Lettre n° 2037
Par la grâce de D.ieu,
8 Adar 5713,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
J’ai reçu avec plaisir votre lettre du 3 Adar, qui m’a tranquillisé, car j’avais appris qu’en rentrant chez vous, à votre retour d’ici, vous n’étiez pas en bonne santé. D.ieu merci, votre lettre indique que vous avez recouvré la santé.
Une explication plaisante peut être introduite en fonction de l’analogie que constatent nos Sages entre les mots Leétano, en sa force et Letanao, à sa condition(1). En effet, le Saint béni soit-Il dit que les cieux et la terre se maintiendraient uniquement si les enfants d’Israël respectaient la Torah et les Mitsvot. Et, les livres de l’Ethique et de la ‘Hassidout précisent que les cieux englobent toute l’existence spirituelle et la terre, l’existence physique.
Pour un Juif ou une Juive, la pérennité de tout cela dépend donc la Torah et des Mitsvot, qui sont les canaux et les réceptacles véhiculant toutes les bénédictions, ainsi qu’il est dit: “ Si vous suivez Mes Décrets, Je vous donnerai...(2).
J’ai appris avec plaisir, à la fin de votre lettre, qu’une réunion des femmes et jeunes filles ‘Habad(3) devait avoir lieu dimanche dernier. Elle a sûrement connu la réussite, de sorte que ces femmes ont un désir encore plus fort d’intensifier leur service de D.ieu, dans les jours qui viennent, en particulier en Adar, puisque l’on se réjouit depuis le début de ce mois, à cause de la fête de Pourim qui y est célébrée.
Certes, nos Sages constatent également à propos de ‘Hanouka et de Pessa’h que les femmes prirent une part dans le miracle. Néanmoins, leur participation apparaît encore plus clairement à Pourim(4).
Je conclurai par les paroles de Torah avec lesquelles vous commencez vous-même votre lettre. Vous parlez du fait de saluer son maître et vous citez le Choul’han Arou’h Yoré Déa, chapitre 242, paragraphe 16. Vous consulterez également ses commentateurs.
On trouve, à ce sujet(5), une différence entre ceux qui résident en Erets Israël et ceux qui se trouvent à Babel, comme le constate le ‘Hiloufeï Minhaguim. Ce livre est difficile à se procurer et je vous reproduis donc les références citées à ce sujet : le traité Bera’hot 27b, le traité Nazir 20b pour lequel vous verrez la différence entre la version du Rif et celle du Roch, le Maadaneï Yom Tov, à cette référence, le traité Baba Kama 73b, les Tossafot et le Yefé Enaïm à cette référence, le traité Chevouot 32a que vous consulterez, le Yerouchalmi Bera’hot et Nazir aux mêmes références.
Notes
(1) En fonction de cette analogie, nos Sages interprètent le verset, relatif au passage de la mer Rouge, selon lequel “ au matin, la mer retrouva sa force (Leétano) ”, de la manière suivante: “ La mer respecta la condition qui lui avait été fixée (Letanao) ”.
(2) Vos pluies en leur temps, Guéchem désignant à la fois la pluie et les biens matériels.
(3) Voir, à ce propos, la lettre n°1869.
(4) Du fait de la reine Esther.
(5) Dans la manière de saluer son maître.
8 Adar 5713,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
J’ai reçu avec plaisir votre lettre du 3 Adar, qui m’a tranquillisé, car j’avais appris qu’en rentrant chez vous, à votre retour d’ici, vous n’étiez pas en bonne santé. D.ieu merci, votre lettre indique que vous avez recouvré la santé.
Une explication plaisante peut être introduite en fonction de l’analogie que constatent nos Sages entre les mots Leétano, en sa force et Letanao, à sa condition(1). En effet, le Saint béni soit-Il dit que les cieux et la terre se maintiendraient uniquement si les enfants d’Israël respectaient la Torah et les Mitsvot. Et, les livres de l’Ethique et de la ‘Hassidout précisent que les cieux englobent toute l’existence spirituelle et la terre, l’existence physique.
Pour un Juif ou une Juive, la pérennité de tout cela dépend donc la Torah et des Mitsvot, qui sont les canaux et les réceptacles véhiculant toutes les bénédictions, ainsi qu’il est dit: “ Si vous suivez Mes Décrets, Je vous donnerai...(2).
J’ai appris avec plaisir, à la fin de votre lettre, qu’une réunion des femmes et jeunes filles ‘Habad(3) devait avoir lieu dimanche dernier. Elle a sûrement connu la réussite, de sorte que ces femmes ont un désir encore plus fort d’intensifier leur service de D.ieu, dans les jours qui viennent, en particulier en Adar, puisque l’on se réjouit depuis le début de ce mois, à cause de la fête de Pourim qui y est célébrée.
Certes, nos Sages constatent également à propos de ‘Hanouka et de Pessa’h que les femmes prirent une part dans le miracle. Néanmoins, leur participation apparaît encore plus clairement à Pourim(4).
Je conclurai par les paroles de Torah avec lesquelles vous commencez vous-même votre lettre. Vous parlez du fait de saluer son maître et vous citez le Choul’han Arou’h Yoré Déa, chapitre 242, paragraphe 16. Vous consulterez également ses commentateurs.
On trouve, à ce sujet(5), une différence entre ceux qui résident en Erets Israël et ceux qui se trouvent à Babel, comme le constate le ‘Hiloufeï Minhaguim. Ce livre est difficile à se procurer et je vous reproduis donc les références citées à ce sujet : le traité Bera’hot 27b, le traité Nazir 20b pour lequel vous verrez la différence entre la version du Rif et celle du Roch, le Maadaneï Yom Tov, à cette référence, le traité Baba Kama 73b, les Tossafot et le Yefé Enaïm à cette référence, le traité Chevouot 32a que vous consulterez, le Yerouchalmi Bera’hot et Nazir aux mêmes références.
Notes
(1) En fonction de cette analogie, nos Sages interprètent le verset, relatif au passage de la mer Rouge, selon lequel “ au matin, la mer retrouva sa force (Leétano) ”, de la manière suivante: “ La mer respecta la condition qui lui avait été fixée (Letanao) ”.
(2) Vos pluies en leur temps, Guéchem désignant à la fois la pluie et les biens matériels.
(3) Voir, à ce propos, la lettre n°1869.
(4) Du fait de la reine Esther.
(5) Dans la manière de saluer son maître.