Lettre n° 2101
Par la grâce de D.ieu,
8 Iyar 5713,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
J’ai bien reçu votre lettre du 6 Iyar et je suis content de constater que vous avez enfin compris quel était le problème(1). En effet, vous vous êtes aperçus que certains aspects de votre attitude vous ont éloigné des membres de votre communauté. Il est clair qu’il y a deux raisons à cela, correspondant aux deux perspectives de votre comportement, envers vous-même et par rapport à votre entourage.
Pour ce qui est de ce dernier point, il me semble vous avoir déjà dit que vous devez vous intéresser à ce qui concerne les membres de votre communauté, y compris lorsque cela n’a aucune incidence sur vos fonctions rabbiniques, sur la Torah et les Mitsvot. Quand quelqu’un s’aperçoit que l’on met en pratique, envers lui, l’Injonction “ tu aimeras ton prochain comme toi-même ”, même si on ne le fait pas exactement “ comme toi-même ”, il applique lui-même les termes du verset “ comme le visage se reflète dans l’eau…(2) ”.
Pour ce qui est du premier point, il est bien évident que ce que vous écrivez n’explique pas pourquoi les membres de votre communauté s’éloignent de vous. Vous attribuez cette état de fait à votre respect scrupuleux du Choul’han Arou’h, à votre refus de manger dans les maisons des autres ou de vous couper les cheveux pendant ‘Hol Hamoed ou la période de l’Omer.
En fait, la véritable raison est à l’opposé de tout cela, car les hommes, aux Etats Unis, quel que soit, par ailleurs, leur propre comportement, aiment bien observer celui des autres, en particulier de ceux qu’ils choisissent comme dirigeants et constater que ceux-ci ne font pas de compromis. Car, une telle manière d’agir dénote une adhésion imparfaite, un manque de foi en ce que l’on professe.
Pour ce qui vous concerne, si l’on peut craindre que votre comportement empreint de crainte de D.ieu éloigne les autres, le fait que vous ne vous rasiez pas pendant ‘Hol Hamoed ou l’Omer n’est sûrement pas déterminant. Car, vous vous rasez tous les autres jours de l’année, bien que vous le fassiez avec un produit(3) et ceci pose beaucoup plus clairement problème. Et, il en est de même pour toutes les autres questions qui se posent. Si les membres de votre communauté vous en veulent, même s’ils ne le disent pas clairement, c’est parce qu’ils ne comprennent pas votre attitude et vous suspectent de faire des compromis. Vous devez comprendre ce que je veux dire.
Que D.ieu vous accorde la réussite et permette que vous vous installiez d’une manière convenable, matériellement et spirituellement à la fois, pour vous-même et pour tous les membres de votre famille.
Je vous joins le fascicule qui a été édité à l’occasion de Lag Baomer, qui approche(4). Vous y verrez à quel point il est important de s’investir pleinement en ce que l’on fait. C’est uniquement de cette manière que l’on peut obtenir un résultat concret. Bien entendu, il en est de même pour ce qui concerne l’étude de la Torah et la pratique des Mitsvot.
Avec ma bénédiction,
Notes
(1) Voir, à ce sujet, la lettre n°2119.
(2) Le cœur de l’homme se reflète dans celui de son prochain.
(3) Et non avec un rasoir, c’est-à-dire d’une manière que certains Décisionnaires permettent.
(4) Il s’agit du fascicule n°108, qui se trouve dans le Séfer Hamaamarim 5701, du précédent Rabbi, à la page 115.
8 Iyar 5713,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
J’ai bien reçu votre lettre du 6 Iyar et je suis content de constater que vous avez enfin compris quel était le problème(1). En effet, vous vous êtes aperçus que certains aspects de votre attitude vous ont éloigné des membres de votre communauté. Il est clair qu’il y a deux raisons à cela, correspondant aux deux perspectives de votre comportement, envers vous-même et par rapport à votre entourage.
Pour ce qui est de ce dernier point, il me semble vous avoir déjà dit que vous devez vous intéresser à ce qui concerne les membres de votre communauté, y compris lorsque cela n’a aucune incidence sur vos fonctions rabbiniques, sur la Torah et les Mitsvot. Quand quelqu’un s’aperçoit que l’on met en pratique, envers lui, l’Injonction “ tu aimeras ton prochain comme toi-même ”, même si on ne le fait pas exactement “ comme toi-même ”, il applique lui-même les termes du verset “ comme le visage se reflète dans l’eau…(2) ”.
Pour ce qui est du premier point, il est bien évident que ce que vous écrivez n’explique pas pourquoi les membres de votre communauté s’éloignent de vous. Vous attribuez cette état de fait à votre respect scrupuleux du Choul’han Arou’h, à votre refus de manger dans les maisons des autres ou de vous couper les cheveux pendant ‘Hol Hamoed ou la période de l’Omer.
En fait, la véritable raison est à l’opposé de tout cela, car les hommes, aux Etats Unis, quel que soit, par ailleurs, leur propre comportement, aiment bien observer celui des autres, en particulier de ceux qu’ils choisissent comme dirigeants et constater que ceux-ci ne font pas de compromis. Car, une telle manière d’agir dénote une adhésion imparfaite, un manque de foi en ce que l’on professe.
Pour ce qui vous concerne, si l’on peut craindre que votre comportement empreint de crainte de D.ieu éloigne les autres, le fait que vous ne vous rasiez pas pendant ‘Hol Hamoed ou l’Omer n’est sûrement pas déterminant. Car, vous vous rasez tous les autres jours de l’année, bien que vous le fassiez avec un produit(3) et ceci pose beaucoup plus clairement problème. Et, il en est de même pour toutes les autres questions qui se posent. Si les membres de votre communauté vous en veulent, même s’ils ne le disent pas clairement, c’est parce qu’ils ne comprennent pas votre attitude et vous suspectent de faire des compromis. Vous devez comprendre ce que je veux dire.
Que D.ieu vous accorde la réussite et permette que vous vous installiez d’une manière convenable, matériellement et spirituellement à la fois, pour vous-même et pour tous les membres de votre famille.
Je vous joins le fascicule qui a été édité à l’occasion de Lag Baomer, qui approche(4). Vous y verrez à quel point il est important de s’investir pleinement en ce que l’on fait. C’est uniquement de cette manière que l’on peut obtenir un résultat concret. Bien entendu, il en est de même pour ce qui concerne l’étude de la Torah et la pratique des Mitsvot.
Avec ma bénédiction,
Notes
(1) Voir, à ce sujet, la lettre n°2119.
(2) Le cœur de l’homme se reflète dans celui de son prochain.
(3) Et non avec un rasoir, c’est-à-dire d’une manière que certains Décisionnaires permettent.
(4) Il s’agit du fascicule n°108, qui se trouve dans le Séfer Hamaamarim 5701, du précédent Rabbi, à la page 115.