Lettre n° 2419
Par la grâce de D.ieu,
21 Chevat 5714,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Le Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu et se consacre aux besoins communautaires, m’a dit que vous n’êtes pas en bonne santé et que vous sollicitez une bénédiction de guérison. Lorsque je me trouverai près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, je mentionnerai votre nom, afin que vous ayez un prompt rétablissement. Que D.ieu fasse que chacun d’entre nous annonce uniquement à l’autre de bonnes nouvelles, toujours et tous les jours.
Me basant sur l’enseignement de nos Sages selon lequel on invite à l’empressement uniquement ceux qui possèdent cette qualité par nature, je saisis cette occasion pour vous rappeler ce que vous savez et que vous voyez vous-même, c’est-à-dire la nécessité que les Yechivot et les écoles fassent acquérir la crainte de D.ieu à leurs élèves, non seulement en surveillant leur comportement, mais aussi en leur apportant les enseignements qui conviennent.
En effet, un élève de Yechiva attend qu’une explication lui soit donnée pour tout élément. Il ne peut se contenter d’un ordre. Et, l’enseignement doit donc être organisé en conséquence. C’est pour cette raison que toutes les Yechivot ont adopté l’étude de l’Ethique juive, du Moussar ou bien de la ‘Hassidout.
En la matière, la différence entre l’étude du Moussar et celle de la ‘Hassidout est la suivante. De façon générale, le Moussar avilie celui qui l’étude et provoque donc sa crispation. La ‘Hassidout apporte l’élévation à l’homme et favorise ainsi sa croissance. Bien évidemment, certains textes du Moussar suscitent également la joie et l’avancement, alors que quelques uns, appartenant à la ‘Hassidout, conduisent à l’humilité et à la crispation.
Par ailleurs, l’étude de la ‘Hassidout met, plus aisément, en éveil l’amour et la crainte de D.ieu, selon l’explication du Rambam, dans ses lois des fondements de la Torah, qui dit : “ Comment éprouver l’amour et la crainte de D.ieu ? En méditant… ”.
D.ieu vous a accordé le mérite d’être le recteur d’une Yechiva, d’exercer votre influence sur de nombreux jeunes gens et élèves. Vous possédez donc assurément les forces nécessaires, en fonction des besoins et des nécessités du moment, pour guider ceux qui reçoivent cette influence et les rapprocher de l’étude de la ‘Hassidout.
Toute explication est sûrement inutile, pour quelqu’un comme vous. Il y a quelques générations, on pouvait se passer, dans une Yechiva, de l’étude du Moussar. A l’époque, la rue était baignée de crainte de D.ieu. Mais, les deux dernières générations ont modifié la situation. Des vents indésirables soufflent dans le monde et ils s’introduisent également dans l’enceinte de la Yechiva. C’est pour cette raison que l’on y a instauré l’étude du Moussar.
Puis, la situation a encore été modifiée, en cette dernière génération. L’obscurité est désormais profonde et intense. Dès lors, l’étude du Moussar elle-même ne suffit plus et chaque érudit de la Torah doit apprendre également sa dimension profonde, que le Zohar appelle “ âme de la Torah ”. C’est ainsi que l’on peut en protéger l’enseignement révélé.
La jeunesse contemporaine doit pouvoir accéder à l’amour et à la crainte de D.ieu, de la manière précédemment décrite. Et, vous connaissez la décision du Ari Zal, selon laquelle, précisément en notre génération, “ il est une Mitsva de révéler cette Sagesse ”, c’est-à-dire la dimension profonde de la Torah.
Avec mes respects et ma bénédiction de prompte guérison,
21 Chevat 5714,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Le Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu et se consacre aux besoins communautaires, m’a dit que vous n’êtes pas en bonne santé et que vous sollicitez une bénédiction de guérison. Lorsque je me trouverai près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, je mentionnerai votre nom, afin que vous ayez un prompt rétablissement. Que D.ieu fasse que chacun d’entre nous annonce uniquement à l’autre de bonnes nouvelles, toujours et tous les jours.
Me basant sur l’enseignement de nos Sages selon lequel on invite à l’empressement uniquement ceux qui possèdent cette qualité par nature, je saisis cette occasion pour vous rappeler ce que vous savez et que vous voyez vous-même, c’est-à-dire la nécessité que les Yechivot et les écoles fassent acquérir la crainte de D.ieu à leurs élèves, non seulement en surveillant leur comportement, mais aussi en leur apportant les enseignements qui conviennent.
En effet, un élève de Yechiva attend qu’une explication lui soit donnée pour tout élément. Il ne peut se contenter d’un ordre. Et, l’enseignement doit donc être organisé en conséquence. C’est pour cette raison que toutes les Yechivot ont adopté l’étude de l’Ethique juive, du Moussar ou bien de la ‘Hassidout.
En la matière, la différence entre l’étude du Moussar et celle de la ‘Hassidout est la suivante. De façon générale, le Moussar avilie celui qui l’étude et provoque donc sa crispation. La ‘Hassidout apporte l’élévation à l’homme et favorise ainsi sa croissance. Bien évidemment, certains textes du Moussar suscitent également la joie et l’avancement, alors que quelques uns, appartenant à la ‘Hassidout, conduisent à l’humilité et à la crispation.
Par ailleurs, l’étude de la ‘Hassidout met, plus aisément, en éveil l’amour et la crainte de D.ieu, selon l’explication du Rambam, dans ses lois des fondements de la Torah, qui dit : “ Comment éprouver l’amour et la crainte de D.ieu ? En méditant… ”.
D.ieu vous a accordé le mérite d’être le recteur d’une Yechiva, d’exercer votre influence sur de nombreux jeunes gens et élèves. Vous possédez donc assurément les forces nécessaires, en fonction des besoins et des nécessités du moment, pour guider ceux qui reçoivent cette influence et les rapprocher de l’étude de la ‘Hassidout.
Toute explication est sûrement inutile, pour quelqu’un comme vous. Il y a quelques générations, on pouvait se passer, dans une Yechiva, de l’étude du Moussar. A l’époque, la rue était baignée de crainte de D.ieu. Mais, les deux dernières générations ont modifié la situation. Des vents indésirables soufflent dans le monde et ils s’introduisent également dans l’enceinte de la Yechiva. C’est pour cette raison que l’on y a instauré l’étude du Moussar.
Puis, la situation a encore été modifiée, en cette dernière génération. L’obscurité est désormais profonde et intense. Dès lors, l’étude du Moussar elle-même ne suffit plus et chaque érudit de la Torah doit apprendre également sa dimension profonde, que le Zohar appelle “ âme de la Torah ”. C’est ainsi que l’on peut en protéger l’enseignement révélé.
La jeunesse contemporaine doit pouvoir accéder à l’amour et à la crainte de D.ieu, de la manière précédemment décrite. Et, vous connaissez la décision du Ari Zal, selon laquelle, précisément en notre génération, “ il est une Mitsva de révéler cette Sagesse ”, c’est-à-dire la dimension profonde de la Torah.
Avec mes respects et ma bénédiction de prompte guérison,