Lettre n° 2269
Par la grâce de D.ieu,
18 Mar’hechvan 5714,
Brooklyn,
Au jeune homme, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu
et assume une mission sacrée, le Rav ‘Haïm(1),
Je vous salue et vous bénis,
J’ai reçu avec plaisir votre lettre dans laquelle vous me dites que vous vous êtes installé à Boston, que vous enseignez à la Yechiva(2) et également hors de celle-ci. J’ai été satisfait de constater que vous ne vous contentez pas d’assumer la mission qui vous est confiée. Vous redoublez d’ardeur et recherchez d’autres centres d’activité, afin de faire pleinement usage de vos forces et d’influencer votre entourage.
Vous savez que l’expression employée par nos Sages, en différents textes, est “ se consacrer(3) à la Torah ”. Mon beau-père, le Rabbi, donne, à ce sujet, l’explication suivante. Lorsque quelqu’un possède un commerce qui lui fournit sa subsistance matérielle, il n’attend pas que l’on vienne le voir et qu’on le sollicite. Il recherche lui-même, jour et nuit, le moyen de prospérer et de connaître la largesse.
Or, il en est de même lorsque l’on se “ consacre ” à la Torah et au Judaïsme, en général. Il faut chercher et trouver, avec l’effort qui convient, le moyen d’assurer sa subsistance morale. Et l’Attribut du bien est plus fort…(4). C’est donc de cette manière que vous obtiendrez la bénédiction et la réussite, afin d’assurer votre subsistance matérielle, en particulier et de satisfaire toutes vos préoccupations personnelles, en général.
Je suis surpris que vous ne parliez pas des réunions d’enfants, pendant le Chabbat(5). Celles-ci existent sans doute, dans votre endroit. Si ce n’est pas le cas, il serait bon de les instaurer, de la manière qui convient et en les développant.
Vous précisez, dans votre lettre, que vous enseignez le Eïn Yaakov, à la synagogue. Il serait bon d’y instaurer un cours sur les lois usuelles(6), par exemple celles de l’abrégé du Choul’han Arou’h ou bien celles qui sont présentées dans le Dére’h ‘Haïm du Gaon de Lissa. Ces lois sont également imprimées dans différents rituels de prière, par exemple le Sidour avec le Chaar Ha Collel ou le Sidour Chneï Lou’hot Haberit.
Avec ma bénédiction de réussite dans votre mission sacrée et afin que vous vous installiez de manière positive, très prochainement,
N. B. : Vous voudrez bien transmettre mes salutations à votre ami, le jeune homme, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu, Morde’haï(7). Je suis surpris de n’avoir aucune nouvelle de lui, depuis votre départ.
Notes
(1) Le Rav H. Ciment, de Boston. Voir, à son propos, les lettres n°2493 et 2620.
(2) De cette ville.
(3) Que l’on pourrait également traduire par “ faire son activité, son métier, son commerce de l’étude de la Torah ”.
(4) Que celui du malheur.
(5) Voir, à ce sujet, la lettre n°2493.
(6) Voir, à ce sujet, la lettre n°2456.
(7) Le Rav Morde’haï Scharfstein.
18 Mar’hechvan 5714,
Brooklyn,
Au jeune homme, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu
et assume une mission sacrée, le Rav ‘Haïm(1),
Je vous salue et vous bénis,
J’ai reçu avec plaisir votre lettre dans laquelle vous me dites que vous vous êtes installé à Boston, que vous enseignez à la Yechiva(2) et également hors de celle-ci. J’ai été satisfait de constater que vous ne vous contentez pas d’assumer la mission qui vous est confiée. Vous redoublez d’ardeur et recherchez d’autres centres d’activité, afin de faire pleinement usage de vos forces et d’influencer votre entourage.
Vous savez que l’expression employée par nos Sages, en différents textes, est “ se consacrer(3) à la Torah ”. Mon beau-père, le Rabbi, donne, à ce sujet, l’explication suivante. Lorsque quelqu’un possède un commerce qui lui fournit sa subsistance matérielle, il n’attend pas que l’on vienne le voir et qu’on le sollicite. Il recherche lui-même, jour et nuit, le moyen de prospérer et de connaître la largesse.
Or, il en est de même lorsque l’on se “ consacre ” à la Torah et au Judaïsme, en général. Il faut chercher et trouver, avec l’effort qui convient, le moyen d’assurer sa subsistance morale. Et l’Attribut du bien est plus fort…(4). C’est donc de cette manière que vous obtiendrez la bénédiction et la réussite, afin d’assurer votre subsistance matérielle, en particulier et de satisfaire toutes vos préoccupations personnelles, en général.
Je suis surpris que vous ne parliez pas des réunions d’enfants, pendant le Chabbat(5). Celles-ci existent sans doute, dans votre endroit. Si ce n’est pas le cas, il serait bon de les instaurer, de la manière qui convient et en les développant.
Vous précisez, dans votre lettre, que vous enseignez le Eïn Yaakov, à la synagogue. Il serait bon d’y instaurer un cours sur les lois usuelles(6), par exemple celles de l’abrégé du Choul’han Arou’h ou bien celles qui sont présentées dans le Dére’h ‘Haïm du Gaon de Lissa. Ces lois sont également imprimées dans différents rituels de prière, par exemple le Sidour avec le Chaar Ha Collel ou le Sidour Chneï Lou’hot Haberit.
Avec ma bénédiction de réussite dans votre mission sacrée et afin que vous vous installiez de manière positive, très prochainement,
N. B. : Vous voudrez bien transmettre mes salutations à votre ami, le jeune homme, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu, Morde’haï(7). Je suis surpris de n’avoir aucune nouvelle de lui, depuis votre départ.
Notes
(1) Le Rav H. Ciment, de Boston. Voir, à son propos, les lettres n°2493 et 2620.
(2) De cette ville.
(3) Que l’on pourrait également traduire par “ faire son activité, son métier, son commerce de l’étude de la Torah ”.
(4) Que celui du malheur.
(5) Voir, à ce sujet, la lettre n°2493.
(6) Voir, à ce sujet, la lettre n°2456.
(7) Le Rav Morde’haï Scharfstein.