Lettre n° 2586
Par la grâce de D.ieu,
13 Nissan 5714,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Vous évoquez la première coupe de cheveux de votre fils dont l’anniversaire sera le septième jour de Pessa’h. D’après les écrits des derniers Sages(1), on peut trouver une permission de fixer cette coupe de cheveux pendant la période de l’Omer(2), puisqu’on peut même le faire pendant ‘Hol Hamoed(3). Vous consulterez, à ce sujet, le Chaareï Techouva, au chapitre 531.
Néanmoins, je n’ai pas vu que l’on adopte effectivement une telle pratique. Et, vous connaissez, en particulier, la coutume qui consiste à fixer cette coupe de cheveux à Lag Baomer. A mon avis, vous choisirez donc cette date et, si possible, vous le ferez à Miron(4). Vous et votre épouse éduquerez cet enfant à la Torah, au dais nuptial et aux bonnes actions.
Vous évoquez également les activités communautaires. Je suis de votre avis, quand vous écrivez qu’il est douloureux de constater le manque d’actions menées, en la matière. La douleur est encore plus forte si l’on observe cette inactivité dans la perspective des immenses opportunités qui se présentent dernièrement.
On peut effectivement constater que la moindre action connaît un succès considérable. Or, pour des motivations négligeables, on ne saisit pas cette occasion. Je ne souhaite pas évoquer plus en détail le contraire de la bénédiction qui en résulte, ni la rétribution de la Mitsva, c’est-à-dire la Mitsva elle-même, qui est un moyen de se lier à D.ieu. Néanmoins, là-haut, on offre une possibilité et, ici-bas, on ne la saisit pas, agissant ainsi à l’encontre de toute logique.
Pour autant, les explications et les commentaires qui figurent dans votre courrier ne s’adressent pas à moi, mais plutôt à l’auteur de cette lettre et à ses amis. Commentant la Michna “ Sache ce qu’il y a au dessus de toi ”, on dit, en effet , que “ tout cela dépend de toi ”, qu’il s’agisse de préoccupations célestes ou terrestres. Il est sûrement inutile d’en dire plus.
Durant ces jours propices du mois de Nissan, celui de la délivrance d’Egypte et des limites subies par chacun, D.ieu fera que l’on en soit réellement libéré, au moins de ce qui appartient au domaine du mal. De la sorte, on se libérera également des limites inhérentes au monde de la Sainteté.
Comme vous me le demandez, je mentionnerai le nom de votre fille et de votre épouse, lorsque je me trouverai près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera.
D.ieu fasse que la grossesse de votre épouse se passe bien et qu’elle soit aisée, qu’elle enfante en son temps et sans difficulté.
Avec ma bénédiction pour une fête de Pessa’h cachère et joyeuse,
Notes
(1) Voir, à ce sujet, la lettre n°2539.
(2) Durant laquelle il est, d’ordinaire, interdit de se couper les cheveux.
(3) Alors que l’interdiction de se couper les cheveux est alors encore plus clairement exprimée.
(4) Où est enterré Rabbi Chimeon Ben Yo’haï, dont c’est alors la Hilloula.
13 Nissan 5714,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Vous évoquez la première coupe de cheveux de votre fils dont l’anniversaire sera le septième jour de Pessa’h. D’après les écrits des derniers Sages(1), on peut trouver une permission de fixer cette coupe de cheveux pendant la période de l’Omer(2), puisqu’on peut même le faire pendant ‘Hol Hamoed(3). Vous consulterez, à ce sujet, le Chaareï Techouva, au chapitre 531.
Néanmoins, je n’ai pas vu que l’on adopte effectivement une telle pratique. Et, vous connaissez, en particulier, la coutume qui consiste à fixer cette coupe de cheveux à Lag Baomer. A mon avis, vous choisirez donc cette date et, si possible, vous le ferez à Miron(4). Vous et votre épouse éduquerez cet enfant à la Torah, au dais nuptial et aux bonnes actions.
Vous évoquez également les activités communautaires. Je suis de votre avis, quand vous écrivez qu’il est douloureux de constater le manque d’actions menées, en la matière. La douleur est encore plus forte si l’on observe cette inactivité dans la perspective des immenses opportunités qui se présentent dernièrement.
On peut effectivement constater que la moindre action connaît un succès considérable. Or, pour des motivations négligeables, on ne saisit pas cette occasion. Je ne souhaite pas évoquer plus en détail le contraire de la bénédiction qui en résulte, ni la rétribution de la Mitsva, c’est-à-dire la Mitsva elle-même, qui est un moyen de se lier à D.ieu. Néanmoins, là-haut, on offre une possibilité et, ici-bas, on ne la saisit pas, agissant ainsi à l’encontre de toute logique.
Pour autant, les explications et les commentaires qui figurent dans votre courrier ne s’adressent pas à moi, mais plutôt à l’auteur de cette lettre et à ses amis. Commentant la Michna “ Sache ce qu’il y a au dessus de toi ”, on dit, en effet , que “ tout cela dépend de toi ”, qu’il s’agisse de préoccupations célestes ou terrestres. Il est sûrement inutile d’en dire plus.
Durant ces jours propices du mois de Nissan, celui de la délivrance d’Egypte et des limites subies par chacun, D.ieu fera que l’on en soit réellement libéré, au moins de ce qui appartient au domaine du mal. De la sorte, on se libérera également des limites inhérentes au monde de la Sainteté.
Comme vous me le demandez, je mentionnerai le nom de votre fille et de votre épouse, lorsque je me trouverai près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera.
D.ieu fasse que la grossesse de votre épouse se passe bien et qu’elle soit aisée, qu’elle enfante en son temps et sans difficulté.
Avec ma bénédiction pour une fête de Pessa’h cachère et joyeuse,
Notes
(1) Voir, à ce sujet, la lettre n°2539.
(2) Durant laquelle il est, d’ordinaire, interdit de se couper les cheveux.
(3) Alors que l’interdiction de se couper les cheveux est alors encore plus clairement exprimée.
(4) Où est enterré Rabbi Chimeon Ben Yo’haï, dont c’est alors la Hilloula.