Lettre n° 2385
Par la grâce de D.ieu,
4 Chevat 5714,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
On m’a parlé de votre état de santé et des conséquences de l’opération que vous avez subie à l’œil, D.ieu merci, avec succès(1). Puisse D.ieu faire que vous alliez de mieux en mieux, que vous redoubliez d’ardeur à la Torah et au service de D.ieu. En effet, “ avoir un corps intègre et en bonne santé fait partie des voies de D.ieu ”(2).
Vous avez sans doute connaissance du dicton du Baal Chem Tov selon lequel tout événement qui survient à l’homme, tout ce qu’il voit et entend, recèle un enseignement sur la manière dont il doit servir le Créateur. Combien plus est-ce le cas quand il s’agit d’un événement fondamental, ce qui est bien le cas, en l’occurrence, puisque l’acuité visuelle est l’une des fonctions les plus essentielles du corps humain.
La Hala’ha, dans la partie révélée de la Torah, en retient le principe également. C’est pour cela que, selon un avis, seul celui qui voit est tenu à l’accomplissement de toutes les Mitsvot, dès lors qu’en pareil cas, il possède pleinement la vie. Vous savez également que les Sages, pour désigner la vision, parlent du “ luminaire des yeux de l’homme ”. Or, chaque expression qu’ils emploient est particulièrement précise. En effet, chaque mot de notre sainte Torah doit avoir été donné à Moché sur le mont Sinaï, comme l’affirme le Rambam, dans ses lois de la Techouva, chapitre 3, paragraphe 8.
Il est dit : “ voici la Torah de l’homme ”(3). D.ieu consulta la Torah pour créer le grand monde et Il en fit de même pour l’homme, que nos Sages qualifient aussi de “ petit monde ”, dans le Midrach Tan’houma, au début de la Parchat Pekoudeï, le Tikouneï Zohar, Tikoun 69, page 100b et d’autres textes encore.
Tout comme il est “ un luminaire des yeux de l’homme ”, il est aussi un “ luminaire de la Torah ”. Selon l’expression du début du Midrach E’ha Rabba, “ le luminaire qu’elle contient ramène vers le bien ”. Il correspond à sa partie cachée, sa dimension ésotérique, permettant d’accéder à l’amour et la crainte de D.ieu. Nos Sages l’expliquent au traité Chabbat 31a et l’Admour Hazaken le dit également, dans son Likouteï Torah, à la fin de la Parchat Vaykra.
En ces dernières générations, la partie profonde de la Torah s’est révélée à travers la ‘Hassidout, que chacun peut comprendre aisément, comme l’explique mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, dans son Kountrass Limoud Ha ‘Hassidout.
Mon but n’est pas de faire des discours, mais bien de vous inviter à l’action concrète. Vous devez prendre la ferme résolution de vous fixer, désormais, une étude de la ‘Hassidout. Cette décision hâtera la guérison de vos yeux, de sorte que vous pourrez la mettre en pratique(4) au plus vite.
Avec ma bénédiction de prompte guérison,
Notes
(1) Voir, à ce sujet, la lettre n°2137.
(2) Selon les termes du Rambam.
(3) Tout ce qui existe dans la Torah se reflète dans l’homme.
(4) La décision, après avoir recouvré la vision.
4 Chevat 5714,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
On m’a parlé de votre état de santé et des conséquences de l’opération que vous avez subie à l’œil, D.ieu merci, avec succès(1). Puisse D.ieu faire que vous alliez de mieux en mieux, que vous redoubliez d’ardeur à la Torah et au service de D.ieu. En effet, “ avoir un corps intègre et en bonne santé fait partie des voies de D.ieu ”(2).
Vous avez sans doute connaissance du dicton du Baal Chem Tov selon lequel tout événement qui survient à l’homme, tout ce qu’il voit et entend, recèle un enseignement sur la manière dont il doit servir le Créateur. Combien plus est-ce le cas quand il s’agit d’un événement fondamental, ce qui est bien le cas, en l’occurrence, puisque l’acuité visuelle est l’une des fonctions les plus essentielles du corps humain.
La Hala’ha, dans la partie révélée de la Torah, en retient le principe également. C’est pour cela que, selon un avis, seul celui qui voit est tenu à l’accomplissement de toutes les Mitsvot, dès lors qu’en pareil cas, il possède pleinement la vie. Vous savez également que les Sages, pour désigner la vision, parlent du “ luminaire des yeux de l’homme ”. Or, chaque expression qu’ils emploient est particulièrement précise. En effet, chaque mot de notre sainte Torah doit avoir été donné à Moché sur le mont Sinaï, comme l’affirme le Rambam, dans ses lois de la Techouva, chapitre 3, paragraphe 8.
Il est dit : “ voici la Torah de l’homme ”(3). D.ieu consulta la Torah pour créer le grand monde et Il en fit de même pour l’homme, que nos Sages qualifient aussi de “ petit monde ”, dans le Midrach Tan’houma, au début de la Parchat Pekoudeï, le Tikouneï Zohar, Tikoun 69, page 100b et d’autres textes encore.
Tout comme il est “ un luminaire des yeux de l’homme ”, il est aussi un “ luminaire de la Torah ”. Selon l’expression du début du Midrach E’ha Rabba, “ le luminaire qu’elle contient ramène vers le bien ”. Il correspond à sa partie cachée, sa dimension ésotérique, permettant d’accéder à l’amour et la crainte de D.ieu. Nos Sages l’expliquent au traité Chabbat 31a et l’Admour Hazaken le dit également, dans son Likouteï Torah, à la fin de la Parchat Vaykra.
En ces dernières générations, la partie profonde de la Torah s’est révélée à travers la ‘Hassidout, que chacun peut comprendre aisément, comme l’explique mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, dans son Kountrass Limoud Ha ‘Hassidout.
Mon but n’est pas de faire des discours, mais bien de vous inviter à l’action concrète. Vous devez prendre la ferme résolution de vous fixer, désormais, une étude de la ‘Hassidout. Cette décision hâtera la guérison de vos yeux, de sorte que vous pourrez la mettre en pratique(4) au plus vite.
Avec ma bénédiction de prompte guérison,
Notes
(1) Voir, à ce sujet, la lettre n°2137.
(2) Selon les termes du Rambam.
(3) Tout ce qui existe dans la Torah se reflète dans l’homme.
(4) La décision, après avoir recouvré la vision.