Lettre n° 2571
Par la grâce de D.ieu,
4 Nissan 5714,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre télégramme du 3 Nissan et je suis surpris qu’à tout propos, vous envoyiez systématiquement un télégramme, plutôt qu’une lettre, pouvant être plus détaillée. De plus, la Torah a pitié de l’argent des Juifs. Certes, on a le droit de dilapider son propre argent. Cela ne veut pas dire qu’il soit souhaitable de le faire, comme le soulignent nos Sages, au traité Baba Kama 91b. Et, il en est de même pour le dégât que l’on occasionne à son propre argent et qui peut, en l’occurrence, être assimilé à un gaspillage.
En tout état de cause, vous évoquez la possibilité de fixer le mariage jeudi soir, veille de Lag Baomer.
Dans la mesure du possible, il serait préférable qu’il ait lieu au lendemain de Chavouot et durant les jours suivants, jusqu’à la fin de la première quinzaine de Sivan. Si, pour une quelconque raison, vous tenez à ce que ce soit à Lag Baomer, il aura lieu vendredi et non jeudi soir, du fait des différents avis qui sont émis à ce sujet, comme le disent les derniers Sages.
Vous me dites que la fiancée n’a pas de nom hébraïque et qu’elle s’appelle Olga. Vous demandez s’il faut lui ajouter un prénom. De façon générale, plusieurs textes expliquent que les lettres composant le nom sont les canaux véhiculant la vitalité qui relie l’âme au corps. Le Ari Zal et, plus généralement, les Sages de la Kabbala disent que D.ieu proclame, pour une âme, dans le monde supérieur, le nom qui lui est choisi par les parents.
A ce propos, vous verrez, entre autres, le Chaar Ha Guilgoulim, introduction 23, le Or Ha ‘Haïm sur le verset Devarim 29, 17, le ‘Hafets Hachem sur le traité Bera’hot, paragraphe 13.
Il n’y a donc pas lieu de changer son nom ou de lui ajouter un nom sans raison valable. En l’occurrence, le nom Elka ou Elké est cité par les recueils de prénoms féminins. Il ne faut donc rien changer.
Sans doute redoublez-vous d’ardeur dans le domaine de l’éducation. Vous me préciserez ce qu’il en est. Vous me direz également quelles sont vos études de la partie révélée de la Torah et de la ‘Hassidout.
Dans l’attente de vos bonnes nouvelles et avec ma bénédiction pour une fête de Pessa’h cachère et joyeuse,
4 Nissan 5714,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre télégramme du 3 Nissan et je suis surpris qu’à tout propos, vous envoyiez systématiquement un télégramme, plutôt qu’une lettre, pouvant être plus détaillée. De plus, la Torah a pitié de l’argent des Juifs. Certes, on a le droit de dilapider son propre argent. Cela ne veut pas dire qu’il soit souhaitable de le faire, comme le soulignent nos Sages, au traité Baba Kama 91b. Et, il en est de même pour le dégât que l’on occasionne à son propre argent et qui peut, en l’occurrence, être assimilé à un gaspillage.
En tout état de cause, vous évoquez la possibilité de fixer le mariage jeudi soir, veille de Lag Baomer.
Dans la mesure du possible, il serait préférable qu’il ait lieu au lendemain de Chavouot et durant les jours suivants, jusqu’à la fin de la première quinzaine de Sivan. Si, pour une quelconque raison, vous tenez à ce que ce soit à Lag Baomer, il aura lieu vendredi et non jeudi soir, du fait des différents avis qui sont émis à ce sujet, comme le disent les derniers Sages.
Vous me dites que la fiancée n’a pas de nom hébraïque et qu’elle s’appelle Olga. Vous demandez s’il faut lui ajouter un prénom. De façon générale, plusieurs textes expliquent que les lettres composant le nom sont les canaux véhiculant la vitalité qui relie l’âme au corps. Le Ari Zal et, plus généralement, les Sages de la Kabbala disent que D.ieu proclame, pour une âme, dans le monde supérieur, le nom qui lui est choisi par les parents.
A ce propos, vous verrez, entre autres, le Chaar Ha Guilgoulim, introduction 23, le Or Ha ‘Haïm sur le verset Devarim 29, 17, le ‘Hafets Hachem sur le traité Bera’hot, paragraphe 13.
Il n’y a donc pas lieu de changer son nom ou de lui ajouter un nom sans raison valable. En l’occurrence, le nom Elka ou Elké est cité par les recueils de prénoms féminins. Il ne faut donc rien changer.
Sans doute redoublez-vous d’ardeur dans le domaine de l’éducation. Vous me préciserez ce qu’il en est. Vous me direz également quelles sont vos études de la partie révélée de la Torah et de la ‘Hassidout.
Dans l’attente de vos bonnes nouvelles et avec ma bénédiction pour une fête de Pessa’h cachère et joyeuse,