Lettre n° 2457
Par la grâce de D.ieu,
5 Adar Richon 5714,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
J’ai bien reçu votre lettre du lundi de la Parchat Bechala’h, avec la demande de bénédiction qui y était jointe et dont j’ai donné lecture près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera.
Vous m’interrogez, car vous avez observé une chute de votre activité commerciale et vous en cherchez la raison. Vous avez fait une supposition et vous vous êtes dit qu’il en peut-être ainsi parce que vous aviez accepté des fonctions rabbiniques, lorsque vous aviez été exilé, pendant la guerre.
La logique première établit que, dès lors qu’il existe une raison évidente, “ révélée pour nous et pour nos enfants ”, il n’est nul besoin d’en rechercher une autre, qui serait cachée. En l’occurrence, vous connaissez l’affirmation de nos Sages, selon laquelle “ une parole consacrée à D.ieu est comme un acte envers les hommes ”(1). Les Sages tranchent également que “ le fait de retenir l’argent conduit à en manquer ”(2). En conséquence, il est nécessaire, pour gagner sa vie, de donner de la Tsédaka.
Or, vous vous êtes engagé, au nom de votre commerce, depuis un certain temps déjà, à consacrer le dixième de vos gains, ou même un peu plus, à la Tsédaka . Pendant plusieurs mois, vous avez différé la réalisation de votre décision. Mais, le Saint béni soit-Il est bon et miséricordieux. Il vous a donc rappelé, de manière allusive, votre engagement et le mérite qui vous incombe. Il vous a souligné que vous n’avez pas encore apporté le don de votre cœur pur.
Tout cela explique parfaitement les changements que vous observez dans votre commerce. Il est donc inutile de chercher d’autres raisons. Vous devez vous acquitter pleinement de votre engagement et le faire de manière bienveillante. Lorsque vous vous engagerez à en faire de même à l’avenir, D.ieu saura que votre résolution est sincère, qu’elle est joyeuse et non motivée par la crainte de la punition, ce qu’à D.ieu ne plaise. Je suis sûr qu’alors, vos affaires s’amélioreront.
Que D.ieu fasse que vous et votre frère preniez cette décision au plus vite, avec la joie qui brise les limites et vous permettra d’obtenir la bénédiction et la réussite.
Avec ma bénédiction,
J’ai bien reçu les trente six Shekels que vous avez envoyés à titre d’acompte et ils ont été transmis à la caisse de Tsédaka.
Notes
(1) De ce fait, l’acte de Tsédaka est bien partie intégrante du service de D.ieu. Un engagement pris en ce sens doit donc être tenu.
(2) Voir le traité Ketouvot 66b.
5 Adar Richon 5714,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
J’ai bien reçu votre lettre du lundi de la Parchat Bechala’h, avec la demande de bénédiction qui y était jointe et dont j’ai donné lecture près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera.
Vous m’interrogez, car vous avez observé une chute de votre activité commerciale et vous en cherchez la raison. Vous avez fait une supposition et vous vous êtes dit qu’il en peut-être ainsi parce que vous aviez accepté des fonctions rabbiniques, lorsque vous aviez été exilé, pendant la guerre.
La logique première établit que, dès lors qu’il existe une raison évidente, “ révélée pour nous et pour nos enfants ”, il n’est nul besoin d’en rechercher une autre, qui serait cachée. En l’occurrence, vous connaissez l’affirmation de nos Sages, selon laquelle “ une parole consacrée à D.ieu est comme un acte envers les hommes ”(1). Les Sages tranchent également que “ le fait de retenir l’argent conduit à en manquer ”(2). En conséquence, il est nécessaire, pour gagner sa vie, de donner de la Tsédaka.
Or, vous vous êtes engagé, au nom de votre commerce, depuis un certain temps déjà, à consacrer le dixième de vos gains, ou même un peu plus, à la Tsédaka . Pendant plusieurs mois, vous avez différé la réalisation de votre décision. Mais, le Saint béni soit-Il est bon et miséricordieux. Il vous a donc rappelé, de manière allusive, votre engagement et le mérite qui vous incombe. Il vous a souligné que vous n’avez pas encore apporté le don de votre cœur pur.
Tout cela explique parfaitement les changements que vous observez dans votre commerce. Il est donc inutile de chercher d’autres raisons. Vous devez vous acquitter pleinement de votre engagement et le faire de manière bienveillante. Lorsque vous vous engagerez à en faire de même à l’avenir, D.ieu saura que votre résolution est sincère, qu’elle est joyeuse et non motivée par la crainte de la punition, ce qu’à D.ieu ne plaise. Je suis sûr qu’alors, vos affaires s’amélioreront.
Que D.ieu fasse que vous et votre frère preniez cette décision au plus vite, avec la joie qui brise les limites et vous permettra d’obtenir la bénédiction et la réussite.
Avec ma bénédiction,
J’ai bien reçu les trente six Shekels que vous avez envoyés à titre d’acompte et ils ont été transmis à la caisse de Tsédaka.
Notes
(1) De ce fait, l’acte de Tsédaka est bien partie intégrante du service de D.ieu. Un engagement pris en ce sens doit donc être tenu.
(2) Voir le traité Ketouvot 66b.