aux membres de leur famille et à leurs enfants,
Notes
(1) De l’Admour Hazaken, des prisons tsaristes.
(2) Voir, à ce sujet , les lettres n°1957.