Lettre n° 2484
Par la grâce de D.ieu,
23 Adar Richon 5714,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre du 21 Adar Richon. Je m’empresse de le faire, passant outre, pour cela, à la liste d’attente. Il s’agit, en effet, d’éviter une confusion.
Vous citez la fin des Pisskeï Dinim(1), à la page 69b et vous y trouvez une modification. En effet, dans les précédentes éditions, la formulation était différente. Dans la nouvelle, ont été ajoutés les mots : “ Cela n’est pas une réponse ”.
Vous savez sans doute et, bien plus, vous avez pu constater quelle est la relation des ‘Hassidim avec leur Rabbi. Celle-ci exclut l’éventualité d’un changement fondamental, en la matière. De fait, il était également écrit, dans la première version : “ Cela n’est pas une réponse ”. Je possède ce livre et c’est cette première version qui a été photographiée par les éditions Kehot pour réaliser la plus récente, comme le dit l’avant propos.
Concrètement, voilà ce qui est passé. Vilna(2), à l’époque de la parution des Pisskeï Dinim, était un bastion des opposants à la ‘Hassidout. De plus, c’était en 5644(3), c’est-à-dire peu après le décès du Rabbi Maharach et donc dans la confusion du passage d’une personne à une autre(4). Mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, m’a dit que les imprimeurs de Vilna, ou bien le correcteur ou bien ses chefs, je ne le sais pas exactement, en ont profité pour falsifier le texte. Ils ont donc remplacé les mots “ Cela n’est pas une réponse ” par la formule que vous citez(5).
Lorsque les premiers exemplaires(6) parvinrent à Loubavitch, on prit toutes les mesures nécessaires et l’on fit imprimer de nouveau les dernières pages, conformément au texte du Tséma’h Tsédek. Bien évidemment, mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, n’a pas eu le moyen de détruire tous les exemplaires falsifiées. C’est là ce qu’il m’a raconté.
Mais, ces falsificateurs, comme la plupart de ceux qui agissent de la sorte, ont également leur faiblesse. Tout d’abord, leur style n’est pas celui du Tséma’h Tsédek. De plus, dans le contexte, avant et après ce passage, le Tséma’h Tsédek cite les premiers Sages avec une plus grande assurance, qui n’est nullement comparable(7). Il est clair qu’un tel changement eut été inconcevable.
Vous consulterez également le début des Pisskeï Dinim, pages 1 et 2, de même que dans les additifs, figurant dans les responsa Tséma’h Tsédek, porte des additifs, publiés par les éditions Kehot à partir de manuscrits. Là, le Tséma’h Tsédek cite le Gaon de Vilna et vous verrez la formulation qu’il emploie, à son sujet.
Avec ma bénédiction,
Notes
(1) Les décisions hala’hiques du Tséma’h Tsédek.
(2) Où fut imprimée la première édition.
(3) 1884.
(4) Du Rabbi Maharach au Rabbi Rachab.
(5) Et qui manque de respect au Gaon de Vilna.
(6) Des Pisskeï Dinim qui venaient d’être édités.
(7) Avec celle du passage falsifié.
23 Adar Richon 5714,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre du 21 Adar Richon. Je m’empresse de le faire, passant outre, pour cela, à la liste d’attente. Il s’agit, en effet, d’éviter une confusion.
Vous citez la fin des Pisskeï Dinim(1), à la page 69b et vous y trouvez une modification. En effet, dans les précédentes éditions, la formulation était différente. Dans la nouvelle, ont été ajoutés les mots : “ Cela n’est pas une réponse ”.
Vous savez sans doute et, bien plus, vous avez pu constater quelle est la relation des ‘Hassidim avec leur Rabbi. Celle-ci exclut l’éventualité d’un changement fondamental, en la matière. De fait, il était également écrit, dans la première version : “ Cela n’est pas une réponse ”. Je possède ce livre et c’est cette première version qui a été photographiée par les éditions Kehot pour réaliser la plus récente, comme le dit l’avant propos.
Concrètement, voilà ce qui est passé. Vilna(2), à l’époque de la parution des Pisskeï Dinim, était un bastion des opposants à la ‘Hassidout. De plus, c’était en 5644(3), c’est-à-dire peu après le décès du Rabbi Maharach et donc dans la confusion du passage d’une personne à une autre(4). Mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, m’a dit que les imprimeurs de Vilna, ou bien le correcteur ou bien ses chefs, je ne le sais pas exactement, en ont profité pour falsifier le texte. Ils ont donc remplacé les mots “ Cela n’est pas une réponse ” par la formule que vous citez(5).
Lorsque les premiers exemplaires(6) parvinrent à Loubavitch, on prit toutes les mesures nécessaires et l’on fit imprimer de nouveau les dernières pages, conformément au texte du Tséma’h Tsédek. Bien évidemment, mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, n’a pas eu le moyen de détruire tous les exemplaires falsifiées. C’est là ce qu’il m’a raconté.
Mais, ces falsificateurs, comme la plupart de ceux qui agissent de la sorte, ont également leur faiblesse. Tout d’abord, leur style n’est pas celui du Tséma’h Tsédek. De plus, dans le contexte, avant et après ce passage, le Tséma’h Tsédek cite les premiers Sages avec une plus grande assurance, qui n’est nullement comparable(7). Il est clair qu’un tel changement eut été inconcevable.
Vous consulterez également le début des Pisskeï Dinim, pages 1 et 2, de même que dans les additifs, figurant dans les responsa Tséma’h Tsédek, porte des additifs, publiés par les éditions Kehot à partir de manuscrits. Là, le Tséma’h Tsédek cite le Gaon de Vilna et vous verrez la formulation qu’il emploie, à son sujet.
Avec ma bénédiction,
Notes
(1) Les décisions hala’hiques du Tséma’h Tsédek.
(2) Où fut imprimée la première édition.
(3) 1884.
(4) Du Rabbi Maharach au Rabbi Rachab.
(5) Et qui manque de respect au Gaon de Vilna.
(6) Des Pisskeï Dinim qui venaient d’être édités.
(7) Avec celle du passage falsifié.