Lettre n° 2354
Par la grâce de D.ieu,
18 Tévet 5714,
Brooklyn,
Au distingué ‘Hassid qui craint D.ieu
et se consacre aux besoins communautaires,
le Rav David(1),
Je vous salue et vous bénis,
A) Je mentionnerai le nom de celui que vous citez, lorsque je me trouverai près du tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, afin qu’il ait une prompte guérison. A l’occasion, vous essayerez de déterminer si sa naissance a été pure(2).
On peut avancer, pour en comprendre l’intérêt, la comparaison suivante. Quand on vient consulter un avocat ou un médecin, on doit lui décrire la situation telle qu’elle est. Si on ne le fait pas, on cause du tort à la personne qui pose la question et l’on agit à l’encontre la raison. Il en va de même pour ce qui fait l’objet de notre propos(3).
De plus, vous expliquerez aux parents de cet enfant que mon intention, en posant cette question, n’est nullement de mettre en éveil la rigueur divine, ce qu’à D.ieu ne plaise. En fait, le traitement doit être adapté à la situation et aux raisons qui sont à l’origine de ce qui se passe actuellement.
De fait, la médecine établit que le praticien compétent est celui qui guérit non seulement les symptômes, mais aussi les causes. En affaiblissant seulement les effets, on n’obtient qu’un soulagement éphémère, car les raisons de l’affection subsistent, comme auparavant. Il est inutile d’en dire plus.
B) J’ai été particulièrement satisfait d’apprendre que, lorsque vous rencontrez des Juifs, vous leur rappelez leurs origines. Et, j’ai été encore plus heureux que vous ayez eu l’occasion de constater à quel point vos paroles ont de l’effet.
Tous n’ont pas le mérite d’observer, immédiatement ou même rapidement, le fruit de leurs efforts. Ceci montre bien que non seulement votre intention mais également vos actions sont agréées. D.ieu vous vient donc en aide et Il vous ajoute des forces, afin de multiplier vos actions.
C) Dernier point, qui suscite le plus d’intérêt, je constate que vous venez d’avoir soixante ans, que votre anniversaire a été célébré, que vos collègues reconnaissent votre valeur et vos accomplissements. Puisse donc D.ieu faire que vous continuiez, pendant de nombreuses années à rapprocher le cœur des enfants d’Israël de notre Père Qui se trouve dans les cieux. Vous le ferez en bonne santé et avec largesse d’esprit.
Avec ma bénédiction pour de longs jours et de bonnes années qui seront, selon le dicton(4) de mon beau-père, le Rabbi, bonnes dans toutes les acceptations de ce terme.
Je vous joins une copie du discours ‘hassidique(5) et de ma lettre adressée à tous(6) à l’occasion de la fête de la libération du 19 Kislev. Son contenu est actuel tout au long de l’année. Elle vous intéressera sûrement et vous sera utile pour votre travail.
J’ai été satisfait de voir que vous éditez des recueils de propos de nos Sages. Sans doute y ajouterez-vous également les recueils qui conviennent pour la santé spirituelle, celle de l’âme. Les huit chapitres du Rambam soulignent à quel point elle est comparable à la santé physique. Tout dernièrement, les médecins eux-mêmes accordent une importance de plus en plus grande aux sciences de l’esprit et de ses propriétés, pour pouvoir obtenir la santé physique.
Voici des références et un recueil de propos de nos Sages relatifs à la médecine, qui figurent dans le Talmud. Je me souviens d’avoir vu, il y a quelques années, un recueil spécifique sur ce sujet, dont l’auteur s’appelait Heilpern. De même, le livre intitulé “ le Talmud et les sciences du monde ”, du Rav Kamelhor, vous intéressera sûrement. Ce dernier ouvrage évoque toutes les sciences à la fois. Les deux auteurs étaient, semble-t-il, des personnes craignant D.ieu.
Notes
(1) Le Rav D. Helman. Voir, à son sujet, la lettre n°689.
(2) Si ces parents respectaient les lois de la pureté familiale. Voir, à ce sujet, la lettre n°2424.
(3) Pour solliciter la bénédiction du précédent Rabbi, il faut lui fournir ces détails.
(4) Voir, à ce propos, la lettre n°2268.
(5) Il s’agit du discours intitulé “ Il a libéré mon âme dans la paix ”, prononcé en 5704-1944, par le précédent Rabbi.
(6) Il s’agit de la lettre n°2292.
18 Tévet 5714,
Brooklyn,
Au distingué ‘Hassid qui craint D.ieu
et se consacre aux besoins communautaires,
le Rav David(1),
Je vous salue et vous bénis,
A) Je mentionnerai le nom de celui que vous citez, lorsque je me trouverai près du tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, afin qu’il ait une prompte guérison. A l’occasion, vous essayerez de déterminer si sa naissance a été pure(2).
On peut avancer, pour en comprendre l’intérêt, la comparaison suivante. Quand on vient consulter un avocat ou un médecin, on doit lui décrire la situation telle qu’elle est. Si on ne le fait pas, on cause du tort à la personne qui pose la question et l’on agit à l’encontre la raison. Il en va de même pour ce qui fait l’objet de notre propos(3).
De plus, vous expliquerez aux parents de cet enfant que mon intention, en posant cette question, n’est nullement de mettre en éveil la rigueur divine, ce qu’à D.ieu ne plaise. En fait, le traitement doit être adapté à la situation et aux raisons qui sont à l’origine de ce qui se passe actuellement.
De fait, la médecine établit que le praticien compétent est celui qui guérit non seulement les symptômes, mais aussi les causes. En affaiblissant seulement les effets, on n’obtient qu’un soulagement éphémère, car les raisons de l’affection subsistent, comme auparavant. Il est inutile d’en dire plus.
B) J’ai été particulièrement satisfait d’apprendre que, lorsque vous rencontrez des Juifs, vous leur rappelez leurs origines. Et, j’ai été encore plus heureux que vous ayez eu l’occasion de constater à quel point vos paroles ont de l’effet.
Tous n’ont pas le mérite d’observer, immédiatement ou même rapidement, le fruit de leurs efforts. Ceci montre bien que non seulement votre intention mais également vos actions sont agréées. D.ieu vous vient donc en aide et Il vous ajoute des forces, afin de multiplier vos actions.
C) Dernier point, qui suscite le plus d’intérêt, je constate que vous venez d’avoir soixante ans, que votre anniversaire a été célébré, que vos collègues reconnaissent votre valeur et vos accomplissements. Puisse donc D.ieu faire que vous continuiez, pendant de nombreuses années à rapprocher le cœur des enfants d’Israël de notre Père Qui se trouve dans les cieux. Vous le ferez en bonne santé et avec largesse d’esprit.
Avec ma bénédiction pour de longs jours et de bonnes années qui seront, selon le dicton(4) de mon beau-père, le Rabbi, bonnes dans toutes les acceptations de ce terme.
Je vous joins une copie du discours ‘hassidique(5) et de ma lettre adressée à tous(6) à l’occasion de la fête de la libération du 19 Kislev. Son contenu est actuel tout au long de l’année. Elle vous intéressera sûrement et vous sera utile pour votre travail.
J’ai été satisfait de voir que vous éditez des recueils de propos de nos Sages. Sans doute y ajouterez-vous également les recueils qui conviennent pour la santé spirituelle, celle de l’âme. Les huit chapitres du Rambam soulignent à quel point elle est comparable à la santé physique. Tout dernièrement, les médecins eux-mêmes accordent une importance de plus en plus grande aux sciences de l’esprit et de ses propriétés, pour pouvoir obtenir la santé physique.
Voici des références et un recueil de propos de nos Sages relatifs à la médecine, qui figurent dans le Talmud. Je me souviens d’avoir vu, il y a quelques années, un recueil spécifique sur ce sujet, dont l’auteur s’appelait Heilpern. De même, le livre intitulé “ le Talmud et les sciences du monde ”, du Rav Kamelhor, vous intéressera sûrement. Ce dernier ouvrage évoque toutes les sciences à la fois. Les deux auteurs étaient, semble-t-il, des personnes craignant D.ieu.
Notes
(1) Le Rav D. Helman. Voir, à son sujet, la lettre n°689.
(2) Si ces parents respectaient les lois de la pureté familiale. Voir, à ce sujet, la lettre n°2424.
(3) Pour solliciter la bénédiction du précédent Rabbi, il faut lui fournir ces détails.
(4) Voir, à ce propos, la lettre n°2268.
(5) Il s’agit du discours intitulé “ Il a libéré mon âme dans la paix ”, prononcé en 5704-1944, par le précédent Rabbi.
(6) Il s’agit de la lettre n°2292.