Lettre n° 2594

Par la grâce de D.ieu,
13 Nissan 5713,
Brooklyn,

Je vous salue et vous bénis,

J’ai reçu avec plaisir votre lettre du 3 Nissan, dans laquelle je constate que les accusations vaines sont demeurées sans effet. Vous connaissez la décision du Tribunal céleste(1) selon laquelle pour tout ce qui concerne la Torah, la crainte de D.ieu et les bons comportements, ceux qui sont liés à l’Admour Hazaken et à ses successeurs, qui suivent leur exemple, auront la main haute. Et, l’Admour Haémtsahi formula la même affirmation, comme le rapportent les résumés et les notes du Tanya, à la fin de la page 122.

En cette génération, celle du talon du Machia’h, alors que l’effronterie est grande(2), y compris celle qui n’a pas de fondement(3), comme le disent les commentaires à la fin du Chaareï Ora, nous avons le mérite d’assister à des miracles surnaturels de D.ieu, de sorte que tous ceux qui se dressent contre nos saints maîtres ont une fin amère, matériellement et spirituellement. Puisse D.ieu faire qu’ils accèdent, très prochainement, à une Techouva véritable et sincère, car “ rien ne résiste à la volonté ” et le verdict le plus sévère peut ainsi être transformé en bonté et en miséricorde.

Vous me posez la question suivante. Lorsque quelqu’un qui dit la prière(4) commence la bénédiction Chema Kolénou et entend l’officiant entamer la Kedoucha, peut-il inclure les réponses à la Kedoucha dans cette bénédiction où il est permis d’intercaler la formulation de ses besoins personnels ? S’il en était ainsi, on pourrait s’interrompre, dans cette bénédiction, pour n’importe quel motif, car tout peut être inclus dans l’énoncé de ses propres besoins.

Aucun Décisionnaire n’envisage qu’il puisse en être ainsi. Il me semble donc difficile d’adopter cette position. Peut-être est-il possible de le justifier en expliquant qu’il n’y a pas lieu de ruser, lorsque cela n’est pas nécessaire.

Avec ma bénédiction pour une fête de Pessa’h cachère et joyeuse,

Notes

(1) Voir, à ce sujet, la lettre n°2395.
(2) Ce qui est, selon la conclusion du traité Sotta, l’une des caractéristiques de cette période.
(3) Textuellement, “ celle qui est sans couronne ”.
(4) Des dix huit bénédictions.