Lettre n° 2352

Par la grâce de D.ieu,
17 Tévet 5714,
Brooklyn,

Je vous bénis et vous salue,

J’ai bien reçu votre lettre du 20/11, dans laquelle vous évoquez votre situation commerciale et l’état de santé de votre mari. Comme vous me le demandez, je mentionnerai votre nom près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera.

Néanmoins, je me dois de marquer ma surprise. A différentes reprises, vous m’avez parlé avec amertume de la nécessité de trouver un bon parti pour votre fille. Votre attitude était alors pessimiste. Or, D.ieu a réalisé un miracle pour vous et votre fille a effectivement trouvé un bon parti. Mais, vous ne dites pas un mot à ce sujet !

Il y a pourtant bien là le bonheur de votre fille, pour tout le reste de sa vie, c’est-à-dire également le vôtre et celui de votre mari. Lorsque l’on observe des bienfaits de D.ieu auquel on ne s’attendait pas, on doit, avant toute autre chose, Lui rendre grâce, du fond de son cœur. C’est ensuite seulement que l’on peut se plaindre du reste, de ce qui n’est pas encore ce qu’il devrait être.

Bien évidemment, je ne veux pas dire que tout doit aller lentement, car D.ieu souhaite donner à un Juif ce dont il a besoin. Il ne désire pas échanger un bien contre un autre. Pour autant, on doit observer ce que D.ieu réalise pour un Juif et, en Le louant pour les miracles qu’Il a accomplis jusqu’à maintenant, en donnant à ces louanges une expression concrète dans le domaine de la Torah et des Mitsvot, on peut obtenir, encore plus rapidement, d’autres bénédictions célestes.

Que D.ieu vous vienne en aide afin que vous puissiez m’annoncer de bonnes nouvelles de vous-même, de votre mari et de tous les vôtres.

Avec ma bénédiction,

Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,