Lettre n° 2108
Par la grâce de D.ieu,
15 Iyar 5713,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre, dans laquelle vous me dites que vous avez fait confectionner une bague d’argent, sur laquelle sont gravés des Noms sacrés, conformément à ce qui est dit dans les livres. Vous me demandez si vous devez la porter, pour les propriétés qu’elle pourrait avoir.
Comme vous le savez, dans votre entourage et dans l’endroit où vous vous trouvez, seules les femmes portent des bagues. On peut donc se demander si l’on ne transgresse pas(1) le verset : “ Un homme ne portera pas…(2) ”.
Par ailleurs, la sainteté des Noms qui y sont gravés impose des précautions particulières, dans les endroits que l’on traverse comme dans ceux où l’on pénètre. On peut aussi s’interroger sur la sainteté proprement dite de ces Noms. En effet, des erreurs se sont glissées dans les livres, en particulier dans ceux qui n’ont pas reçu une approbation de personnalités connues(3).
Pour toutes ces raisons, vous ne devriez pas, à mon sens, porter cette bague. Tout au plus, puisque vous y avez d’ores et déjà fait graver ces Noms, vous la garderez dans votre chambre à coucher(4).
Vous dites que cette pratique est une protection contre les fautes de jeunesse(5). Pour cela, vous multiplierez les mots de la Torah et de la prière que vous prononcez. Vous graverez également dans votre esprit quelques Psaumes, quelques chapitres de Michna et de Tanya. De la sorte, comme le dit le Likouteï Torah, à la fin de la Parchat Kedochim, on possède ces mots dans sa mémoire, également lorsque l’on n’y pense pas.
D.ieu vous accordera la réussite dans votre étude de la partie révélée de la Torah et de la ‘Hassidout, avec la crainte de D.ieu qui fera disparaître ce qui a été dit auparavant.
Avec ma bénédiction pour étudier la Torah avec crainte de D.ieu,
Notes
(1) En portant cette bague.
(2) Un vêtement de femme.
(3) Prônant leur impression.
(4) Cette lettre est adressée à un jeune homme, qui n’est pas marié.
(5) L’émission involontaire de liquide séminal, pendant la nuit.
2108*
Par la grâce de D.ieu,
30ème jour des “ trésors secrets(1) ” 5713,
Brooklyn, New York,
A l’honorable donateur, homme de grande élévation,
qui craint D.ieu, responsable communautaire plein
d’empressement, aux multiples accomplissements,
qui a des comportements vertueux et généreux,
monsieur Its’hak Elmaleh(2),
Je vous salue et vous bénis,
J’ai eu connaissance, par le Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu et se consacre aux besoins communautaires, Rav Chlomo Matusof(3), de la note que des jeunes gens vous ont adressée. Pour reprendre l’expression de nos Sages, ces jeunes gens se sont vraisemblablement écartés de la Torah et des Mitsvot(4). Bien évidemment, vous ne devez y prêter aucune attention.
En fait, voici ce qui importe. Le fait qu’ils se soient emportés à ce point fait la preuve que votre action de sauvetage des fils et filles d’Israël, du réseau éducatif impie afin de les rapprocher de la crainte de D.ieu, de la Torah et des Mitsvot, a porté ses fruits, D.ieu merci. Il faut donc redoubler d’ardeur, en la matière et assumer pleinement votre rôle. S’il est dit que celui qui sauve une âme juive est considéré comme s’il avait sauvé le monde entier, combien plus est-ce le cas pour celui qui sauve de nombreuses personnes.
On le comprendra plus aisément en rappelant le dicton du Baal Chem Tov(5), rapporté par mon beau-père, le Rabbi, selon lequel l’amour de D.ieu pour chaque Juif est infiniment plus intense que celui de parents, envers leur fils unique, né alors qu’ils avaient déjà un âge avancé. Pour quelqu’un comme vous, il est sûrement inutile d’en dire plus.
Que le D.ieu Tout Puissant vous accorde une longue vie, de bonnes années, en bonne santé, afin de renforcer la pratique juive, l’esprit de la Tradition d’Israël et la crainte de D.ieu la plus pure.
Avec ma bénédiction de réussite et pour recevoir la Torah avec joie et de manière profonde(6),
Notes
(1) Milieu du mois d’Iyar, trente jours après la sortie d’Egypte.
(2) Voir, à son sujet, les lettres n°1703 et 2087.
(3) De Casablanca, Maroc. Voir, à son sujet, les lettres n°1909 et 2028.
(4) Naar, jeune homme, est de la même étymologie que Lenaër, se défaire, s’écarter.
(5) Voir, à ce sujet, la lettre n°1964.
(6) Pendant la fête de Chavouot.
15 Iyar 5713,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre, dans laquelle vous me dites que vous avez fait confectionner une bague d’argent, sur laquelle sont gravés des Noms sacrés, conformément à ce qui est dit dans les livres. Vous me demandez si vous devez la porter, pour les propriétés qu’elle pourrait avoir.
Comme vous le savez, dans votre entourage et dans l’endroit où vous vous trouvez, seules les femmes portent des bagues. On peut donc se demander si l’on ne transgresse pas(1) le verset : “ Un homme ne portera pas…(2) ”.
Par ailleurs, la sainteté des Noms qui y sont gravés impose des précautions particulières, dans les endroits que l’on traverse comme dans ceux où l’on pénètre. On peut aussi s’interroger sur la sainteté proprement dite de ces Noms. En effet, des erreurs se sont glissées dans les livres, en particulier dans ceux qui n’ont pas reçu une approbation de personnalités connues(3).
Pour toutes ces raisons, vous ne devriez pas, à mon sens, porter cette bague. Tout au plus, puisque vous y avez d’ores et déjà fait graver ces Noms, vous la garderez dans votre chambre à coucher(4).
Vous dites que cette pratique est une protection contre les fautes de jeunesse(5). Pour cela, vous multiplierez les mots de la Torah et de la prière que vous prononcez. Vous graverez également dans votre esprit quelques Psaumes, quelques chapitres de Michna et de Tanya. De la sorte, comme le dit le Likouteï Torah, à la fin de la Parchat Kedochim, on possède ces mots dans sa mémoire, également lorsque l’on n’y pense pas.
D.ieu vous accordera la réussite dans votre étude de la partie révélée de la Torah et de la ‘Hassidout, avec la crainte de D.ieu qui fera disparaître ce qui a été dit auparavant.
Avec ma bénédiction pour étudier la Torah avec crainte de D.ieu,
Notes
(1) En portant cette bague.
(2) Un vêtement de femme.
(3) Prônant leur impression.
(4) Cette lettre est adressée à un jeune homme, qui n’est pas marié.
(5) L’émission involontaire de liquide séminal, pendant la nuit.
2108*
Par la grâce de D.ieu,
30ème jour des “ trésors secrets(1) ” 5713,
Brooklyn, New York,
A l’honorable donateur, homme de grande élévation,
qui craint D.ieu, responsable communautaire plein
d’empressement, aux multiples accomplissements,
qui a des comportements vertueux et généreux,
monsieur Its’hak Elmaleh(2),
Je vous salue et vous bénis,
J’ai eu connaissance, par le Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu et se consacre aux besoins communautaires, Rav Chlomo Matusof(3), de la note que des jeunes gens vous ont adressée. Pour reprendre l’expression de nos Sages, ces jeunes gens se sont vraisemblablement écartés de la Torah et des Mitsvot(4). Bien évidemment, vous ne devez y prêter aucune attention.
En fait, voici ce qui importe. Le fait qu’ils se soient emportés à ce point fait la preuve que votre action de sauvetage des fils et filles d’Israël, du réseau éducatif impie afin de les rapprocher de la crainte de D.ieu, de la Torah et des Mitsvot, a porté ses fruits, D.ieu merci. Il faut donc redoubler d’ardeur, en la matière et assumer pleinement votre rôle. S’il est dit que celui qui sauve une âme juive est considéré comme s’il avait sauvé le monde entier, combien plus est-ce le cas pour celui qui sauve de nombreuses personnes.
On le comprendra plus aisément en rappelant le dicton du Baal Chem Tov(5), rapporté par mon beau-père, le Rabbi, selon lequel l’amour de D.ieu pour chaque Juif est infiniment plus intense que celui de parents, envers leur fils unique, né alors qu’ils avaient déjà un âge avancé. Pour quelqu’un comme vous, il est sûrement inutile d’en dire plus.
Que le D.ieu Tout Puissant vous accorde une longue vie, de bonnes années, en bonne santé, afin de renforcer la pratique juive, l’esprit de la Tradition d’Israël et la crainte de D.ieu la plus pure.
Avec ma bénédiction de réussite et pour recevoir la Torah avec joie et de manière profonde(6),
Notes
(1) Milieu du mois d’Iyar, trente jours après la sortie d’Egypte.
(2) Voir, à son sujet, les lettres n°1703 et 2087.
(3) De Casablanca, Maroc. Voir, à son sujet, les lettres n°1909 et 2028.
(4) Naar, jeune homme, est de la même étymologie que Lenaër, se défaire, s’écarter.
(5) Voir, à ce sujet, la lettre n°1964.
(6) Pendant la fête de Chavouot.