Lettre n° 2102
Par la grâce de D.ieu,
12 Iyar 5713,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
A) J’ai bien reçu vos lettres des 25 et 28 Nissan. Entre temps, et bien que vous ne me le confirmiez pas dans ces courriers, vous avez sans doute vous-même reçu ma lettre, vous souhaitant une bonne fête(1).
B) Vous évoquez le moyen de mettre les enfants à l’abri des missionnaires(2). Or, je ne voulais pas dire qu’il faut sauver un ou deux enfants dans un endroit, puis un ou deux dans un autre, pour les placer ensuite chez des particuliers, même si un tel résultat n’est nullement négligeable, car “ celui qui sauve une âme juive est considéré comme s’il sauvait le monde entier ”.
En effet, ma proposition portait sur une action méthodique et sur la création d’une institution spécifique, susceptible d’accueillir quarante ou cinquante de ces enfants, avec un directeur et des professeurs compétents.
Bien évidemment, cela ne veut pas dire qu’il faille, d’emblée, réunir ces quarante enfants. Ceux-ci peuvent être seulement dix. Mais, en tout état de cause, il ne faut pas procéder de la manière que vous décrivez dans votre lettre. D’une part, on pourra ainsi sauver ces enfants. De plus, on créera un poste pour ce directeur et ces professeurs.
Dans le corps humain, la santé d’un membre est directement conditionnée par celle de tous les autres et il en est de même pour ce qui fait l’objet de notre propos. L’existence de cette institution pourrait renforcer toutes les autres, d’autant que monsieur Kol(3) m’a promis d’obtenir la majeure partie de son budget auprès des différentes instances, si elle fonctionnait correctement.
J’ai été satisfait d’apprendre que vous avez vu monsieur Chazar(4) acheter le recueil de lettres de l’Admour Hazaken venant de paraître et que vous vous êtes entretenu avec lui. Vous connaissez l’image que l’on donne, à ce sujet. Lorsqu’une petite étincelle subsiste dans une braise sur laquelle on souffle, elle se renforce et s’élargit. Il en est de même, en l’occurrence. Lorsque l’on s’adresse à une personne qui, pour différentes raisons, possède une étincelle qui ne brûle pas fortement, on doit lui insuffler la vie, lui venir en aide pour développer cette étincelle. Et, qui sait ce qui peut en découler?
Je viens de recevoir les Tehilim Yohel Or(5).
Avec ma bénédiction,
Je vous joins le fascicule venant de paraître, à l’occasion de Lag Baomer, qui approche(6). Sans doute le mettrez-vous à la disposition du plus grand nombre.
Notes
(1) De Pessa’h.
(2) Voir, à ce sujet, la lettre n°1985.
(3) Moché Kol, responsable de l’Alya des jeunes. Voir, à son sujet, les lettres n°1978, 1985, 1986 et 2028.
(4) Zalman Chazar, qui fut par la suite le président de l’état d’Israël. Voir, à son sujet, les lettres n°1874 et 1986.
(5) Avec les commentaires du Tséma’h Tsédek.
(6) Il s’agit du fascicule n°108, qui se trouve dans le Séfer Hamaamarim 5701, du précédent Rabbi, à la page 115.
12 Iyar 5713,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
A) J’ai bien reçu vos lettres des 25 et 28 Nissan. Entre temps, et bien que vous ne me le confirmiez pas dans ces courriers, vous avez sans doute vous-même reçu ma lettre, vous souhaitant une bonne fête(1).
B) Vous évoquez le moyen de mettre les enfants à l’abri des missionnaires(2). Or, je ne voulais pas dire qu’il faut sauver un ou deux enfants dans un endroit, puis un ou deux dans un autre, pour les placer ensuite chez des particuliers, même si un tel résultat n’est nullement négligeable, car “ celui qui sauve une âme juive est considéré comme s’il sauvait le monde entier ”.
En effet, ma proposition portait sur une action méthodique et sur la création d’une institution spécifique, susceptible d’accueillir quarante ou cinquante de ces enfants, avec un directeur et des professeurs compétents.
Bien évidemment, cela ne veut pas dire qu’il faille, d’emblée, réunir ces quarante enfants. Ceux-ci peuvent être seulement dix. Mais, en tout état de cause, il ne faut pas procéder de la manière que vous décrivez dans votre lettre. D’une part, on pourra ainsi sauver ces enfants. De plus, on créera un poste pour ce directeur et ces professeurs.
Dans le corps humain, la santé d’un membre est directement conditionnée par celle de tous les autres et il en est de même pour ce qui fait l’objet de notre propos. L’existence de cette institution pourrait renforcer toutes les autres, d’autant que monsieur Kol(3) m’a promis d’obtenir la majeure partie de son budget auprès des différentes instances, si elle fonctionnait correctement.
J’ai été satisfait d’apprendre que vous avez vu monsieur Chazar(4) acheter le recueil de lettres de l’Admour Hazaken venant de paraître et que vous vous êtes entretenu avec lui. Vous connaissez l’image que l’on donne, à ce sujet. Lorsqu’une petite étincelle subsiste dans une braise sur laquelle on souffle, elle se renforce et s’élargit. Il en est de même, en l’occurrence. Lorsque l’on s’adresse à une personne qui, pour différentes raisons, possède une étincelle qui ne brûle pas fortement, on doit lui insuffler la vie, lui venir en aide pour développer cette étincelle. Et, qui sait ce qui peut en découler?
Je viens de recevoir les Tehilim Yohel Or(5).
Avec ma bénédiction,
Je vous joins le fascicule venant de paraître, à l’occasion de Lag Baomer, qui approche(6). Sans doute le mettrez-vous à la disposition du plus grand nombre.
Notes
(1) De Pessa’h.
(2) Voir, à ce sujet, la lettre n°1985.
(3) Moché Kol, responsable de l’Alya des jeunes. Voir, à son sujet, les lettres n°1978, 1985, 1986 et 2028.
(4) Zalman Chazar, qui fut par la suite le président de l’état d’Israël. Voir, à son sujet, les lettres n°1874 et 1986.
(5) Avec les commentaires du Tséma’h Tsédek.
(6) Il s’agit du fascicule n°108, qui se trouve dans le Séfer Hamaamarim 5701, du précédent Rabbi, à la page 115.