Lettre n° 2164

Par la grâce de D.ieu,
8 Tamouz 5713,
Brooklyn,

Je vous bénis et vous salue,

J’ai reçu votre lettre du 20 Sivan avec plaisir, après une longue interruption. Entre temps, vous avez sûrement reçu la mienne, vous souhaitant Mazal Tov à l’occasion de la naissance de votre fils. Vous me direz également quel nom vous lui avez donné.

Je n’ai pas répondu à votre question, portant sur ce nom(1). En effet, quand on l’interrogeait, à ce sujet, mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, répondait : “ Je n’interviens pas dans ce domaine ”(2).

Les écrits du Ari Zal permettent de comprendre pourquoi il agissait ainsi. En effet, D.ieu suggère aux parents le nom qui correspond à l’âme et au corps du nouveau-né. Car, le nom est le canal, véhiculant la vitalité.

Je réitère ma bénédiction et vous souhaite de le conduire à la Torah, au dais nuptial et aux bonnes actions, de même que votre autre fils, son frère, avec une véritable largesse d’esprit.

Je vous joins un fascicule et une note édités pour la fête de la libération du 12-13 Tamouz, qui approche, de même qu’une copie de ma lettre ouverte, adressée à l’association des femmes et jeunes filles ‘Habad. Sans doute en diffuserez-vous le contenu dans les cercles les plus larges et de la manière qui convient. Que D.ieu vous accorde la réussite.

Avec ma bénédiction de réussite,

Notes

(1) Les parents demandaient quel nom donner à l’enfant.
(2) Voir, à ce sujet, la lettre n°2003.



2164*

Par la grâce de D.ieu,
8 Tamouz 5713,
Brooklyn,

Je vous salue et vous bénis,

Vous me dites que, du fait de vos nombreuses occupations, vous n’avez pas pu prendre part à cette célébration. J’en suis surpris, car le contraire eut été plus logique. Une image illustrera mon propos.

Imaginez que l’on demande à un homme physiquement affaibli de manger et de boire et que celui-ci réponde qu’étant anémié, il n’en a pas la force. Il mangera et boira donc lorsqu’il aura recouvré la santé. Or, il en est bien de même pour ce qui vous concerne. Lorsque vous êtes soucieux, contrarié, au point de ne plus trouver le repos, l’un des moyens de vous délivrer d’une telle situation est de vous renforcer dans la Torah et les Mitsvot.

Car, “ le souffle appelle le souffle ”, d’autant qu’il s’agit, en l’occurrence, de la Torah et nos Sages disent que “ celui qui l’accomplit dans la pauvreté le fera, à terme, dans la richesse ”. Et, la richesse et la pauvreté ne sont pas uniquement financières. Elles s’entendent également dans le temps.

Avec ma bénédiction et en saluant tous les ‘Hassidim,