Lettre n° 2131
Par la grâce de D.ieu,
15 Sivan 5713,
Brooklyn,
Au distingué ‘Hassid qui craint D.ieu,
le Rav Mendel(1),
Je vous salue et vous bénis,
J’ai eu de vos nouvelles avec plaisir par le grand Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu et se consacre aux besoins communautaires, Rav Chlomo Zalman Hecht(2). Il m’a transmis vos salutations qui étaient réellement ‘hassidiques, c’est-à-dire pénétrées non seulement d’amour du prochain, car tous les Juifs ont une responsabilité collective, mais également d’amour de la Torah et d’amour de D.ieu.
Le Rav Hecht me décrit votre situation, en général. Il me précise aussi que vous avez pris, de votre plein gré, une bonne décision, concernant une importante réalisation qui réunit les trois importantes notions précédemment citées, amour du prochain, amour de la Torah et amour de D.ieu.
En effet, vous avez décidé de donner un certain montant à une école du réseau Ohaleï Yossef Its’hak Loubavitch, portant le nom de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera. De manière générale, lorsque l’on vient en aide à un autre Juif, de quelque manière que ce soit, on éprouve de l’amour pour son prochain. Si on lui permet d’étudier la Torah, c’est également un acte d’amour de la Torah. Enfin, s’il s’agit de donner aux enfants une éducation emplie de crainte de D.ieu, c’est aussi un acte d’amour de D.ieu.
Conformément à l’enseignement du Baal Chem Tov(3), maintes fois répété par mon beau-père, le Rabbi, ces trois formes d’amour, amour du prochain, amour de la Torah et amour de D.ieu, ne forment qu’une seule et même entité.
Le grand Rav Hecht m’a dit aussi quelle somme vous comptez donner maintenant, compte tenu des limites que vous subissez. J’espère que la bonne action que constitue ce don vous permettra d’assister à la réalisation de la promesse de nos Sages, selon laquelle “ tu prélèveras la dîme afin de devenir riche ”(4). Par la suite, lorsque D.ieu vous accordera l’opulence, vous pourrez donc augmenter cette somme, en fonction des besoins, sans que cela ne vous impose de restrictions, non seulement morales, mais aussi physiques.
Que D.ieu vous accorde de longs jours et de bonnes années, au cours desquelles vous pourrez donner de la Tsédaka aux autres, en particulier aux enfants, en soutenant une école qui diffuse la crainte de D.ieu. De même, vous vous donnerez de la Tsédaka à vous-même, avant tout à votre corps et à votre âme animale, qui sont les véritables pauvres. Pour cela, vous intensifierez votre étude de la Torah, en général et de la ‘Hassidout, en particulier.
Que D.ieu vous donne la réussite et que vous fassiez tout cela en bonne santé. Que nous ayons de bonnes nouvelles, matérielles et spirituelles, l’un de l’autre.
Avec ma bénédiction,
Notes
(1) Le Rav M. Einbund.
(2) De Chicago. Voir, à son propos, les lettres n°1910, 1914, 1916, 1959 et 2045.
(3) Voir, à ce propos, la lettre n°1605.
(4) Asser, prélève la dîme est de la même étymologie que Achir, riche.
15 Sivan 5713,
Brooklyn,
Au distingué ‘Hassid qui craint D.ieu,
le Rav Mendel(1),
Je vous salue et vous bénis,
J’ai eu de vos nouvelles avec plaisir par le grand Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu et se consacre aux besoins communautaires, Rav Chlomo Zalman Hecht(2). Il m’a transmis vos salutations qui étaient réellement ‘hassidiques, c’est-à-dire pénétrées non seulement d’amour du prochain, car tous les Juifs ont une responsabilité collective, mais également d’amour de la Torah et d’amour de D.ieu.
Le Rav Hecht me décrit votre situation, en général. Il me précise aussi que vous avez pris, de votre plein gré, une bonne décision, concernant une importante réalisation qui réunit les trois importantes notions précédemment citées, amour du prochain, amour de la Torah et amour de D.ieu.
En effet, vous avez décidé de donner un certain montant à une école du réseau Ohaleï Yossef Its’hak Loubavitch, portant le nom de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera. De manière générale, lorsque l’on vient en aide à un autre Juif, de quelque manière que ce soit, on éprouve de l’amour pour son prochain. Si on lui permet d’étudier la Torah, c’est également un acte d’amour de la Torah. Enfin, s’il s’agit de donner aux enfants une éducation emplie de crainte de D.ieu, c’est aussi un acte d’amour de D.ieu.
Conformément à l’enseignement du Baal Chem Tov(3), maintes fois répété par mon beau-père, le Rabbi, ces trois formes d’amour, amour du prochain, amour de la Torah et amour de D.ieu, ne forment qu’une seule et même entité.
Le grand Rav Hecht m’a dit aussi quelle somme vous comptez donner maintenant, compte tenu des limites que vous subissez. J’espère que la bonne action que constitue ce don vous permettra d’assister à la réalisation de la promesse de nos Sages, selon laquelle “ tu prélèveras la dîme afin de devenir riche ”(4). Par la suite, lorsque D.ieu vous accordera l’opulence, vous pourrez donc augmenter cette somme, en fonction des besoins, sans que cela ne vous impose de restrictions, non seulement morales, mais aussi physiques.
Que D.ieu vous accorde de longs jours et de bonnes années, au cours desquelles vous pourrez donner de la Tsédaka aux autres, en particulier aux enfants, en soutenant une école qui diffuse la crainte de D.ieu. De même, vous vous donnerez de la Tsédaka à vous-même, avant tout à votre corps et à votre âme animale, qui sont les véritables pauvres. Pour cela, vous intensifierez votre étude de la Torah, en général et de la ‘Hassidout, en particulier.
Que D.ieu vous donne la réussite et que vous fassiez tout cela en bonne santé. Que nous ayons de bonnes nouvelles, matérielles et spirituelles, l’un de l’autre.
Avec ma bénédiction,
Notes
(1) Le Rav M. Einbund.
(2) De Chicago. Voir, à son propos, les lettres n°1910, 1914, 1916, 1959 et 2045.
(3) Voir, à ce propos, la lettre n°1605.
(4) Asser, prélève la dîme est de la même étymologie que Achir, riche.