Lettre n° 2355
Par la grâce de D.ieu,
19 Tévet 5714,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
J’ai appris avec peine le décès de votre père, distingué ‘Hassid, craignant D.ieu, qui reposera en paix. Puisse son âme s’enrouler dans le faisceau de la vie.
D.ieu vous consolera parmi les endeuillés de Sion et de Jérusalem.
Puissiez-vous, à l’avenir, ne plus connaître la douleur et la peine, ce qu’à D.ieu ne plaise. Vous ne recevrez que le bien, toujours et tous les jours.
Votre père était attaché au mouvement Loubavitch et il priait avec un Sidour selon le rite du Ari Zal. Or, le plus grand plaisir que peut éprouver un défunt est de constater la continuité de ce qu’il a accompli, en particulier par l’intermédiaire de son fils, qui est “ la hanche de son père ”.
Il serait donc bon que vous adoptiez ces pratiques, dans toute la mesure du possible. Votre Sidour sera donc celui du Ari Zal et, bien plus, vous entreprendrez de telles actions, qui causeront du plaisir au défunt. Ainsi, enseignent nos Sages, “ lorsque sa descendance est en vie, il est lui-même encore en vie ”. Ceci fait disparaître les éloges funèbres prononcées, les préparatifs funéraires(1), l’enterrement, comme le dit le traité Taanit 5b.
Avec ma bénédiction,
N. B. : Vous connaissez sans doute les responsa relatives au changement de rite dans la prière. A certaines conditions, on peut effectivement adopter le rite du Ari Zal. A l’opposé, il est plus difficile d’abandonner ce dernier pour un autre rite.
On peut citer, à ce sujet, les responsa du Rachdam Ora’h ‘Haïm, chapitre 35, Divreï ‘Haïm, tome 2, chapitre 8, qui explique ce que disent les responsa du ‘Hatam Sofer, Ora’h ‘Haïm, chapitre 15 et 16, les responsa Beth Ha Yotser, chapitre 8, qui commentent le Divreï ‘Haïm en répondant aux questions du Maharam Shik, Ora’h ‘Haïm, chapitre 43, les responsa Min’hat Eléazar, tome 1, chapitre 11, le Chireï Min’ha, tome 2, chapitre 3 et le Peri Ha Sadé, tome 2.
Notes
(1) Textuellement, l’embaumement. Cet enseignement de nos Sages concerne, en effet, Yossef qui fut embaumé en Egypte.
(2) Voir, à ce sujet, le Likouteï Si’hot, tome 14, page 226, tome 19, page 455 et le Kovets Yagdil Torah, édité à New York, n°32, paragraphes 32, 39 et 40.
19 Tévet 5714,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
J’ai appris avec peine le décès de votre père, distingué ‘Hassid, craignant D.ieu, qui reposera en paix. Puisse son âme s’enrouler dans le faisceau de la vie.
D.ieu vous consolera parmi les endeuillés de Sion et de Jérusalem.
Puissiez-vous, à l’avenir, ne plus connaître la douleur et la peine, ce qu’à D.ieu ne plaise. Vous ne recevrez que le bien, toujours et tous les jours.
Votre père était attaché au mouvement Loubavitch et il priait avec un Sidour selon le rite du Ari Zal. Or, le plus grand plaisir que peut éprouver un défunt est de constater la continuité de ce qu’il a accompli, en particulier par l’intermédiaire de son fils, qui est “ la hanche de son père ”.
Il serait donc bon que vous adoptiez ces pratiques, dans toute la mesure du possible. Votre Sidour sera donc celui du Ari Zal et, bien plus, vous entreprendrez de telles actions, qui causeront du plaisir au défunt. Ainsi, enseignent nos Sages, “ lorsque sa descendance est en vie, il est lui-même encore en vie ”. Ceci fait disparaître les éloges funèbres prononcées, les préparatifs funéraires(1), l’enterrement, comme le dit le traité Taanit 5b.
Avec ma bénédiction,
N. B. : Vous connaissez sans doute les responsa relatives au changement de rite dans la prière. A certaines conditions, on peut effectivement adopter le rite du Ari Zal. A l’opposé, il est plus difficile d’abandonner ce dernier pour un autre rite.
On peut citer, à ce sujet, les responsa du Rachdam Ora’h ‘Haïm, chapitre 35, Divreï ‘Haïm, tome 2, chapitre 8, qui explique ce que disent les responsa du ‘Hatam Sofer, Ora’h ‘Haïm, chapitre 15 et 16, les responsa Beth Ha Yotser, chapitre 8, qui commentent le Divreï ‘Haïm en répondant aux questions du Maharam Shik, Ora’h ‘Haïm, chapitre 43, les responsa Min’hat Eléazar, tome 1, chapitre 11, le Chireï Min’ha, tome 2, chapitre 3 et le Peri Ha Sadé, tome 2.
Notes
(1) Textuellement, l’embaumement. Cet enseignement de nos Sages concerne, en effet, Yossef qui fut embaumé en Egypte.
(2) Voir, à ce sujet, le Likouteï Si’hot, tome 14, page 226, tome 19, page 455 et le Kovets Yagdil Torah, édité à New York, n°32, paragraphes 32, 39 et 40.