Lettre n° 2478
Par la grâce de D.ieu,
20 Adar Richon 5714,
Brooklyn,
A mon proche parent, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu,
issu d’une illustre lignée, le Rav Chmouel Abba(1),
Je vous salue et vous bénis,
J’ai reçu, avec plaisir, vos deux lettres des 8 et 25 Chevat, expédiées dans la même enveloppe, de même que celle du 5 Adar Richon. Je vous remercie de ce que vous m’écrivez, à propos de la Mezouza(2), de la boîte pour les plantes odoriférantes et du plateau. Conformément à ce que m’a transmis le ‘Hassid qui craint D.ieu et se consacre aux besoins communautaires, Rav P. Althuis(3), je vous envoie une Mezouza, en échange de celle que vous m’avez donnée.
Le Midrach établit une comparaison entre la relation entre le Saint béni soit-Il et Ses serviteurs, d’une part, entre un maître humain et son esclave d’autre part. Dans ce dernier cas, l’esclave doit protéger et faire fructifier les biens du maître, de même que le maître lui-même. A l’opposé, il est dit que “ D.ieu est ton protecteur, D.ieu est ton ombre, près de ta main droite ”.
Ceci fait également allusion à la Mezouza. Le Nom de D.ieu est inscrit sur celle qui est fixée à la porte séparant l’homme et ce qui lui appartient de l’extérieur. Cette Mezouza le protège, de même que ses biens, se trouvant dans ses quatre coudées. Vous savez également que le Nom inscrit au verso de la Mezouza(4) fait allusion au “ Protecteur des portes d’Israël ”(5).
Bien évidemment, cela ne concerne pas uniquement la demeure matérielle, mais s’applique aussi à ce dont l’homme dispose, à ses valeurs spirituelles. Le Créateur du monde protège chacun d’entre nous afin que nos préoccupations et nos possessions, physiques et morales, soient intègres, de sorte que tous puissent mener à bien la mission qui leur est confiée, ici-bas.
Ce qui vient d’être dit me permet de faire référence à ce que vous dites, à la fin de votre lettre, à propos de la manière dont vous organiserez votre vie, à l’avenir.
Lorsque l’on observe le monde, on constate qu’il est régi, dans son ensemble, y compris dans sa partie minérale, par les lois les plus intangibles. Chaque être a sa place et sa fonction. Rien n’est inutile. Combien plus en est-il ainsi pour l’homme, doué de discernement et, encore plus clairement, s’il appartient au peuple qui proclame: “ Tu nous as élus d’entre toutes les nations ”.
Sans l’ombre d’un doute, sans aucune hésitation, chaque Juif reçoit effectivement une mission ici-bas. Il a donc bien sa place dans la vie, surtout lorsqu’il est issu d’une illustre famille(6). En pareil cas, ses ancêtres lui lèguent assurément des qualités particulières.
Il est dit que “ le mérite de leurs ancêtres leur vient en aide ” et que “ l’acte est essentiel ”. Vous trouverez donc le moyen de faire concrètement usage de ces qualités. Certes, il n’est pas toujours aisé de découvrir comment le faire et dans quel domaine. Mais, il est dit que “ celui qui fait des efforts les voit couronnés de succès ”.
En étant certain que l’on doit découvrir ces forces, en écartant tout doute à ce sujet, en étant persuadé qu’on a le pouvoir non seulement de les rechercher, mais aussi de les mettre en évidence, on peut hâter l’issue de cette démarche et la rendre plus fructueuse.
Il est inutile de vous souligner que la démarche de Loubavitch et des ‘Hassidim ‘Habad n’est pas de faire de la morale. Il est clair que ce n’est nullement mon intention, ce qu’à D.ieu ne plaise. Je fais uniquement référence à l’action concrète et je suis persuadé qu’avec une recherche appropriée, vous saurez trouvez votre voie, ce que vous devez accomplir, votre manière de guider votre entourage.
A titre de rétribution, ceci apportera la bénédiction et la réussite dans vos préoccupations personnelles.
Avec ma bénédiction de bonne santé et de satisfaction morale dans la manière dont vous organiserez très prochainement votre existence,
N. B. : Dans votre lettre, vous évoquez également le Séfer Torah qui se trouve en votre possession. Je vous serais reconnaissant de bien vouloir me transmettre quelques détails, également à ce propos.
Notes
(1) Le Rav C. A. Shapiro. Voir, à son propos, la lettre n°2312.
(2) Voir, à ce sujet, la lettre n°2312.
(3) Le Rav Pin’has Todros Althuis. Voir, à son sujet, la lettre n°2312.
(4) Il s’agit du Nom divin Cha-daï.
(5) En Hébreu Chomer Daltot Israël, les initiales de ces trois mots formant Cha-daï.
(6) Le destinataire de cette lettre est un descendant des frères Rohm, les Justes qui possédaient la maison d’édition juive, à Slovita, en Russie, à l’époque du Tséma’h Tsédek.
20 Adar Richon 5714,
Brooklyn,
A mon proche parent, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu,
issu d’une illustre lignée, le Rav Chmouel Abba(1),
Je vous salue et vous bénis,
J’ai reçu, avec plaisir, vos deux lettres des 8 et 25 Chevat, expédiées dans la même enveloppe, de même que celle du 5 Adar Richon. Je vous remercie de ce que vous m’écrivez, à propos de la Mezouza(2), de la boîte pour les plantes odoriférantes et du plateau. Conformément à ce que m’a transmis le ‘Hassid qui craint D.ieu et se consacre aux besoins communautaires, Rav P. Althuis(3), je vous envoie une Mezouza, en échange de celle que vous m’avez donnée.
Le Midrach établit une comparaison entre la relation entre le Saint béni soit-Il et Ses serviteurs, d’une part, entre un maître humain et son esclave d’autre part. Dans ce dernier cas, l’esclave doit protéger et faire fructifier les biens du maître, de même que le maître lui-même. A l’opposé, il est dit que “ D.ieu est ton protecteur, D.ieu est ton ombre, près de ta main droite ”.
Ceci fait également allusion à la Mezouza. Le Nom de D.ieu est inscrit sur celle qui est fixée à la porte séparant l’homme et ce qui lui appartient de l’extérieur. Cette Mezouza le protège, de même que ses biens, se trouvant dans ses quatre coudées. Vous savez également que le Nom inscrit au verso de la Mezouza(4) fait allusion au “ Protecteur des portes d’Israël ”(5).
Bien évidemment, cela ne concerne pas uniquement la demeure matérielle, mais s’applique aussi à ce dont l’homme dispose, à ses valeurs spirituelles. Le Créateur du monde protège chacun d’entre nous afin que nos préoccupations et nos possessions, physiques et morales, soient intègres, de sorte que tous puissent mener à bien la mission qui leur est confiée, ici-bas.
Ce qui vient d’être dit me permet de faire référence à ce que vous dites, à la fin de votre lettre, à propos de la manière dont vous organiserez votre vie, à l’avenir.
Lorsque l’on observe le monde, on constate qu’il est régi, dans son ensemble, y compris dans sa partie minérale, par les lois les plus intangibles. Chaque être a sa place et sa fonction. Rien n’est inutile. Combien plus en est-il ainsi pour l’homme, doué de discernement et, encore plus clairement, s’il appartient au peuple qui proclame: “ Tu nous as élus d’entre toutes les nations ”.
Sans l’ombre d’un doute, sans aucune hésitation, chaque Juif reçoit effectivement une mission ici-bas. Il a donc bien sa place dans la vie, surtout lorsqu’il est issu d’une illustre famille(6). En pareil cas, ses ancêtres lui lèguent assurément des qualités particulières.
Il est dit que “ le mérite de leurs ancêtres leur vient en aide ” et que “ l’acte est essentiel ”. Vous trouverez donc le moyen de faire concrètement usage de ces qualités. Certes, il n’est pas toujours aisé de découvrir comment le faire et dans quel domaine. Mais, il est dit que “ celui qui fait des efforts les voit couronnés de succès ”.
En étant certain que l’on doit découvrir ces forces, en écartant tout doute à ce sujet, en étant persuadé qu’on a le pouvoir non seulement de les rechercher, mais aussi de les mettre en évidence, on peut hâter l’issue de cette démarche et la rendre plus fructueuse.
Il est inutile de vous souligner que la démarche de Loubavitch et des ‘Hassidim ‘Habad n’est pas de faire de la morale. Il est clair que ce n’est nullement mon intention, ce qu’à D.ieu ne plaise. Je fais uniquement référence à l’action concrète et je suis persuadé qu’avec une recherche appropriée, vous saurez trouvez votre voie, ce que vous devez accomplir, votre manière de guider votre entourage.
A titre de rétribution, ceci apportera la bénédiction et la réussite dans vos préoccupations personnelles.
Avec ma bénédiction de bonne santé et de satisfaction morale dans la manière dont vous organiserez très prochainement votre existence,
N. B. : Dans votre lettre, vous évoquez également le Séfer Torah qui se trouve en votre possession. Je vous serais reconnaissant de bien vouloir me transmettre quelques détails, également à ce propos.
Notes
(1) Le Rav C. A. Shapiro. Voir, à son propos, la lettre n°2312.
(2) Voir, à ce sujet, la lettre n°2312.
(3) Le Rav Pin’has Todros Althuis. Voir, à son sujet, la lettre n°2312.
(4) Il s’agit du Nom divin Cha-daï.
(5) En Hébreu Chomer Daltot Israël, les initiales de ces trois mots formant Cha-daï.
(6) Le destinataire de cette lettre est un descendant des frères Rohm, les Justes qui possédaient la maison d’édition juive, à Slovita, en Russie, à l’époque du Tséma’h Tsédek.