Lettre n° 2290

Par la grâce de D.ieu,
9 Kislev 5714,
Brooklyn,

Je vous salue et vous bénis,

J’ai bien reçu votre lettre du 4 Kislev et, conformément à votre demande, je donnerai lecture de la demande de bénédiction qu’elle contient près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera.

Il est sûrement inutile d’expliquer à quelqu’un comme vous le dicton de mon beau-père, le Rabbi, selon lequel la bénédiction(1) est comme la pluie(2), qui est utile seulement après que l’on ait labouré et semé(3).

Il en est de même pour une demande de bénédiction, supposant l’attachement entre celui qui formule la requête et celui à qui elle est présentée(4). Vous avez émis le désir et la volonté que la vôtre soit lue devant le tombeau de mon beau-père, le Rabbi. Vous devez donc fixer un temps pour étudier son enseignement, qui a été largement diffusé, ces dernières années, sous la forme de différents fascicules et livres que l’on peut trouver également dans la ville sainte de Jérusalem(5), chez les ‘Hassidim et à la Yechiva(6).

Ce mois est particulièrement propice pour tout cela. C’est celui de la libération de l’Admour Hazaken, fondateur de la ‘Hassidout ‘Habad et également le début de la diffusion de la ‘Hassidout, de manière large, avec des explications accessibles à la rationalité humaine.

Il en résulte qu’il est nécessaire d’étudier cet enseignement, jusqu’à le saisir parfaitement, par toutes les forces de son intellect, non seulement celui de l’âme divine, mais également celui de l’âme animale. Et, vous connaissez l’affirmation de nos Sages selon laquelle “ D.ieu exige uniquement en fonction des forces qu’Il accorde ”.

Avec ma bénédiction,

Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,

Notes

(1) Accordée par un Rabbi.
(2) Voir, à ce sujet, les lettres n°1373 et 2313.
(3) Introduit son propre effort.
(4) En l’occurrence, le Rabbi lui-même.
(5) Où réside le destinataire de cette lettre.
(6) La Yechiva Torat Emet, de Jérusalem.