Lettre n° 2337

Par la grâce de D.ieu,
8 Tévet 5714,
Brooklyn,

Je vous salue et vous bénis,

J’ai pris connaissance avec effroi de ce qui s’est passé(1). Vous devez l’aider à atteindre la Techouva. Mais, il faut prendre des précautions aux deux extrémités(2). Il ne doit pas, de cette façon, penser que ce qui s’est passé n’est pas si grave. Néanmoins, la Techouva doit être à sa portée(3).

Il ne faut pas serrer la bride plus que de mesure, mais il faut lui préciser que l’on n’applique pas à son cas toute la sévérité qui eut été nécessaire car celui qui se consacre à l’étude de la Torah(4) ne doit pas être physiquement affaibli, ce qui aurait pour effet de réduire son étude et son ardeur. Iguéret Hatechouva explique brièvement tout cela, de même que de nombreux autres livres.

Dans l’attente de vos bonnes nouvelles,

Notes

(1) La faute commise par quelqu’un qui a émis de la semence en pure perte.
(2) Ne pas le conduire à penser que sa faute est irrémédiable et ne pas lui faire croire qu’elle n’est pas grave.
(3) Voir, à ce sujet, la lettre n°2503.
(4) Vraisemblablement dans le cadre d’une Yechiva.