Lettre n° 2263
Par la grâce de D.ieu,
12 Mar’hechvan 5714,
Brooklyn,
Au Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu
et se consacre aux besoins communautaires,
le Rav Chmouel Eléazar(1),
Je vous salue et vous bénis,
J’ai bien reçu vos lettres de la veille de la fête de Soukkot et du 4 Mar’hechvan. Mes propos seront introduits par une bénédiction et je vous souhaite donc Mazal Tov, à l’occasion de la naissance de votre fils. Il est sans doute déjà entré dans l’alliance de notre père Avraham(2). De la même façon, il sera conduit vers la Torah, le dais nuptial et les bonnes actions. Vous et votre épouse concevrez de lui beaucoup de satisfaction ‘hassidique.
Nos parutions ont été adressées au rédacteur du Hamodya et, avec l’aide de D.ieu, elles le seront encore, à l’avenir. Malgré cela, vous serez vous-même vigilant et vous vous assurerez que ce qui concerne le public fasse effectivement l’objet d’une diffusion(3). J’ai demandé à mon secrétariat d’ajouter votre nom à la liste des destinataires de nos fascicules.
La Torah considère que, chaque fois qu’un enfant peut être sauvé d’une éducation impie et en recevoir une qui lui présente les Mitsvot de la meilleure façon qui soit, tout doit être mis en œuvre pour obtenir un tel résultat. Et, si celui-ci n’est pas possible, il faut, à tout le moins, lui donner une éducation basée sur le Choul’han Arou’h, même si l’on ne dépasse pas la ligne de la Loi. Le strict minimum est de transmettre au moins les valeurs fondamentales et, là encore, il est nécessaire de sauver un enfant, afin qu’il ne s’assimile pas parmi les nations et ne reçoive pas une éducation impie, ce qu’à D.ieu ne plaise.
Si quelqu’un se demande pourquoi il doit s’encombrer de telles préoccupations, si, après avoir eu un tel enfant sous sa responsabilité, il l’abandonne par crainte de ce que les autres penseront, on peut considérer qu’il est à l’origine de l’éducation antireligieuse que recevra cet enfant, bien plus qu’il le pousse vers elle de ses propres mains.
On sait que l’un de nos maîtres répondait par écrit à ceux qui l’interrogeaient, y compris à ‘Hol Hamoed(4). Il disait, en effet : “ Est-ce parce que j’entends accomplir la Mitsva d’une meilleure façon que je dois mettre de côté ce qui est fondamental pour mon prochain ? ”. Il est clair que l’on ne peut pas causer la perte d’une âme juive pour des considérations politiques.
Or, il s’agit, en l’occurrence, de centaines, de milliers de Juifs, bien plus, d’élèves dont la responsabilité vous avait déjà été confiée. Les directeurs d’école doivent faire tout ce qui est en leur pouvoir pour que ceux-ci restent, au moins, fidèles à leur foi, même s’ils n’ont pas le pouvoir d’en faire des ‘Hassidim ou tout au moins, s’ils ne sont pas des ‘Hassidim, des Juifs pratiquant les Mitsvot de la meilleure façon.
Notes
(1) Le Rav C. E. Chaoulsohn.
(2) A été circoncis.
(3) Dans ce journal.
(4) Bien qu’il soit alors préférable de s’abstenir d’écrire.
12 Mar’hechvan 5714,
Brooklyn,
Au Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu
et se consacre aux besoins communautaires,
le Rav Chmouel Eléazar(1),
Je vous salue et vous bénis,
J’ai bien reçu vos lettres de la veille de la fête de Soukkot et du 4 Mar’hechvan. Mes propos seront introduits par une bénédiction et je vous souhaite donc Mazal Tov, à l’occasion de la naissance de votre fils. Il est sans doute déjà entré dans l’alliance de notre père Avraham(2). De la même façon, il sera conduit vers la Torah, le dais nuptial et les bonnes actions. Vous et votre épouse concevrez de lui beaucoup de satisfaction ‘hassidique.
Nos parutions ont été adressées au rédacteur du Hamodya et, avec l’aide de D.ieu, elles le seront encore, à l’avenir. Malgré cela, vous serez vous-même vigilant et vous vous assurerez que ce qui concerne le public fasse effectivement l’objet d’une diffusion(3). J’ai demandé à mon secrétariat d’ajouter votre nom à la liste des destinataires de nos fascicules.
La Torah considère que, chaque fois qu’un enfant peut être sauvé d’une éducation impie et en recevoir une qui lui présente les Mitsvot de la meilleure façon qui soit, tout doit être mis en œuvre pour obtenir un tel résultat. Et, si celui-ci n’est pas possible, il faut, à tout le moins, lui donner une éducation basée sur le Choul’han Arou’h, même si l’on ne dépasse pas la ligne de la Loi. Le strict minimum est de transmettre au moins les valeurs fondamentales et, là encore, il est nécessaire de sauver un enfant, afin qu’il ne s’assimile pas parmi les nations et ne reçoive pas une éducation impie, ce qu’à D.ieu ne plaise.
Si quelqu’un se demande pourquoi il doit s’encombrer de telles préoccupations, si, après avoir eu un tel enfant sous sa responsabilité, il l’abandonne par crainte de ce que les autres penseront, on peut considérer qu’il est à l’origine de l’éducation antireligieuse que recevra cet enfant, bien plus qu’il le pousse vers elle de ses propres mains.
On sait que l’un de nos maîtres répondait par écrit à ceux qui l’interrogeaient, y compris à ‘Hol Hamoed(4). Il disait, en effet : “ Est-ce parce que j’entends accomplir la Mitsva d’une meilleure façon que je dois mettre de côté ce qui est fondamental pour mon prochain ? ”. Il est clair que l’on ne peut pas causer la perte d’une âme juive pour des considérations politiques.
Or, il s’agit, en l’occurrence, de centaines, de milliers de Juifs, bien plus, d’élèves dont la responsabilité vous avait déjà été confiée. Les directeurs d’école doivent faire tout ce qui est en leur pouvoir pour que ceux-ci restent, au moins, fidèles à leur foi, même s’ils n’ont pas le pouvoir d’en faire des ‘Hassidim ou tout au moins, s’ils ne sont pas des ‘Hassidim, des Juifs pratiquant les Mitsvot de la meilleure façon.
Notes
(1) Le Rav C. E. Chaoulsohn.
(2) A été circoncis.
(3) Dans ce journal.
(4) Bien qu’il soit alors préférable de s’abstenir d’écrire.