Lettre n° 2500

Par la grâce de D.ieu,
2 Adar Cheni 5714,
Brooklyn,

Au distingué ‘Hassid qui craint D.ieu,
le Rav Yehouda Leïb(1),

Je vous salue et vous bénis,

J’ai bien reçu votre lettre du 3/5 et je suis surpris que vous n’y disiez rien de vos réalisations positives pour diffuser la Torah et les valeurs juives dans votre entourage. En effet, vous agissez sûrement en ce sens, conformément à l’enseignement de nos Sages selon lequel “ il est un fait établi qu’un émissaire s’acquitte de la mission qui lui est confiée ”. Or, chaque Juif est l’émissaire de l’Homme Supérieur(2), Qui siège sur le Trône céleste, comme l’explique le Likouteï Torah, au début de la Parchat Vaykra.

Bien évidemment, pour mener à bien cette mission, il faut affronter des obstacles, des difficultés inhérentes au monde et à la part spécifique qui en est attribuée à chacun(3). Néanmoins, nos Sages nous donnent, à ce sujet, un bon conseil. Ils disent que “ la joie brise les limites ”, en particulier celle de la Mitsva, qu’il s’agisse d’une Mitsva, au sens littéral ou bien d’un enseignement, de portée générale, qui est un grand principe de la Torah, “ en toutes tes voies, reconnais-Le ”.

A tout cela, s’applique ce que dit le Rambam, à la fin des lois du Loulav, à propos de la joie(4). Et, ces jours d’Adar sont particulièrement propices pour tout cela, puisqu’on y multiplie la joie. Bien plus, cette année a deux mois d’Adar et l’on adopte donc l’avis le plus rigoriste, cité par le Choul’han Arou’h, au chapitre 568, paragraphe 7, selon lequel on multiplie sa joie pendant le premier et le second à la fois.

En saluant votre fils et avec ma bénédiction,

N. B. : Un Tanya qui a récemment été édité, pour la première fois aux Etats Unis, vous a été envoyé, par colis séparé.

Notes

(1) Le Rav Y. L. Merkin.
(2) De D.ieu, selon l’expression qu’emploie la Kabbala pour Le désigner.
(3) Afin de lui apporter l’élévation.
(4) Soulignant que celle-ci est nécessaire à tout moment.