Lettre n° 2166
Par la grâce de D.ieu,
9 Tamouz 5713,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je viens de recevoir votre lettre expresse du Roch ‘Hodech Tamouz. A titre de marque d’affection, je m’empresse d’y répondre, bouleversant ainsi l’ordre d’arrivée du courrier. Le but de la présente est, avant tout, de vous complimenter et de vous féliciter pour vous être personnellement engagé à redresser cette institution.
Comme vous le savez, le Saint béni soit-Il affirme qu’Il demande uniquement aux Juifs ce qu’ils ont le moyen d’accomplir. Pour autant, nos Sages soulignent que “ à quiconque ajoute(1), on ajoute(2) ”. Or, vous vous êtes d’ores et déjà attelé à cette tâche sacrée avec enthousiasme et ardeur. De temps à autre, D.ieu accroîtra donc vos forces pour raffermir et parer la Torah. Vous êtes heureux et votre sort est enviable. Il est sûrement inutile d’en dire plus.
Pour reprendre ce qui est dit dans votre lettre :
A) Que faire lorsqu’un élève risque d’avoir une mauvaise influence sur un autre ? Faut-il le renvoyer de la Yechiva, ce qui lui causera du tort ou bien s’abstenir de le faire ?
Il est clair qu’entre le tort d’un individu et celui d’un groupe, c’est de ce dernier qu’il faut se préserver, en premier lieu. Néanmoins, chaque fois que c’est possible, ce qui est généralement le cas, il faut convaincre l’élève de ne pas adopter une attitude négative. On doit le faire en étant proche de lui.
En pareil cas, on parvient généralement à modifier le comportement de l’élève, qui cesse de causer du tort aux autres, puis s’améliore lui-même.
B) Devez-vous convaincre d’autres jeunes gens et des enfants de venir fréquenter la Yechiva ou bien vous est-il préférable que vous vous consacriez aux élèves qui s’y trouvent déjà ?
Le premier point, c’est-à-dire la nécessité de multiplier le nombre des élèves, est indispensable. Néanmoins, d’autres jeunes gens, parmi les ‘Hassidim, peuvent s’en charger. Et, les ‘Hassidim résidant dans votre ville peuvent le faire également.
Le Saint béni soit-Il leur donnera la réussite et vous leur viendrez en aide uniquement de temps à autre, en fonction du besoin.
C) Vous me posez une question personnelle. Vous possédez des Tefilin de Rabbénou Tam et vous me demandez si vous pouvez les mettre.
Si vous respectez le décret d’Ezra(3), sans en faire le vœu, si vous priez selon le rite du Ari Zal et si vos Tefilin sont vérifiées, vous pouvez les mettre. Bien plus, vous exercez maintenant une activité accrue dans le domaine de la diffusion de la partie profonde de la Torah. C’est, plus profondément, l’une des différences qui existent entre les Tefilin de Rachi et celles de Rabbénou Tam.
Selon les termes de la Kabbala, les Tefilin de Rachi correspondent à l’Attribut d’analyse raisonnée et donc à la compréhension, à la partie révélée de la Torah. Celles de Rabbénou Tam correspondent à l’Attribut de découverte intellectuelle, soit aux idées de la Torah qui requiert le don de sa propre personne plus que sa compréhension et donc à la partie profonde de la Torah. Vous consulterez également le Torah Or, à la Parchat Chemot, page 52b.
Je vous joins le fascicule et les notes édités pour le jour de la libération du 12-13 Tamouz, qui approche. Vous en transmettrez le contenu, de la manière qui convient, aux élèves de la Yechiva et à ceux qui peuvent être concernés par ce message.
D.ieu vous donnera la réussite dans tous ces domaines.
Avec ma bénédiction de succès,
Notes
(1) Un effort.
(2) Des bénédictions.
(3) Imposant une immersion rituelle après chaque relation conjugale.
9 Tamouz 5713,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je viens de recevoir votre lettre expresse du Roch ‘Hodech Tamouz. A titre de marque d’affection, je m’empresse d’y répondre, bouleversant ainsi l’ordre d’arrivée du courrier. Le but de la présente est, avant tout, de vous complimenter et de vous féliciter pour vous être personnellement engagé à redresser cette institution.
Comme vous le savez, le Saint béni soit-Il affirme qu’Il demande uniquement aux Juifs ce qu’ils ont le moyen d’accomplir. Pour autant, nos Sages soulignent que “ à quiconque ajoute(1), on ajoute(2) ”. Or, vous vous êtes d’ores et déjà attelé à cette tâche sacrée avec enthousiasme et ardeur. De temps à autre, D.ieu accroîtra donc vos forces pour raffermir et parer la Torah. Vous êtes heureux et votre sort est enviable. Il est sûrement inutile d’en dire plus.
Pour reprendre ce qui est dit dans votre lettre :
A) Que faire lorsqu’un élève risque d’avoir une mauvaise influence sur un autre ? Faut-il le renvoyer de la Yechiva, ce qui lui causera du tort ou bien s’abstenir de le faire ?
Il est clair qu’entre le tort d’un individu et celui d’un groupe, c’est de ce dernier qu’il faut se préserver, en premier lieu. Néanmoins, chaque fois que c’est possible, ce qui est généralement le cas, il faut convaincre l’élève de ne pas adopter une attitude négative. On doit le faire en étant proche de lui.
En pareil cas, on parvient généralement à modifier le comportement de l’élève, qui cesse de causer du tort aux autres, puis s’améliore lui-même.
B) Devez-vous convaincre d’autres jeunes gens et des enfants de venir fréquenter la Yechiva ou bien vous est-il préférable que vous vous consacriez aux élèves qui s’y trouvent déjà ?
Le premier point, c’est-à-dire la nécessité de multiplier le nombre des élèves, est indispensable. Néanmoins, d’autres jeunes gens, parmi les ‘Hassidim, peuvent s’en charger. Et, les ‘Hassidim résidant dans votre ville peuvent le faire également.
Le Saint béni soit-Il leur donnera la réussite et vous leur viendrez en aide uniquement de temps à autre, en fonction du besoin.
C) Vous me posez une question personnelle. Vous possédez des Tefilin de Rabbénou Tam et vous me demandez si vous pouvez les mettre.
Si vous respectez le décret d’Ezra(3), sans en faire le vœu, si vous priez selon le rite du Ari Zal et si vos Tefilin sont vérifiées, vous pouvez les mettre. Bien plus, vous exercez maintenant une activité accrue dans le domaine de la diffusion de la partie profonde de la Torah. C’est, plus profondément, l’une des différences qui existent entre les Tefilin de Rachi et celles de Rabbénou Tam.
Selon les termes de la Kabbala, les Tefilin de Rachi correspondent à l’Attribut d’analyse raisonnée et donc à la compréhension, à la partie révélée de la Torah. Celles de Rabbénou Tam correspondent à l’Attribut de découverte intellectuelle, soit aux idées de la Torah qui requiert le don de sa propre personne plus que sa compréhension et donc à la partie profonde de la Torah. Vous consulterez également le Torah Or, à la Parchat Chemot, page 52b.
Je vous joins le fascicule et les notes édités pour le jour de la libération du 12-13 Tamouz, qui approche. Vous en transmettrez le contenu, de la manière qui convient, aux élèves de la Yechiva et à ceux qui peuvent être concernés par ce message.
D.ieu vous donnera la réussite dans tous ces domaines.
Avec ma bénédiction de succès,
Notes
(1) Un effort.
(2) Des bénédictions.
(3) Imposant une immersion rituelle après chaque relation conjugale.