Lettre n° 1999

Par la grâce de D.ieu,
6 Chevat 5713,
Brooklyn,

Au Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu
et se consacre aux besoins communautaires,
le Rav Tsvi(1) et son épouse, la Rabbanit,

Je vous salue et vous bénis,

A) Je vous joins ma proposition, qui est la même que celle de l’année précédente(2), pour les pratiques qu’il convient d’adopter à l’occasion du jour de la Hilloula de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera.

Je vous adresse également le fascicule qui vient de paraître. Dans un autre envoi, vous a été adressé le Beth Rabbi, qui a été dernièrement imprimé, ici même, en Yiddish. Sans doute, tout cela servira-t-il à votre travail, en plus de l’intérêt intrinsèque que ces textes présentent.

B) Il serait bon d’envisager la possibilité que l’un d’entre vous publie périodiquement de courts articles et des récits, dans les journaux qui paraissent dans le pays de votre résidence actuelle ou même dans votre ville.

Bien sûr, ces articles peuvent être rédigés dans la langue du pays. Quelqu’un traduira donc ce que vous écrirez. Néanmoins, vous devez vous assurer que la traduction reste fidèle à leur contenu profond. Le but de tout cela est double :
1. Votre nom sera connu, ce qui renforcera votre position dans tous les domaines.
2. Vous diffuserez les idées découlant de la crainte de D.ieu, en général et de la ‘Hassidout, en particulier.

C) Il serait bon de rechercher et de trouver un bon traducteur, qui pourra éditer les conversations avec les jeunes(3) ou les autres publications du Merkaz Leïnyaneï ‘Hinou’h dans la langue du pays. Vous déciderez vous-mêmes quels fascicules et quels récits doivent être traduits en premier lieu. Vous me direz également ce que cela coûtera et l’intérêt que cela présente. Ainsi, nous pourrons adopter une position finale.

Lorsque vous imprimerez tout cela dans les journaux ou, de façon générale, lorsque vous éditerez quoi que ce soit, vous en enverrez ici une coupure.

Vous voudrez bien vérifier également s’il n’y a pas, dans les synagogues, ou même chez des particuliers, des livres peu fréquents ou des manuscrits, en particulier des ouvrages de Sefardim, qui ne sont pas en usage, auquel cas il serait bon de les envoyer ici. Si une contrepartie est demandée, vous pourrez proposer les publications des éditions Kehot que vous connaissez.



Notes

(1) Le Rav T. Chitrik, du Brésil.
(2) Voir la fin de la lettre précédente.
(3) Le Rabbi cite le titre de l’édition américaine, Talks and Tales.