Lettre n° 2416

Par la grâce de D.ieu,
18 Chevat 5714,
Brooklyn,

Je vous salue et vous bénis,

J’ai bien reçu votre lettre du jour de la Hilloula(1) de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera. Comme vous me l’avez demandé, j’en donnerai lecture, en un moment propice, près de son saint tombeau.

Je suis surpris que vous ne dites rien des actions positives que vous menez auprès des élèves de la Yechiva, qui fut fondée et dirigée par celui dont nous célébrons la Hilloula. Car, le berger n’a pas abandonné son troupeau. Il protège chacun et, en particulier, les institutions pour lesquelles il fit don de lui-même, contre ceux qui leur marquent de l’opposition et ceux qui leur viennent en aide.

Le Juste qui quitte ce monde s’y trouve plus que de son vivant, comme l’expliquent longuement Igueret Hakodech de l’Admour Hazaken et son commentaire. Mais, “ les Justes sont à l’image de leur Créateur ” et leur première démarche est donc empreinte de bonté. Peut-être, de cette façon, l’âme divine peut-elle se dresser contre ceux qui s’opposent à la ‘Hassidout et à son chef, mon beau-père, le Rabbi. De la sorte, l’âme animale sera brisée avec fracas et colère.

L’Admour Hazaken explique, au chapitre 29 du Tanya : “ Il faut lui(2) dire : Tu es mauvais, impie, dévoyé, répugnant, avec tous les qualificatifs que lui attribuent nos Sages. De fait, jusqu’à quand me cacheras-tu la lumière de D.ieu Qui emplit les mondes, Qui est, a été et sera de manière identique, en l’endroit où je me trouve ? Mais, tu es suffisamment débauché pour nier la vérité qui est pourtant une évidence, le fait qu’il n’est rien d’autre que Lui ”.

Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,

Notes

(1) Le 10 Chevat.
(2) Au mauvais penchant.