Lettre n° 2151

Par la grâce de D.ieu,
28 Sivan 5713,
Brooklyn,

Au distingué ‘Hassid qui craint D.ieu
et se consacre aux besoins communautaires,
le Rav Acher Zelig(1), le Cho’het,

Je vous salue et vous bénis,

Je fais réponse à votre lettre et à ce qui y était joint, soit le montant encore dû pour les dépenses relatives à la réparation du Séfer Torah, offert par les membres de la communauté en fonction de leurs moyens.

J’ai été satisfait de constater que cette somme était suffisante et même supérieure au besoin. C’est là le signe de l’intérêt et de l’attachement de tous.

Il est nécessaire, en chaque occasion, de rechercher comment raffermir la crainte de D.ieu que chaque Juif et chaque Juive possède, au profond de lui-même. En l’occurrence, il serait bon que vous transmettiez à chacun des participants l’explication figurant dans les livres, selon laquelle il y a six cent mille lettres dans la Torah, correspondant aux six cent mille âmes qui constituent l’ensemble du peuple juif.

En conséquence, chacun doit savoir qu’il peut, à lui seul, transformer tout le peuple d’Israël. Pour cela, on doit mettre en pratique la Torah et les Mitsvot, par toutes les manières possibles, avec force et énergie. Le Séfer Torah peut être utilisé dans la mesure où chacune de ses lettres est conforme. Et, il est d’une grande beauté lorsque chacune de ses lettres l’est également.

Le moyen d’y parvenir a été clairement défini. C’est une vie basée sur la Torah et ses Mitsvot, au sens le plus littéral, dans l’existence quotidienne.

Je vous joins un extrait de la causerie du Chabbat qui a béni le mois de Sivan, de même qu’un recueil de lettres de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera. L’une de ces lettres parle de l’introduction d’un Séfer Torah à la synagogue(2). Son contenu est sans doute d’actualité, bien qu’il s’agisse, en l’occurrence, uniquement de le rectifier. Bien évidemment, vous le mettrez à la disposition du plus grand nombre.

Avec ma bénédiction et en saluant tous les participants et toutes les participantes,

N. B. : Ce montant a pour but de rectifier un Séfer Torah et vous savez ce que dit le Choul’han Arou’h Yoré Déa, au chapitre 270, paragraphe 2. De nos jours, les livres d’étude sont comparables à ce qu’était auparavant le Séfer Torah. J’ai donc transmis cet argent à la caisse chargée d’expédier des livres sacrés aux Yechivot et aux écoles.

Notes

(1) Le Rav A. Z. Epstein, de Los Angeles.
(2) Voir les lettres du précédent Rabbi, tome 6, lettre n°1612.