Lettre n° 2619
Par la grâce de D.ieu,
27 Nissan 5714,
Brooklyn,
Au distingué ‘Hassid qui craint D.ieu,
le Rav Israël(1),
Je vous salue et vous bénis,
J’ai eu de vos nouvelles, avec plaisir, par le distingué ‘Hassid qui craint D.ieu, se consacre aux besoins communautaires avec empressement et a de bons comportements, le Rav Nissan que l’on appelle le docteur Mindel(2). Comme vous me l’avez demandé, j’ai mentionné votre nom, en un moment propice, près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, afin que vous ayez une longue vie et de bonnes années. Comme vous le savez, mon beau-père, le Rabbi, ajoutait : “ bonnes dans tous les sens du terme ”(3).
Sans doute, m’annoncerez-vous de bonnes nouvelles, en me confirmant que vos journées et vos années sont bonnes, matériellement et spirituellement.
Vous me posez une question à propos des Tsitsit. Accomplit-on la Mitsva tant qu’on les porte ou bien uniquement à l’instant où on les met, comme c’est le cas pour le Loulav(4) ?
Le verset dit : “ Vous les verrez et vous vous souviendrez ”. On peut en déduire que, tout comme il est une Mitsva de se souvenir à chaque instant, il en est de même pour ce qui conduit à se souvenir, c’est-à-dire pour la vision des Tsitsit.
Les premiers Sages établissent clairement qu’il en est ainsi. Ainsi, il est dit, au début du Séfer Haïrea, de Rabbénou Yona : “ La Mitsva des Tsitsit consiste essentiellement à les porter en permanence ”. C’est la version qu’adopte le Gaon de Vilna, dans son commentaire du Choul’han Arou’h Ora’h ‘Haïm, au début du chapitre 24 et tel est également son propre avis, comme il le précise.
Et, les Pisskeï Dinim du Tséma’h Tsédek, Ora’h ‘Haïm, chapitre 2, paragraphe 7, semblent même indiquer qu’il s’agit, à chaque instant, d’une Mitsva de la Torah et non d’un comportement vertueux introduit par les Sages. Vous consulterez également le commentaire du Ibn Ezra sur le verset Bamidbar 15, 39, qui adopte la même conclusion.
Avec ma bénédiction pour que vous ayez de longs jours et de bonnes années,
Notes
(1) Le Rav I. Harrisson, de Long Beach.
(2) Le secrétaire du Rabbi, chargé de sa correspondance en anglais.
(3) Voir, à ce sujet, la lettre n°2268.
(4) La Mitsva est de le prendre à la main et l’on ne fait pas une Mitsva supplémentaire en le conservant dans sa main.
27 Nissan 5714,
Brooklyn,
Au distingué ‘Hassid qui craint D.ieu,
le Rav Israël(1),
Je vous salue et vous bénis,
J’ai eu de vos nouvelles, avec plaisir, par le distingué ‘Hassid qui craint D.ieu, se consacre aux besoins communautaires avec empressement et a de bons comportements, le Rav Nissan que l’on appelle le docteur Mindel(2). Comme vous me l’avez demandé, j’ai mentionné votre nom, en un moment propice, près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, afin que vous ayez une longue vie et de bonnes années. Comme vous le savez, mon beau-père, le Rabbi, ajoutait : “ bonnes dans tous les sens du terme ”(3).
Sans doute, m’annoncerez-vous de bonnes nouvelles, en me confirmant que vos journées et vos années sont bonnes, matériellement et spirituellement.
Vous me posez une question à propos des Tsitsit. Accomplit-on la Mitsva tant qu’on les porte ou bien uniquement à l’instant où on les met, comme c’est le cas pour le Loulav(4) ?
Le verset dit : “ Vous les verrez et vous vous souviendrez ”. On peut en déduire que, tout comme il est une Mitsva de se souvenir à chaque instant, il en est de même pour ce qui conduit à se souvenir, c’est-à-dire pour la vision des Tsitsit.
Les premiers Sages établissent clairement qu’il en est ainsi. Ainsi, il est dit, au début du Séfer Haïrea, de Rabbénou Yona : “ La Mitsva des Tsitsit consiste essentiellement à les porter en permanence ”. C’est la version qu’adopte le Gaon de Vilna, dans son commentaire du Choul’han Arou’h Ora’h ‘Haïm, au début du chapitre 24 et tel est également son propre avis, comme il le précise.
Et, les Pisskeï Dinim du Tséma’h Tsédek, Ora’h ‘Haïm, chapitre 2, paragraphe 7, semblent même indiquer qu’il s’agit, à chaque instant, d’une Mitsva de la Torah et non d’un comportement vertueux introduit par les Sages. Vous consulterez également le commentaire du Ibn Ezra sur le verset Bamidbar 15, 39, qui adopte la même conclusion.
Avec ma bénédiction pour que vous ayez de longs jours et de bonnes années,
Notes
(1) Le Rav I. Harrisson, de Long Beach.
(2) Le secrétaire du Rabbi, chargé de sa correspondance en anglais.
(3) Voir, à ce sujet, la lettre n°2268.
(4) La Mitsva est de le prendre à la main et l’on ne fait pas une Mitsva supplémentaire en le conservant dans sa main.