Lettre n° 2245
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A) Vous vous demandez quelle est la position du Rambam sur les Tefilin et les Mezouzot dont les textes ont été écrits dans le désordre. Il est clair qu’il les disqualifie, comme il le dit dans ses lois des Tefilin, chapitre 1, paragraphe 16.
Vous consulterez également les commentateurs du Rambam, le Tsafnat Paanéa’h, à cette référence, le Béer Hagola sur le Choul’han Arou’h, chapitre 32, paragraphe 23 et d’autres textes encore.
L’interprétation, difficile à accepter, du texte du Rambam que vous donnez dans votre lettre est donc inutile.
B) En effet, les lois que le Rambam énonce dans son Michné Torah émanent également du Yerouchalmi et du Me’hilta, y compris lorsque l’on n’en retrouve pas l’équivalent dans le Babli, dès lors que ce dernier n’exprime pas un avis contraire.
C) Pourquoi les Tefilin et les Mezouzot dont les textes ont été écrits dans le désordre sont-ils disqualifiés ?
Vous consulterez, à ce sujet, les responsa Tséma’h Tsédek, porte des additifs, paragraphe 3.
D) Cette disqualification provient-elle de la Torah ou est-elle une disposition de nos Sages ?
Vous consulterez, à ce sujet, les responsa du Radbaz, tome 1, chapitre 310, le Michbetsot Zahav, début du chapitre 32 et début du chapitre 34, le Tséma’h Tsédek et le Tsafnat Paanéa’h, à cette même référence, le Kesset Ha Sofer, chapitre 9, le Ot ‘Haïm, de l’auteur du Min’hat Eléazar, au début du chapitre 32 et les livres cités par le Meassef Le’hol Hama’hanot, à cette référence.
E) Concernant le Chabbat des bénédictions(1), j’ai appris, après la parution du Kountrass Ha Avoda(2), que l’on faisait effectivement usage de ce nom, dans plusieurs communautés de Pologne.
Dernier point, qui suscite, de ma part, le plus de passion, une bénédiction est toujours d’actualité. Puisse donc D.ieu faire que vous-même et votre épouse conduisiez votre fils Morde’haï, avec vos autres enfants, vers la Torah, le dais nuptial et les bonnes actions, en bonne santé et dans la largesse véritable,
Notes
(1) Voir, à ce propos, la lettre n°731, au paragraphe G).
(2) A la page 6, une note rédigée par le Rabbi dit, à ce sujet : “ On peut s’interroger sur le sens de cette expression ”. Voir, à ce propos, le Kovets Hearot Ou Biyourim, n°439, page 7.
A) Vous vous demandez quelle est la position du Rambam sur les Tefilin et les Mezouzot dont les textes ont été écrits dans le désordre. Il est clair qu’il les disqualifie, comme il le dit dans ses lois des Tefilin, chapitre 1, paragraphe 16.
Vous consulterez également les commentateurs du Rambam, le Tsafnat Paanéa’h, à cette référence, le Béer Hagola sur le Choul’han Arou’h, chapitre 32, paragraphe 23 et d’autres textes encore.
L’interprétation, difficile à accepter, du texte du Rambam que vous donnez dans votre lettre est donc inutile.
B) En effet, les lois que le Rambam énonce dans son Michné Torah émanent également du Yerouchalmi et du Me’hilta, y compris lorsque l’on n’en retrouve pas l’équivalent dans le Babli, dès lors que ce dernier n’exprime pas un avis contraire.
C) Pourquoi les Tefilin et les Mezouzot dont les textes ont été écrits dans le désordre sont-ils disqualifiés ?
Vous consulterez, à ce sujet, les responsa Tséma’h Tsédek, porte des additifs, paragraphe 3.
D) Cette disqualification provient-elle de la Torah ou est-elle une disposition de nos Sages ?
Vous consulterez, à ce sujet, les responsa du Radbaz, tome 1, chapitre 310, le Michbetsot Zahav, début du chapitre 32 et début du chapitre 34, le Tséma’h Tsédek et le Tsafnat Paanéa’h, à cette même référence, le Kesset Ha Sofer, chapitre 9, le Ot ‘Haïm, de l’auteur du Min’hat Eléazar, au début du chapitre 32 et les livres cités par le Meassef Le’hol Hama’hanot, à cette référence.
E) Concernant le Chabbat des bénédictions(1), j’ai appris, après la parution du Kountrass Ha Avoda(2), que l’on faisait effectivement usage de ce nom, dans plusieurs communautés de Pologne.
Dernier point, qui suscite, de ma part, le plus de passion, une bénédiction est toujours d’actualité. Puisse donc D.ieu faire que vous-même et votre épouse conduisiez votre fils Morde’haï, avec vos autres enfants, vers la Torah, le dais nuptial et les bonnes actions, en bonne santé et dans la largesse véritable,
Notes
(1) Voir, à ce propos, la lettre n°731, au paragraphe G).
(2) A la page 6, une note rédigée par le Rabbi dit, à ce sujet : “ On peut s’interroger sur le sens de cette expression ”. Voir, à ce propos, le Kovets Hearot Ou Biyourim, n°439, page 7.