Lettre n° 2057
Par la grâce de D.ieu,
24 Adar 5713,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre, dans laquelle vous me dites que vous étudiez la Sofrout(1) et que vous fréquentez aussi la Yechiva Torat Emet(2). Vous me demandez un conseil pour connaître la réussite dans vos entreprises.
Vous savez ce que dit notre sainte Torah : “ Si vous gardez Mes Décrets et respectez Mes Mitsvot… la terre fournira sa production ”. Rachi explique : “ Si vous gardez Mes Décrets : en investissant vos efforts dans la Torah ”.
Votre mission est donc très claire. D.ieu vous a donné le mérite de vous trouver dans une colonne de lumière, celle de la Torah. Vous devez donc placer en elle tous vos efforts, au delà de votre habitude et de votre nature. Car, telle est la définition d’un effort.
Même si vous étudiez la Sofrout, comme vous le précisez dans votre lettre, il vous reste sûrement encore assez de temps pour faire porter vos efforts sur la Torah. Alors, à n’en pas douter, le Saint béni soit-Il tiendra Sa promesse, ainsi qu’il est dit : “ Je donnerai vos pluies en leur temps ”.
Néanmoins, il est une nécessité absolue, en particulier pour ceux qui ont le mérite d’être étudiants dans une Yechiva fondée et dirigée par nos maîtres, les Justes qui sont les fondements du monde, le Rabbi Rachab et mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, d’étudier leur enseignement, c’est-à-dire la ‘Hassidout, paroles du D.ieu vivant.
Ainsi, il est possible de s’attacher encore plus fortement à l’arbre de vie et donc de recevoir une bénédiction et une réussite accrues, y compris dans les domaines de ce monde, tels qu’ils sont ici-bas.
Avec ma bénédiction pour étudier la Torah avec crainte de D.ieu, connaître la réussite dans toutes vos activités et célébrer Pessa’h de manière cachère et joyeuse,
Au nom du Rabbi Chlita,
le secrétaire,
Notes
(1) L’écriture des Tefilin, Mezouzot et Séfer Torah.
(2) De Jérusalem.
2057*
Par la grâce de D.ieu,
24 Adar 5713,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
J’ai reçu votre lettre de Chouchan Pourim, dans laquelle vous me dites que vous vous êtes refroidi, aux deux sens que ce terme peut avoir(1). Vous n’avez donc pas pris part à la réunion ‘hassidique, qui apporte la lumière et la chaleur de la ‘Hassidout à tous ceux qui s’y associent.
Malgré votre lettre, vous comprenez bien que, plus le froid est intense à l’extérieur, c’est-à-dire pour l’âme animale, plus il est nécessaire d’augmenter la chaleur intérieure, celle de l’âme divine. Fuir une réunion ‘hassidique n’est pas une solution, pas même en tant que plaisanterie(2).
J’ai été peiné d’apprendre que les enfants ne sont pas en bonne santé et j’espère qu’à la réception de cette lettre, ils auront recouvré la santé. Vous me donnerez de bonnes nouvelles, à ce sujet.
Que D.ieu fasse que la grossesse de votre épouse se passe bien et soit aisée, qu’elle enfante en son temps et facilement. Vous célébrerez tous la fête de Pessa’h de manière cachère et joyeuse.
Il est inutile de préciser que la joie a également deux significations(3). Certains milieux, étrangers à la ‘Hassidout, adoptent une position rigoriste, en la matière et ils écartent la possibilité de danser et de battre des mains pendant le Chabbat et les fêtes. Ils le font donc d’une manière différente de la semaine, battant l’arrière de la main plutôt que la paume et buvant du lait, lequel a la propriété d’endormir, comme l’établit le verset Choftim 5, 25. Il est évident que tout cela refroidit. Vous devez comprendre ce que je veux dire.
Que D.ieu fasse que se révèle pleinement ce que l’on a semé et planté en vous, lorsque vous vous trouviez à la Yechiva Loubavitch. Les fruits de cette formation se sont déjà révélés, mais, parfois, l’amour de la plaisanterie peut les cacher. Or, lorsque vous constatez qu’il en est ainsi et que vous en êtes amer, au lieu de redoubler d’ardeur dans la lutte contre votre corps et votre âme animale, vous faites un grand geste de la main et vous affirmez que vous avez perdu tout entrain.
Au final, il est une certitude que vous quitterez l’étroitesse et que vous serez libéré, véritablement libéré. Vous connaissez le dicton de mon beau-père, le Rabbi(4), selon lequel les ‘Hassidim sont avisés et ne remettent pas à demain ce qu’ils peuvent accomplir aujourd’hui(5).
Avec ma bénédiction de réussite dans votre mission sacrée et pour concevoir une satisfaction ‘hassidique de vous-même et de tous les membres de votre famille,
N. B. : Je vous adresse le fascicule paru pour le 2 Nissan(6), dont vous mettrez sûrement le contenu à la disposition du plus grand nombre.
Notes
(1) Attraper froid et se décourager.
(2) Le Rabbi dit, “ joke ”, en anglais dans le texte.
(3) Au même titre que ce terme de “ refroidissement ”.
(4) Voir, à ce sujet, la lettre n°1882.
(5) Il doit donc en être de même pour cette libération.
(6) Date de la Hilloula du Rabbi Rachab.
24 Adar 5713,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre, dans laquelle vous me dites que vous étudiez la Sofrout(1) et que vous fréquentez aussi la Yechiva Torat Emet(2). Vous me demandez un conseil pour connaître la réussite dans vos entreprises.
Vous savez ce que dit notre sainte Torah : “ Si vous gardez Mes Décrets et respectez Mes Mitsvot… la terre fournira sa production ”. Rachi explique : “ Si vous gardez Mes Décrets : en investissant vos efforts dans la Torah ”.
Votre mission est donc très claire. D.ieu vous a donné le mérite de vous trouver dans une colonne de lumière, celle de la Torah. Vous devez donc placer en elle tous vos efforts, au delà de votre habitude et de votre nature. Car, telle est la définition d’un effort.
Même si vous étudiez la Sofrout, comme vous le précisez dans votre lettre, il vous reste sûrement encore assez de temps pour faire porter vos efforts sur la Torah. Alors, à n’en pas douter, le Saint béni soit-Il tiendra Sa promesse, ainsi qu’il est dit : “ Je donnerai vos pluies en leur temps ”.
Néanmoins, il est une nécessité absolue, en particulier pour ceux qui ont le mérite d’être étudiants dans une Yechiva fondée et dirigée par nos maîtres, les Justes qui sont les fondements du monde, le Rabbi Rachab et mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, d’étudier leur enseignement, c’est-à-dire la ‘Hassidout, paroles du D.ieu vivant.
Ainsi, il est possible de s’attacher encore plus fortement à l’arbre de vie et donc de recevoir une bénédiction et une réussite accrues, y compris dans les domaines de ce monde, tels qu’ils sont ici-bas.
Avec ma bénédiction pour étudier la Torah avec crainte de D.ieu, connaître la réussite dans toutes vos activités et célébrer Pessa’h de manière cachère et joyeuse,
Au nom du Rabbi Chlita,
le secrétaire,
Notes
(1) L’écriture des Tefilin, Mezouzot et Séfer Torah.
(2) De Jérusalem.
2057*
Par la grâce de D.ieu,
24 Adar 5713,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
J’ai reçu votre lettre de Chouchan Pourim, dans laquelle vous me dites que vous vous êtes refroidi, aux deux sens que ce terme peut avoir(1). Vous n’avez donc pas pris part à la réunion ‘hassidique, qui apporte la lumière et la chaleur de la ‘Hassidout à tous ceux qui s’y associent.
Malgré votre lettre, vous comprenez bien que, plus le froid est intense à l’extérieur, c’est-à-dire pour l’âme animale, plus il est nécessaire d’augmenter la chaleur intérieure, celle de l’âme divine. Fuir une réunion ‘hassidique n’est pas une solution, pas même en tant que plaisanterie(2).
J’ai été peiné d’apprendre que les enfants ne sont pas en bonne santé et j’espère qu’à la réception de cette lettre, ils auront recouvré la santé. Vous me donnerez de bonnes nouvelles, à ce sujet.
Que D.ieu fasse que la grossesse de votre épouse se passe bien et soit aisée, qu’elle enfante en son temps et facilement. Vous célébrerez tous la fête de Pessa’h de manière cachère et joyeuse.
Il est inutile de préciser que la joie a également deux significations(3). Certains milieux, étrangers à la ‘Hassidout, adoptent une position rigoriste, en la matière et ils écartent la possibilité de danser et de battre des mains pendant le Chabbat et les fêtes. Ils le font donc d’une manière différente de la semaine, battant l’arrière de la main plutôt que la paume et buvant du lait, lequel a la propriété d’endormir, comme l’établit le verset Choftim 5, 25. Il est évident que tout cela refroidit. Vous devez comprendre ce que je veux dire.
Que D.ieu fasse que se révèle pleinement ce que l’on a semé et planté en vous, lorsque vous vous trouviez à la Yechiva Loubavitch. Les fruits de cette formation se sont déjà révélés, mais, parfois, l’amour de la plaisanterie peut les cacher. Or, lorsque vous constatez qu’il en est ainsi et que vous en êtes amer, au lieu de redoubler d’ardeur dans la lutte contre votre corps et votre âme animale, vous faites un grand geste de la main et vous affirmez que vous avez perdu tout entrain.
Au final, il est une certitude que vous quitterez l’étroitesse et que vous serez libéré, véritablement libéré. Vous connaissez le dicton de mon beau-père, le Rabbi(4), selon lequel les ‘Hassidim sont avisés et ne remettent pas à demain ce qu’ils peuvent accomplir aujourd’hui(5).
Avec ma bénédiction de réussite dans votre mission sacrée et pour concevoir une satisfaction ‘hassidique de vous-même et de tous les membres de votre famille,
N. B. : Je vous adresse le fascicule paru pour le 2 Nissan(6), dont vous mettrez sûrement le contenu à la disposition du plus grand nombre.
Notes
(1) Attraper froid et se décourager.
(2) Le Rabbi dit, “ joke ”, en anglais dans le texte.
(3) Au même titre que ce terme de “ refroidissement ”.
(4) Voir, à ce sujet, la lettre n°1882.
(5) Il doit donc en être de même pour cette libération.
(6) Date de la Hilloula du Rabbi Rachab.