Lettre n° 2564
Par la grâce de D.ieu,
2 Nissan 5714,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre du 22 Adar Cheni, dans laquelle vous m’interrogez sur le moindre détail du comportement que vous devez adopter.
En pareil cas, on doit consulter les ‘Hassidim les plus âgés qui se trouvent sur place. Ceux-ci vous indiqueront ce qu’il convient de faire. En effet, il est impossible d’envisager tous les détails, d’autant que les conditions sont fluctuantes. Je n’indiquerai donc ici que quelques points :
A) Vous me demandez si vous devez vous consacrer totalement à votre activité de diffusion, au point de ne plus penser à votre propre personne. Je suis surpris que vous puissiez envisager qu’il en soit ainsi. Une attitude qui serait toujours identique ne pourrait appartenir qu’au monde de Tohou(1).
Vous devez également étudier la partie révélée de la Torah et la ‘Hassidout, jusqu’à devenir un érudit. Cela est important, y compris pour votre activité de diffusion et pour votre personnalité, en tant que ‘Hassid. Il est sûrement inutile d’en dire plus.
B) Vous me demandez si vois devez tenir compte de votre santé. Là encore, je suis étonné que vous m’interrogiez à propos de ce qui est clairement établi par différents textes. Vous consulterez également le discours ‘hassidique du 10 Chevat 5713(2), qui montre que “ le fait d’avoir un corps en bonne santé et intègre fait partie du service de D.ieu ”(3).
C) Vous me demandez si chaque décision doit être mise en pratique, même lorsqu’elle heurte la logique ou bien s’il faut tenir compte des autres personnes, du lieu et de l’époque. Une telle question appartient également au monde de Tohou, car dans celui de Tikoun(4), il est bien clair que l’on tient compte des autres personnes, du lieu et de l’époque.
Pour autant, il ne faut pas s’en préoccuper outre mesure, mais plutôt s’en servir pour le service de D.ieu. Certes, pour obtenir un tel résultat, la base et le début du service de D.ieu doivent être la soumission. La finalité de ce service est de transcender la raison. Mais, l’on ne peut pas lutter en permanence contre la logique.
Je suis surpris qu’en des points aussi évidents, vous n’ayez pas pris le conseil des ‘Hassidim âgés qui se trouvent dans votre ville.
Avec ma bénédiction pour une fête de Pessa’h cachère et joyeuse et pour un service de D.ieu organisé, comme l’exige notre sainte Torah et comme l’expliquent nos saints maîtres,
Notes
(1) Le monde de la désolation.
(2) 1953, prononcé par le Rabbi à l’occasion de la Hilloula du précédent Rabbi.
(3) Selon les termes du Rambam.
(4) Le monde de la réparation.
2 Nissan 5714,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre du 22 Adar Cheni, dans laquelle vous m’interrogez sur le moindre détail du comportement que vous devez adopter.
En pareil cas, on doit consulter les ‘Hassidim les plus âgés qui se trouvent sur place. Ceux-ci vous indiqueront ce qu’il convient de faire. En effet, il est impossible d’envisager tous les détails, d’autant que les conditions sont fluctuantes. Je n’indiquerai donc ici que quelques points :
A) Vous me demandez si vous devez vous consacrer totalement à votre activité de diffusion, au point de ne plus penser à votre propre personne. Je suis surpris que vous puissiez envisager qu’il en soit ainsi. Une attitude qui serait toujours identique ne pourrait appartenir qu’au monde de Tohou(1).
Vous devez également étudier la partie révélée de la Torah et la ‘Hassidout, jusqu’à devenir un érudit. Cela est important, y compris pour votre activité de diffusion et pour votre personnalité, en tant que ‘Hassid. Il est sûrement inutile d’en dire plus.
B) Vous me demandez si vois devez tenir compte de votre santé. Là encore, je suis étonné que vous m’interrogiez à propos de ce qui est clairement établi par différents textes. Vous consulterez également le discours ‘hassidique du 10 Chevat 5713(2), qui montre que “ le fait d’avoir un corps en bonne santé et intègre fait partie du service de D.ieu ”(3).
C) Vous me demandez si chaque décision doit être mise en pratique, même lorsqu’elle heurte la logique ou bien s’il faut tenir compte des autres personnes, du lieu et de l’époque. Une telle question appartient également au monde de Tohou, car dans celui de Tikoun(4), il est bien clair que l’on tient compte des autres personnes, du lieu et de l’époque.
Pour autant, il ne faut pas s’en préoccuper outre mesure, mais plutôt s’en servir pour le service de D.ieu. Certes, pour obtenir un tel résultat, la base et le début du service de D.ieu doivent être la soumission. La finalité de ce service est de transcender la raison. Mais, l’on ne peut pas lutter en permanence contre la logique.
Je suis surpris qu’en des points aussi évidents, vous n’ayez pas pris le conseil des ‘Hassidim âgés qui se trouvent dans votre ville.
Avec ma bénédiction pour une fête de Pessa’h cachère et joyeuse et pour un service de D.ieu organisé, comme l’exige notre sainte Torah et comme l’expliquent nos saints maîtres,
Notes
(1) Le monde de la désolation.
(2) 1953, prononcé par le Rabbi à l’occasion de la Hilloula du précédent Rabbi.
(3) Selon les termes du Rambam.
(4) Le monde de la réparation.