Lettre n° 1986

Par la grâce de D.ieu,
22 Tévet 5713,
Brooklyn, New York,

Au distingué ‘Hassid qui craint D.ieu, se consacre aux
besoins communautaires, a une attitude généreuse, est
issu d’une illustre famille, le Rav C. Z.(1),

Je vous salue et vous bénis,

En plus du télégramme que je vous ai adressé, je voudrais vous remercier encore une fois pour le télégramme que vous m’avez vous-même envoyé, à propos de ma rencontre avec monsieur Kol(2).

Monsieur Kol m’a effectivement rendu visite et je vous joins une copie de la lettre que je lui ai adressée(3).

Je voudrais souligner que j’ai pu me rendre compte de la manière dont monsieur Kol avait été préparé, avant de me rendre visite. Il avait, en effet, une approche positive de toutes les questions que nous avons évoquées. Le télégramme que vous venez de m’adresser fait la preuve que vous avez exercé une influence positive sur lui. J’ai bon espoir que les conclusions constructives auxquelles nous sommes parvenus seront suivis d’effet et vous procureront du plaisir et de la satisfaction.

M’en remettant à la décision de notre Torah selon laquelle une Mitsva en attire une autre, je suis certain qu’à l’avenir, vous continuerez à nous venir en aide, de manière sans cesse accrue, dans tous les domaines d’activité de notre mouvement, en intercédant en notre faveur.

Nos Sages remarquent que, lorsque l’on décoche une flèche en l’air, elle retombe toujours sur sa pointe(4). Or, cette pointe représente à la fois l’origine et l’aspect essentiel de celui qui décoche la flèche. De fait, ces deux notions(5) sont liées.

Bien évidemment, ce que j’ai écrit à la fin de ma lettre à monsieur Kol, à propos de sa responsabilité, du mérite et des forces que D.ieu lui a accordés, le concerne personnellement. Néanmoins, cette affirmation vous concerne vous-même encore plus clairement. En effet, vous avez le pouvoir de guider monsieur Kol et ses collègues, de sorte qu’ils fassent usage des forces dont ils disposent de manière positive et dans la plus large mesure.

En vous saluant et en vous adressant ma bénédiction,

Notes

(1) Monsieur Chnéor Zalman Chazar. Voir, à son propos, la lettre n°1874.
(2) Voir les lettres n°1978 et 1985.
(3) Il s’agit de la lettre précédente.
(4) On retourne donc toujours vers son origine. En l’occurrence, monsieur Chazar est issu d’une famille de ‘Hassidim Loubavitch.
(5) L’origine et l’aspect essentiel.