Lettre n° 2417

Par la grâce de D.ieu,
18 Chevat 5714,
Brooklyn,

A l’association de bienfaisance “ Ceux qui respectent
le Chabbat ” et, à sa tête, au Rav, distingué ‘Hassid, qui
craint D.ieu et se consacre aux besoins communautaires,
le Rav Yo’hanan(1),

Je vous salue et vous bénis,

J’ai reçu, avec plaisir, la lettre dans laquelle vous évoquez votre réunion annuelle(2), qui aura lieu, dimanche prochain, dans la Parchat “ Si tu prêtes de l’argent à Mon peuple ”(3). Nos Sages expliquent, dans la Me’hilta, que ceci(4) est une obligation.

De même, j’ai été content de prendre connaissance du nombre de prêts que vous avez octroyés au cours de cette année. Vous l’augmenterez sûrement l’an prochain, comme tout ce qui appartient à la Sainteté, d’autant qu’il s’agit, en l’occurrence, d’une obligation, comme nous venons de le dire.

Comme vous le savez, le prêt a une qualité particulière. Il est accordé aux pauvres comme aux riches. Puisse donc D.ieu faire que “ disparaissent les pauvres de la terre ”(5) et que ces prêts soient octroyés uniquement aux riches.

A titre de participation à ce fond d’entraide, je vous joins un chèque, correspondant à un prêt, avec ma bénédiction pour que s’accomplisse, en tous les participants, la promesse de nos Sages, formulée par le Midrach Tan’houma, selon laquelle “ celui qui prête à D.ieu prend le pauvre en pitié ”. De la sorte, on est réellement considéré comme prêtant à D.ieu Lui-même et l’on recevra donc Sa récompense, à la manière du Saint béni soit-Il, c’est-à-dire en la multipliant de nombreuses fois et précisément de manière positive et joyeuse.

Avec ma bénédiction de réussite dans votre mission sacrée,

M. Schneerson,

Notes

(1) Le Rav Y. Gordon. Voir, à son sujet, la lettre n°2299.
(2) Voir, à ce sujet, la lettre n°2299.
(3) Celle de Michpatim.
(4) Le fait de prêter.
(5) Paraphrasant le verset : “ Les pauvres ne disparaîtront pas de la terre ”.