Lettre n° 2473
Par la grâce de D.ieu,
19 Adar Richon 5714,
Brooklyn,
Au grand Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu
et se consacre aux besoins communautaires,
le Rav Avraham(1),
Je vous salue et vous bénis,
J’ai bien reçu votre lettre du 9 Adar Richon et j’ai été heureux d’apprendre que D.ieu vous a donné le mérite d’exercer des fonctions publiques(2), à la fois dans la maison d’étude, à la Yechiva et dans la synagogue, lieu de la prière. Nos Sages disent que “ l’acte est essentiel et non l’étude ”. D.ieu fasse donc que votre enseignement modifie l’action quotidienne de ceux qui le reçoivent.
De nos jours, on ne peut s’en remettre à ceux qui écoutent un cours pour qu’ils en tirent eux-mêmes les conclusions concernant l’action concrète. Tout doit être clairement dit et, à l’issue de chaque enseignement, une synthèse doit être faite, spécifiant la manière d’agir, la parole ou la pensée.
Or, on doit posséder profondément ce que l’on transmet aux autres, afin qu’ils l’intègrent et puissent poursuivre la chaîne(3). Nos Sages disent que l’on conseille l’empressement à ceux qui possèdent naturellement cette qualité. Sans doute redoublerez-vous donc d’ardeur dans vos études, de la manière qui vient d’être définie. Vous rechercherez la grandeur qui se trouve dans le Talmud, c’est-à-dire l’invitation à l’action. Et l’assurance nous a été donnée que les efforts sont couronnés de succès.
J’ai prix connaissance avec plaisir de votre décision de recommencer à étudier la ‘Hassidout. Vous savez, en effet, ce que dit l’introduction du Séfer Ha ’Hinou’h à propos des six Mitsvot perpétuelles, qui s’appliquent en tout temps et en tout lieu, c’est-à-dire, en particulier, la foi en l’unité de D.ieu, le fait de L’aimer, de Le craindre. Pour mettre en pratique ces Mitsvot, il faut les ressentir physiquement, en son cœur et ne pas se contenter d’en parler, car ce n’est pas de cette manière que l’on exprime sa foi. Bien évidemment, on peut mettre tout cela en pratique en étudiant la ‘Hassidout.
Vous me dites que, lorsque vous enseignez le ‘Houmach, les participants ne se contentent pas du sens simple et qu’il vous faut en commenter les versets d’une manière qui leur convienne. De fait, les commentateurs du ‘Houmach sont particulièrement nombreux et vous saurez trouver ceux qui correspondent aux attentes de vos élèves. Il serait bon que vous vous procuriez, auprès d’un des ‘Hassidim de Montréal, un exemplaire de Hakrya Vehakedoucha(4), dans lequel plusieurs articles commentent la Paracha de la semaine et la Haftara.
Avec la bénédiction,
Notes
(1) Le Rav A. Karp, de Montréal.
(2) Des fonctions d’enseignement.
(3) Textuellement “ qu’ils se mouillent au point de mouiller les autres ”.
(4) Revue publiée à New York, à l’époque du précédent Rabbi de Loubavitch.
19 Adar Richon 5714,
Brooklyn,
Au grand Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu
et se consacre aux besoins communautaires,
le Rav Avraham(1),
Je vous salue et vous bénis,
J’ai bien reçu votre lettre du 9 Adar Richon et j’ai été heureux d’apprendre que D.ieu vous a donné le mérite d’exercer des fonctions publiques(2), à la fois dans la maison d’étude, à la Yechiva et dans la synagogue, lieu de la prière. Nos Sages disent que “ l’acte est essentiel et non l’étude ”. D.ieu fasse donc que votre enseignement modifie l’action quotidienne de ceux qui le reçoivent.
De nos jours, on ne peut s’en remettre à ceux qui écoutent un cours pour qu’ils en tirent eux-mêmes les conclusions concernant l’action concrète. Tout doit être clairement dit et, à l’issue de chaque enseignement, une synthèse doit être faite, spécifiant la manière d’agir, la parole ou la pensée.
Or, on doit posséder profondément ce que l’on transmet aux autres, afin qu’ils l’intègrent et puissent poursuivre la chaîne(3). Nos Sages disent que l’on conseille l’empressement à ceux qui possèdent naturellement cette qualité. Sans doute redoublerez-vous donc d’ardeur dans vos études, de la manière qui vient d’être définie. Vous rechercherez la grandeur qui se trouve dans le Talmud, c’est-à-dire l’invitation à l’action. Et l’assurance nous a été donnée que les efforts sont couronnés de succès.
J’ai prix connaissance avec plaisir de votre décision de recommencer à étudier la ‘Hassidout. Vous savez, en effet, ce que dit l’introduction du Séfer Ha ’Hinou’h à propos des six Mitsvot perpétuelles, qui s’appliquent en tout temps et en tout lieu, c’est-à-dire, en particulier, la foi en l’unité de D.ieu, le fait de L’aimer, de Le craindre. Pour mettre en pratique ces Mitsvot, il faut les ressentir physiquement, en son cœur et ne pas se contenter d’en parler, car ce n’est pas de cette manière que l’on exprime sa foi. Bien évidemment, on peut mettre tout cela en pratique en étudiant la ‘Hassidout.
Vous me dites que, lorsque vous enseignez le ‘Houmach, les participants ne se contentent pas du sens simple et qu’il vous faut en commenter les versets d’une manière qui leur convienne. De fait, les commentateurs du ‘Houmach sont particulièrement nombreux et vous saurez trouver ceux qui correspondent aux attentes de vos élèves. Il serait bon que vous vous procuriez, auprès d’un des ‘Hassidim de Montréal, un exemplaire de Hakrya Vehakedoucha(4), dans lequel plusieurs articles commentent la Paracha de la semaine et la Haftara.
Avec la bénédiction,
Notes
(1) Le Rav A. Karp, de Montréal.
(2) Des fonctions d’enseignement.
(3) Textuellement “ qu’ils se mouillent au point de mouiller les autres ”.
(4) Revue publiée à New York, à l’époque du précédent Rabbi de Loubavitch.