Lettre n° 2003
Par la grâce de D.ieu,
6 Chevat 5713,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
J’ai bien reçu vos deux lettres, la première qui n’était pas datée et la seconde, du 2 Chevat. Je fais réponse à vos questions :
A) Comme vous le dites vous-même dans votre courrier, la circoncision des enfants doit être pratiquée, selon ce que vous avait expliqué, à l’époque, mon beau-père, le Rabbi, lorsque ceux-ci sont en parfaite santé. Si vous n’en êtes pas sûr, si vous avez le moindre doute à ce sujet, il est préférable de la reporter au lendemain ou au surlendemain.
Comme vous le savez, le Rambam dit, à la fin du troisième chapitre des lois de la circoncision, selon l’interprétation que donne le Tsafnat Paanéa’h de ce texte(1), que celle qui est retardée a valeur rétroactive.
B) Vous me demandez si la circoncision peut être repoussée jusqu’à ce qu’elle puisse être pratiquée pour les deux garçons à la fois(2). Je n’en comprends pas la raison. Il faut la faire, pour le premier, lorsqu’il est en bonne santé et, pour le second, quand il l’est à son tour, même si ce n’est pas à la même date.
C) Vous me demandez s’il y a des jours particuliers pour fixer une circoncision, lorsque celle-ci a été retardée. Je n’ai rien entendu à ce sujet. Différents textes indiquent que ce n’est pas le cas. En tout état de cause, la date ne doit pas être retardée sans raison valable.
D) Concernant les noms(3) que vous pensez donner à vos fils, mon beau-père, le Rabbi, disait qu’il ne se prononçait pas sur cette question. On peut le comprendre d’après l’explication, figurant dans les écrits du Ari Zal, selon laquelle D.ieu inspire au père et à la mère le nom qui correspond à l’âme de l’enfant.
Vous leur donnerez donc les noms que vous aurez choisis, avec votre épouse et ils auront de longs jours et de bonnes années, matériellement et spirituellement.
E) Vous voudrez bien transmettre ma bénédiction de Mazal Tov à votre épouse, la Rabbanit. J’adresse également ma bénédiction, à vous et à elle conjointement, afin que vous introduisiez vos fils dans l’alliance de notre père Avraham en un moment bon et fructueux.
Comme vous leur ferez contracter cette alliance, vous les guiderez également, de même que votre autre fils, vers la Torah, le dais nuptial et les bonnes actions. Vous les éduquerez en bonne santé et dans la largesse.
Avec ma bénédiction de Mazal Tov,
Notes
(1) Du Rambam.
(2) Il s’agit, en l’occurrence, de jumeaux.
(3) Voir, à ce sujet, les lettres n°1531 et 2164.
6 Chevat 5713,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
J’ai bien reçu vos deux lettres, la première qui n’était pas datée et la seconde, du 2 Chevat. Je fais réponse à vos questions :
A) Comme vous le dites vous-même dans votre courrier, la circoncision des enfants doit être pratiquée, selon ce que vous avait expliqué, à l’époque, mon beau-père, le Rabbi, lorsque ceux-ci sont en parfaite santé. Si vous n’en êtes pas sûr, si vous avez le moindre doute à ce sujet, il est préférable de la reporter au lendemain ou au surlendemain.
Comme vous le savez, le Rambam dit, à la fin du troisième chapitre des lois de la circoncision, selon l’interprétation que donne le Tsafnat Paanéa’h de ce texte(1), que celle qui est retardée a valeur rétroactive.
B) Vous me demandez si la circoncision peut être repoussée jusqu’à ce qu’elle puisse être pratiquée pour les deux garçons à la fois(2). Je n’en comprends pas la raison. Il faut la faire, pour le premier, lorsqu’il est en bonne santé et, pour le second, quand il l’est à son tour, même si ce n’est pas à la même date.
C) Vous me demandez s’il y a des jours particuliers pour fixer une circoncision, lorsque celle-ci a été retardée. Je n’ai rien entendu à ce sujet. Différents textes indiquent que ce n’est pas le cas. En tout état de cause, la date ne doit pas être retardée sans raison valable.
D) Concernant les noms(3) que vous pensez donner à vos fils, mon beau-père, le Rabbi, disait qu’il ne se prononçait pas sur cette question. On peut le comprendre d’après l’explication, figurant dans les écrits du Ari Zal, selon laquelle D.ieu inspire au père et à la mère le nom qui correspond à l’âme de l’enfant.
Vous leur donnerez donc les noms que vous aurez choisis, avec votre épouse et ils auront de longs jours et de bonnes années, matériellement et spirituellement.
E) Vous voudrez bien transmettre ma bénédiction de Mazal Tov à votre épouse, la Rabbanit. J’adresse également ma bénédiction, à vous et à elle conjointement, afin que vous introduisiez vos fils dans l’alliance de notre père Avraham en un moment bon et fructueux.
Comme vous leur ferez contracter cette alliance, vous les guiderez également, de même que votre autre fils, vers la Torah, le dais nuptial et les bonnes actions. Vous les éduquerez en bonne santé et dans la largesse.
Avec ma bénédiction de Mazal Tov,
Notes
(1) Du Rambam.
(2) Il s’agit, en l’occurrence, de jumeaux.
(3) Voir, à ce sujet, les lettres n°1531 et 2164.