Lettre n° 2530

Par la grâce de D.ieu,
17 Adar Cheni 5714,
Brooklyn,

Je vous salue et vous bénis,

J’ai bien reçu votre lettre du 11 Adar Richon, dans laquelle vous me parlez de votre ami. Vous me communiquerez également le nom de sa mère. Le saint Zohar, et également le Talmud, montrent, en effet, que l’on doit aussi mentionner le nom de la mère, s’agissant de la santé physique et morale. Vous consulterez, à ce propos, le Zohar, tome 1, page 84a, le traité Chabbat 66b, le Panim Yafot sur la fin de la Parchat Beaalote’ha et les Divreï Torah, dernière édition, au chapitre 5.

Nos Sages disent que le médecin a reçu l’autorisation de guérir et que l’on ne doit pas s’en remettre au miracle. Il faut donc consulter un médecin spécialiste en la matière et se conformer à ses prescriptions.

Bien évidemment, il faut faire vérifier ses Tefillin et les Mezouzot de sa chambre à coucher. Vous vous efforcerez d’obtenir qu’il ne pense pas à sa propre situation et qu’il se réjouisse, de la manière qui convient.

D.ieu fasse que vous me donniez de bonnes nouvelles, en la matière. Vous m’apprendrez que l’on satisfait les exigences de notre sainte Torah et l’enseignement qui a été particulièrement souligné par notre maître, le Baal Chem Tov, dont le mérite nous protégera et protégera tout Israël. Celui-ci expliqua, en effet, que l’on doit servir D.ieu avec joie. Et, le Rambam tranche la Hala’ha en ce sens, à la fin de ses lois du Loulav.

Les lois des opinions et le Tour Choul’han Arou’h Ora’h ‘Haïm, au chapitre 231, disent qu’un principe de l’existence humaine est le service de D.ieu “ en toutes tes voies ”. Il en est donc de même pour la nécessité de se réjouir.

Avec ma bénédiction pour étudier la Torah avec crainte de D.ieu et dans l’attente de vos bonnes nouvelles,

Pour le Rabbi Chlita,