Lettre n° 2587
Par la grâce de D.ieu,
13 Nissan 5714,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre du 28 Adar Cheni et j’ai été horrifié par la question que vous me posez. Vous m’interrogez sur le cours public que vous donnez à Eïn Kerem, près de Jérusalem et vous me demandez si vous devez le maintenir. Ceux qui y participent en sont très satisfaits, mais cette activité vous prend une demi journée, deux fois par semaine.
Je suis surpris par cette question. Différents textes de nos Sages établissent qu’il doit bien en être ainsi, en particulier l’enseignement de la ‘Hassidout et surtout le dicton(1) du Baal Chem Tov selon lequel une âme descend(2) pendant soixante dix ou quatre vingt ans, uniquement pour rendre, une fois, un service, matériel ou spirituel, à son prochain. Et, après tout cela, vous vous demandez s’il est bon de consacrer deux demi-journées par semaine au bien de nombreux Juifs, afin de les rapprocher de la Torah, des Mitsvot et de la crainte de D.ieu !
Vous devez poursuivre cet enseignement et, bien plus, nos Sages disent que l’on doit connaître l’ajout en tout ce qui appartient au domaine de la Sainteté. Dans ces cours, vous soulignez sûrement l’importance des lois qu’on applique au quotidien(3), car l’acte est essentiel. Pour que celle-ci soit conforme à la Volonté de D.ieu, l’étude doit précéder l’action.
La crainte de D.ieu et l’amour du prochain doivent être particulièrement mis en exergue, comme le montre la ‘Hassidout. Ses pratiques et ses voies permettent d’éprouver ces sentiments. Vous interviendrez donc également pour qu’il en soit ainsi. Une telle activité constitue un grand mérite. Elle vous permettra d’avoir une bonne santé, de même que votre épouse et tous les membres de votre famille.
Comme vous me le demandez, je mentionnerai le nom de tous ceux que vous citez lorsque je me trouverai près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera.
Avec ma bénédiction pour un Pessa’h cacher et joyeux,
Notes
(1) Voir, à ce sujet, la lettre n°2275.
(2) Dans un corps physique, ici-bas.
(3) Voir, à ce sujet, la lettre n°2456.
13 Nissan 5714,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre du 28 Adar Cheni et j’ai été horrifié par la question que vous me posez. Vous m’interrogez sur le cours public que vous donnez à Eïn Kerem, près de Jérusalem et vous me demandez si vous devez le maintenir. Ceux qui y participent en sont très satisfaits, mais cette activité vous prend une demi journée, deux fois par semaine.
Je suis surpris par cette question. Différents textes de nos Sages établissent qu’il doit bien en être ainsi, en particulier l’enseignement de la ‘Hassidout et surtout le dicton(1) du Baal Chem Tov selon lequel une âme descend(2) pendant soixante dix ou quatre vingt ans, uniquement pour rendre, une fois, un service, matériel ou spirituel, à son prochain. Et, après tout cela, vous vous demandez s’il est bon de consacrer deux demi-journées par semaine au bien de nombreux Juifs, afin de les rapprocher de la Torah, des Mitsvot et de la crainte de D.ieu !
Vous devez poursuivre cet enseignement et, bien plus, nos Sages disent que l’on doit connaître l’ajout en tout ce qui appartient au domaine de la Sainteté. Dans ces cours, vous soulignez sûrement l’importance des lois qu’on applique au quotidien(3), car l’acte est essentiel. Pour que celle-ci soit conforme à la Volonté de D.ieu, l’étude doit précéder l’action.
La crainte de D.ieu et l’amour du prochain doivent être particulièrement mis en exergue, comme le montre la ‘Hassidout. Ses pratiques et ses voies permettent d’éprouver ces sentiments. Vous interviendrez donc également pour qu’il en soit ainsi. Une telle activité constitue un grand mérite. Elle vous permettra d’avoir une bonne santé, de même que votre épouse et tous les membres de votre famille.
Comme vous me le demandez, je mentionnerai le nom de tous ceux que vous citez lorsque je me trouverai près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera.
Avec ma bénédiction pour un Pessa’h cacher et joyeux,
Notes
(1) Voir, à ce sujet, la lettre n°2275.
(2) Dans un corps physique, ici-bas.
(3) Voir, à ce sujet, la lettre n°2456.