Lettre n° 2180
Par la grâce de D.ieu,
26 Tamouz 5713,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Vous m’écrivez que vous constatez une chute de votre situation morale. Or, à n’en pas douter, les paroles des Sages sont vraies et ceux-ci tranchent, dans la Michna que “ une Mitsva en attire une autre ”. Il est donc certain qu’en dispensant une bonne éducation, rapprochant les cœurs des enfants d’Israël de notre Père Qui se trouve dans les cieux, vous en viendrez à accomplir une autre Mitsva et non à connaître la chute morale, ce qu’à D.ieu ne plaise.
Cette idée est encore plus évidente en fonction de ce qu’explique le début du Torah Or, commentant le verset “ la Tsédaka confère l’élévation à une nation ”. On a donc(1), selon les termes de l’Admour Hazaken, “ un cerveau et un cœur mille fois plus affinés ”, c’est-à-dire très exactement mille fois, comme permet de l’établir la formulation du Midrach, selon laquelle “ mille enfants entament l’étude de la Loi Ecrite, cent…(2), un l’enseignera ”. Le début du Likouteï Torah sur trois Parachyot précise cette idée.
Néanmoins, l’affirmation selon laquelle on reçoit ainsi “ un cerveau et un cœur mille fois plus affinés ” souligne également la nécessité de fixer un temps pour l’étude de la Torah. C’est alors que l’on peut réussir, en une heure, ce qui, dans d’autres conditions, aurait rendu nécessaire mille heures.
Or, je suis convaincu que vous consacriez à l’étude de la Torah au moins le millième de votre temps, avant d’assumer vos fonctions pédagogiques. Vous pouvez donc en faire de même, ou bien encore plus, à l’heure actuelle. Et, rien ne résiste à la volonté.
J’ai été satisfait d’apprendre que votre épouse maintient un contact avec ses anciennes élèves. Ceci leur sera profitable, de différents points de vue. Nos Sages enseignent que “ le pauvre fait pour le riche(3) plus que ce que ce dernier fait pour lui(4) ”. Votre épouse y trouvera donc son compte également, de même que toute sa famille.
Avec ma bénédiction de réussite dans votre mission sacrée, dans vos préoccupations personnelles et dans celles de tous les membres de votre famille,
Notes
(1) En donnant cette Tsédaka.
(2) Accèdent à la Michna et, au final, un seul parviendra à l’enseigner.
(3) Qui lui donne de la Tsédaka.
(4) En la lui donnant.
26 Tamouz 5713,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Vous m’écrivez que vous constatez une chute de votre situation morale. Or, à n’en pas douter, les paroles des Sages sont vraies et ceux-ci tranchent, dans la Michna que “ une Mitsva en attire une autre ”. Il est donc certain qu’en dispensant une bonne éducation, rapprochant les cœurs des enfants d’Israël de notre Père Qui se trouve dans les cieux, vous en viendrez à accomplir une autre Mitsva et non à connaître la chute morale, ce qu’à D.ieu ne plaise.
Cette idée est encore plus évidente en fonction de ce qu’explique le début du Torah Or, commentant le verset “ la Tsédaka confère l’élévation à une nation ”. On a donc(1), selon les termes de l’Admour Hazaken, “ un cerveau et un cœur mille fois plus affinés ”, c’est-à-dire très exactement mille fois, comme permet de l’établir la formulation du Midrach, selon laquelle “ mille enfants entament l’étude de la Loi Ecrite, cent…(2), un l’enseignera ”. Le début du Likouteï Torah sur trois Parachyot précise cette idée.
Néanmoins, l’affirmation selon laquelle on reçoit ainsi “ un cerveau et un cœur mille fois plus affinés ” souligne également la nécessité de fixer un temps pour l’étude de la Torah. C’est alors que l’on peut réussir, en une heure, ce qui, dans d’autres conditions, aurait rendu nécessaire mille heures.
Or, je suis convaincu que vous consacriez à l’étude de la Torah au moins le millième de votre temps, avant d’assumer vos fonctions pédagogiques. Vous pouvez donc en faire de même, ou bien encore plus, à l’heure actuelle. Et, rien ne résiste à la volonté.
J’ai été satisfait d’apprendre que votre épouse maintient un contact avec ses anciennes élèves. Ceci leur sera profitable, de différents points de vue. Nos Sages enseignent que “ le pauvre fait pour le riche(3) plus que ce que ce dernier fait pour lui(4) ”. Votre épouse y trouvera donc son compte également, de même que toute sa famille.
Avec ma bénédiction de réussite dans votre mission sacrée, dans vos préoccupations personnelles et dans celles de tous les membres de votre famille,
Notes
(1) En donnant cette Tsédaka.
(2) Accèdent à la Michna et, au final, un seul parviendra à l’enseigner.
(3) Qui lui donne de la Tsédaka.
(4) En la lui donnant.