Lettre n° 2632
Par la grâce de D.ieu,
4 Iyar 5714,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je viens de recevoir votre lettre de Roch ‘Hodech Iyar, dans laquelle vous m’écrivez que, compte tenu des conditions de l’époque et du lieu, votre mission(1) a été couronnée de succès, dans ce pays.
Je suis surpris que vous ne me donniez pas plus de détails que cela. En tout état de cause, vous avez sûrement connaissance de l’enseignement de mon beau-père, le Rabbi, que vous avez dû entendre, selon lequel la mission d’un émissaire des Sages consiste à récolter des biens matériels et à semer de la spiritualité. On peut déduire de ses propos que ces deux points sont liés.
Vous me parlez de votre fils, à qui les médecins prescrivent une ablation des amygdales. Celui-ci attend l’appel du médecin qui pratiquera cette intervention. Avant de le faire, vous lui demanderez son avis encore une fois. En effet, tout dépend du climat du moment et du jour de cette ablation. De plus, plusieurs médecins considèrent désormais qu’il n’y a pas lieu d’opérer les amygdales, comme on le faisait auparavant.
En tout état de cause, puisse D.ieu faire que ce soit en un moment bon et fructueux, que vous le conduisiez à la Torah, au dais nuptial et aux bonnes actions.
Pour ce qui est du moyen d’assurer votre subsistance, il faut s’efforcer de le trouver en travaillant dans le domaine de ‘Habad. Tout d’abord, cela est plus aisé pour les ‘Hassidim, qu’ils en aient conscience ou non. De la sorte, leur action peut être plus fructueuse. Du point de vue spirituel, il est clair que nos saints maîtres insufflent des forces à leurs disciples et aux ’Hassidim, en général. Globalement, ils subviennent à leurs besoins. C’est ainsi que Moché dit : “ Où trouverais-je de la viande(2) ? ”, alors que cette préoccupation ne correspondait nullement à son niveau, comme l’explique le Likouteï Torah. La distribution de la viande aurait donc dû être réalisée par les soixante dix anciens. Malgré cela, elle fut le fait de Moché, notre maître.
Lorsque l’on subvient à ses besoins dans le domaine de ‘Habad, les aspects spirituel et matériel se complètent. Vous me dites que votre action, dans les institutions ‘Habad, a été dommageable pour votre santé. Vous pourrez sans doute vous organiser pour ne pas en venir à cette extrême. Ainsi, s’il est nécessaire de voyager, vous ne devez pas le faire tout au long de l’année, ni même pendant la majeure partie de celle-ci. A l’opposé, il ne faut pas non plus vous retirer complètement.
D.ieu fasse que vous subveniez à vos besoins et à ceux des membres de votre famille avec largesse d’esprit. Vous redoublerez d’ardeur, y compris de manière quantitative, dans la diffusion des sources(3) à l’extérieur et dans votre étude personnelle de la partie révélée de la Torah et de la ‘Hassidout.
Avec ma bénédiction,
Notes
(1) Consistant à réunir des fonds pour les institutions Loubavitch.
(2) “ Pour tout ce peuple ? ”. Moché se préoccupait donc également des besoins matériels des Juifs.
(3) De la ‘Hassidout.
4 Iyar 5714,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je viens de recevoir votre lettre de Roch ‘Hodech Iyar, dans laquelle vous m’écrivez que, compte tenu des conditions de l’époque et du lieu, votre mission(1) a été couronnée de succès, dans ce pays.
Je suis surpris que vous ne me donniez pas plus de détails que cela. En tout état de cause, vous avez sûrement connaissance de l’enseignement de mon beau-père, le Rabbi, que vous avez dû entendre, selon lequel la mission d’un émissaire des Sages consiste à récolter des biens matériels et à semer de la spiritualité. On peut déduire de ses propos que ces deux points sont liés.
Vous me parlez de votre fils, à qui les médecins prescrivent une ablation des amygdales. Celui-ci attend l’appel du médecin qui pratiquera cette intervention. Avant de le faire, vous lui demanderez son avis encore une fois. En effet, tout dépend du climat du moment et du jour de cette ablation. De plus, plusieurs médecins considèrent désormais qu’il n’y a pas lieu d’opérer les amygdales, comme on le faisait auparavant.
En tout état de cause, puisse D.ieu faire que ce soit en un moment bon et fructueux, que vous le conduisiez à la Torah, au dais nuptial et aux bonnes actions.
Pour ce qui est du moyen d’assurer votre subsistance, il faut s’efforcer de le trouver en travaillant dans le domaine de ‘Habad. Tout d’abord, cela est plus aisé pour les ‘Hassidim, qu’ils en aient conscience ou non. De la sorte, leur action peut être plus fructueuse. Du point de vue spirituel, il est clair que nos saints maîtres insufflent des forces à leurs disciples et aux ’Hassidim, en général. Globalement, ils subviennent à leurs besoins. C’est ainsi que Moché dit : “ Où trouverais-je de la viande(2) ? ”, alors que cette préoccupation ne correspondait nullement à son niveau, comme l’explique le Likouteï Torah. La distribution de la viande aurait donc dû être réalisée par les soixante dix anciens. Malgré cela, elle fut le fait de Moché, notre maître.
Lorsque l’on subvient à ses besoins dans le domaine de ‘Habad, les aspects spirituel et matériel se complètent. Vous me dites que votre action, dans les institutions ‘Habad, a été dommageable pour votre santé. Vous pourrez sans doute vous organiser pour ne pas en venir à cette extrême. Ainsi, s’il est nécessaire de voyager, vous ne devez pas le faire tout au long de l’année, ni même pendant la majeure partie de celle-ci. A l’opposé, il ne faut pas non plus vous retirer complètement.
D.ieu fasse que vous subveniez à vos besoins et à ceux des membres de votre famille avec largesse d’esprit. Vous redoublerez d’ardeur, y compris de manière quantitative, dans la diffusion des sources(3) à l’extérieur et dans votre étude personnelle de la partie révélée de la Torah et de la ‘Hassidout.
Avec ma bénédiction,
Notes
(1) Consistant à réunir des fonds pour les institutions Loubavitch.
(2) “ Pour tout ce peuple ? ”. Moché se préoccupait donc également des besoins matériels des Juifs.
(3) De la ‘Hassidout.