Lettre n° 2184
Par la grâce de D.ieu,
1er Mena’hem Av 5713,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
J’ai reçu, il y a quelques temps, vos salutations, transmises par le grand Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu et se consacre aux besoins communautaires, le Rav Elyahou Simpson(1). Celui-ci m’a fait part de vos actions positives, de l’influence que vous exercez sur votre entourage, afin de renforcer la Tradition d’Israël et l’esprit du Judaïsme.
Une action positive accomplie par un Juif est particulièrement précieuse, en tout lieu et en tout temps. Combien plus est-ce le cas à l’époque actuelle, alors que se multiplient les voiles, les obstacles, les entraves à tout ce qui est saint et pur. Le Ramban dit, dans une lettre, que “ plus l’on est sain, plus l’on peut se détruire ”. Une action positive a alors d’autant plus de valeur.
Il faut donc faire usage de toute possibilité d’agir ou de parler dans le but de renforcer la Torah et le Judaïsme. Combien plus est-ce le cas pour ceux qui appartiennent au groupe que D.ieu a choisi afin d’en faire des prêtres, Le servant dans la sainteté. Les paroles et les actions de ceux-là sont infiniment plus grandes.
Le moindre détail de ce qui concerne l’homme est un effet de la divine Providence. Or, il vous a été donné d’intervenir pour ce qui concerne la séparation(2), dans la synagogue. Il y a donc là une intervention particulière de la Providence pour que vous puissiez obtenir un tel résultat. Il est sûrement inutile de vous dire à quel point une telle séparation est importante.
Dans le Temple, en Erets Israël, on pouvait observer des miracles de ses propres yeux et la Michna constate que “ dix miracles étaient réalisés pour nos ancêtres, dans le Temple ”. Malgré cela, il fut nécessaire d’y prévoir une séparation entre les hommes et les femmes, comme le disent le traité Soukka et les lois du Temple, du Rambam. Combien plus doit-il en être ainsi, après la destruction du Temple, qui sera bientôt rebâti et à l’extérieur d’Erets Israël, dans une synagogue, qui n’est qu’un “ petit Sanctuaire ”, en particulier en notre génération orpheline. Une séparation, à la synagogue, est alors une nécessité absolue(3).
On a pu vérifier, dans la pratique, que les synagogues qui ont supprimé cette séparation ou en ont fait une trop petite, se sont ainsi engagées dans un processus qui les a conduites vers la chute, ce qu’à D.ieu ne plaise. Par la suite, un microphone y a été introduit pendant le Chabbat et les fêtes, ce qui constitue une transgression d’un Interdit de la Torah. Et, d’autres régressions seront encore assurément constatées.
Je ne souhaite pas en dire plus, car tout cela n’est pas à l’honneur d’Israël. Me basant sur l’affirmation de nos Sages selon laquelle “ on ne conseille l’empressement qu’à ceux qui possèdent par nature cette qualité ”, j’ai bon espoir que vous ferez usage de tous les moyens et de toutes les possibilités afin d’écarter la mauvaise initiative que serait la suppression de cette séparation , à la synagogue.
Vous expliquerez donc, bien qu’il s’agisse d’une évidence, que, lorsque l’on consulte un ministre, même s’il ne joue qu’un rôle modeste, même s’il s’agit de formuler devant lui la plus humble requête, il ne sied pas d’adopter un comportement allant à l’encontre de sa volonté, comme l’établissent la bienséance et la logique la plus élémentaire. Ceci nuirait à la cause de ce qu’il s’agit de lui demander.
Combien plus en est-il ainsi quand on s’adresse au Roi, Roi des rois, le Saint béni soit-Il, afin de solliciter santé, enfants et prospérité matérielle. Il est interdit et coupable d’avoir alors une attitude qui contrevient à la Parole de l’Eternel, D.ieu du monde.
Vous connaissez le dicton de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera : “ Un effort n’est jamais vain ”. Que D.ieu vous accorde donc la réussite. Ainsi, de manière aisée et agréable, vous assumerez la mission de D.ieu et cette synagogue restera une maison de prière pour D.ieu, dans laquelle seront exaucées les prières d’Israël.
Avec mes respects et ma bénédiction de réussite,
Notes
(1) Voir, à son propos, les lettres n°1951, 1974, 1994 et 2016.
(2) Entre les hommes et les femmes.
(3) Voir également, à ce propos, la lettre n°2165.
1er Mena’hem Av 5713,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
J’ai reçu, il y a quelques temps, vos salutations, transmises par le grand Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu et se consacre aux besoins communautaires, le Rav Elyahou Simpson(1). Celui-ci m’a fait part de vos actions positives, de l’influence que vous exercez sur votre entourage, afin de renforcer la Tradition d’Israël et l’esprit du Judaïsme.
Une action positive accomplie par un Juif est particulièrement précieuse, en tout lieu et en tout temps. Combien plus est-ce le cas à l’époque actuelle, alors que se multiplient les voiles, les obstacles, les entraves à tout ce qui est saint et pur. Le Ramban dit, dans une lettre, que “ plus l’on est sain, plus l’on peut se détruire ”. Une action positive a alors d’autant plus de valeur.
Il faut donc faire usage de toute possibilité d’agir ou de parler dans le but de renforcer la Torah et le Judaïsme. Combien plus est-ce le cas pour ceux qui appartiennent au groupe que D.ieu a choisi afin d’en faire des prêtres, Le servant dans la sainteté. Les paroles et les actions de ceux-là sont infiniment plus grandes.
Le moindre détail de ce qui concerne l’homme est un effet de la divine Providence. Or, il vous a été donné d’intervenir pour ce qui concerne la séparation(2), dans la synagogue. Il y a donc là une intervention particulière de la Providence pour que vous puissiez obtenir un tel résultat. Il est sûrement inutile de vous dire à quel point une telle séparation est importante.
Dans le Temple, en Erets Israël, on pouvait observer des miracles de ses propres yeux et la Michna constate que “ dix miracles étaient réalisés pour nos ancêtres, dans le Temple ”. Malgré cela, il fut nécessaire d’y prévoir une séparation entre les hommes et les femmes, comme le disent le traité Soukka et les lois du Temple, du Rambam. Combien plus doit-il en être ainsi, après la destruction du Temple, qui sera bientôt rebâti et à l’extérieur d’Erets Israël, dans une synagogue, qui n’est qu’un “ petit Sanctuaire ”, en particulier en notre génération orpheline. Une séparation, à la synagogue, est alors une nécessité absolue(3).
On a pu vérifier, dans la pratique, que les synagogues qui ont supprimé cette séparation ou en ont fait une trop petite, se sont ainsi engagées dans un processus qui les a conduites vers la chute, ce qu’à D.ieu ne plaise. Par la suite, un microphone y a été introduit pendant le Chabbat et les fêtes, ce qui constitue une transgression d’un Interdit de la Torah. Et, d’autres régressions seront encore assurément constatées.
Je ne souhaite pas en dire plus, car tout cela n’est pas à l’honneur d’Israël. Me basant sur l’affirmation de nos Sages selon laquelle “ on ne conseille l’empressement qu’à ceux qui possèdent par nature cette qualité ”, j’ai bon espoir que vous ferez usage de tous les moyens et de toutes les possibilités afin d’écarter la mauvaise initiative que serait la suppression de cette séparation , à la synagogue.
Vous expliquerez donc, bien qu’il s’agisse d’une évidence, que, lorsque l’on consulte un ministre, même s’il ne joue qu’un rôle modeste, même s’il s’agit de formuler devant lui la plus humble requête, il ne sied pas d’adopter un comportement allant à l’encontre de sa volonté, comme l’établissent la bienséance et la logique la plus élémentaire. Ceci nuirait à la cause de ce qu’il s’agit de lui demander.
Combien plus en est-il ainsi quand on s’adresse au Roi, Roi des rois, le Saint béni soit-Il, afin de solliciter santé, enfants et prospérité matérielle. Il est interdit et coupable d’avoir alors une attitude qui contrevient à la Parole de l’Eternel, D.ieu du monde.
Vous connaissez le dicton de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera : “ Un effort n’est jamais vain ”. Que D.ieu vous accorde donc la réussite. Ainsi, de manière aisée et agréable, vous assumerez la mission de D.ieu et cette synagogue restera une maison de prière pour D.ieu, dans laquelle seront exaucées les prières d’Israël.
Avec mes respects et ma bénédiction de réussite,
Notes
(1) Voir, à son propos, les lettres n°1951, 1974, 1994 et 2016.
(2) Entre les hommes et les femmes.
(3) Voir également, à ce propos, la lettre n°2165.