Lettre n° 2160
Par la grâce de D.ieu,
2 Tamouz 5713,
Brooklyn,
Au Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu
et se consacre aux besoins communautaires,
le Rav David Nathan(1),
Je vous salue et vous bénis,
A) J’ai reçu avec plaisir votre lettre du 27 Sivan. Lorsque je me trouverai près du tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, je mentionnerai ceux que vous citez dans votre lettre, conformément à votre demande.
B) Pour faire suite à la question que vous me posez, je vous confirme que je ne dispose pas d’un manuscrit du Sofer du Baal Chem Tov(2).
C) Vous me proposez d’éditer un abécédaire, dans lequel les lettres seraient ornées, comme elles le sont dans le Séfer Torah. Je n’en vois ni la signification ni l’intérêt.
Peut-être un tel abécédaire ne sera-t-il pas gardé avec tout le respect qui lui est dû. Il devrait donc faire l’objet d’une diffusion très réduite, d’autant qu’il n’est pas utile pour l’éducation des enfants.
En effet, dès lors que l’éducation des enfants est en cause, vous savez ce qu’expliquent nos Sages, dans le Midrach Chir Hachirim Rabba, commentant le verset : “ Sa bannière met en éveil mon amour ”(3). A l’opposé, s’il n’en résulte rien pour cette éducation, il faut s’en remettre à la décision de nos Sages, qui soulignent, dans différents textes, la grande sainteté de l’écriture utilisée pour le Séfer Torah. Vous connaissez aussi la réponse du Rambam, à ce sujet et vous consulterez également le Choul’han Arou’h Yoré Déa, à la fin du chapitre 284.
D) Dernier point, qui suscite, de ma part, la plus grande sollicitude, je conclus ma lettre en vous adressant ma bénédiction de Mazal Tov, Mazal Tov, à l’occasion du mariage de votre nièce(4). Puisse D.ieu faire que le couple bâtisse un foyer juif, un édifice éternel basé sur la Torah et les Mitsvot, telles qu’elles sont éclairées par le luminaire de la Torah, qui est la ‘Hassidout.
Avec ma bénédiction,
Notes
(1) Le Rav D. N. Lesser. Voir, à son propos, la lettre n°1942.
(2) Celui qui écrivait ses Tefilin et ses Mezouzot. En effet, l’examen du manuscrit permettrait de déterminer les caractéristiques de l’écriture qu’il adopta.
(3) Ils disent : “ Ne lis pas Diglo, sa bannière, mais Dilougo, ses omissions ”. Ainsi, les omissions et les erreurs de l’enfant qui commence à étudier la Torah et reçoit une éducation juive suscitent l’amour de D.ieu.
(4) Le Rabbi dit : “ La fille de votre frère ”.
2 Tamouz 5713,
Brooklyn,
Au Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu
et se consacre aux besoins communautaires,
le Rav David Nathan(1),
Je vous salue et vous bénis,
A) J’ai reçu avec plaisir votre lettre du 27 Sivan. Lorsque je me trouverai près du tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, je mentionnerai ceux que vous citez dans votre lettre, conformément à votre demande.
B) Pour faire suite à la question que vous me posez, je vous confirme que je ne dispose pas d’un manuscrit du Sofer du Baal Chem Tov(2).
C) Vous me proposez d’éditer un abécédaire, dans lequel les lettres seraient ornées, comme elles le sont dans le Séfer Torah. Je n’en vois ni la signification ni l’intérêt.
Peut-être un tel abécédaire ne sera-t-il pas gardé avec tout le respect qui lui est dû. Il devrait donc faire l’objet d’une diffusion très réduite, d’autant qu’il n’est pas utile pour l’éducation des enfants.
En effet, dès lors que l’éducation des enfants est en cause, vous savez ce qu’expliquent nos Sages, dans le Midrach Chir Hachirim Rabba, commentant le verset : “ Sa bannière met en éveil mon amour ”(3). A l’opposé, s’il n’en résulte rien pour cette éducation, il faut s’en remettre à la décision de nos Sages, qui soulignent, dans différents textes, la grande sainteté de l’écriture utilisée pour le Séfer Torah. Vous connaissez aussi la réponse du Rambam, à ce sujet et vous consulterez également le Choul’han Arou’h Yoré Déa, à la fin du chapitre 284.
D) Dernier point, qui suscite, de ma part, la plus grande sollicitude, je conclus ma lettre en vous adressant ma bénédiction de Mazal Tov, Mazal Tov, à l’occasion du mariage de votre nièce(4). Puisse D.ieu faire que le couple bâtisse un foyer juif, un édifice éternel basé sur la Torah et les Mitsvot, telles qu’elles sont éclairées par le luminaire de la Torah, qui est la ‘Hassidout.
Avec ma bénédiction,
Notes
(1) Le Rav D. N. Lesser. Voir, à son propos, la lettre n°1942.
(2) Celui qui écrivait ses Tefilin et ses Mezouzot. En effet, l’examen du manuscrit permettrait de déterminer les caractéristiques de l’écriture qu’il adopta.
(3) Ils disent : “ Ne lis pas Diglo, sa bannière, mais Dilougo, ses omissions ”. Ainsi, les omissions et les erreurs de l’enfant qui commence à étudier la Torah et reçoit une éducation juive suscitent l’amour de D.ieu.
(4) Le Rabbi dit : “ La fille de votre frère ”.