Lettre n° 2658
Par la grâce de D.ieu,
16 Iyar 5714,
Brooklyn,
Au distingué ‘Hassid qui craint D.ieu,
Le Rav Dan Hacohen(1),
Je vous salue et vous bénis,
J’ai bien reçu votre lettre du 11 Iyar. Comme vous me l’avez demandé, je mentionnerai tous ceux que vous citez, en un moment propice, lorsque je me trouverai près du tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera.
Je suis surpris que vous ne me disiez pas, dans votre lettre, si ces personnes vous ont chargé de m’écrire, conformément à l’enseignement de nos sages, selon lequel “ l’émissaire d’un homme est comme cet homme ”, ou bien si vous le faites de votre propre initiative, par un sentiment d’amour envers votre prochain, qui est “ un grand principe de la Torah ”, comme le souligne l’Admour Hazaken(2), auteur du Tanya et Décisionnaire de la partie cachée de la Torah, auteur du Choul’han Arou’h et Décisionnaire de la partie révélée de la Torah.
Selon lui, l’amour du prochain est l’instrument de l’amour de D.ieu. Or, la Mitsva d’aimer D.ieu est à l’origine de toutes les Injonctions de la Torah, parmi lesquelles figure également la crainte de D.ieu, qui conditionne tous les Interdits de la Torah. De ce fait, l’amour de D.ieu est bien la source de toutes les Mitsvot de la Torah. Lorsque vous aurez de bonnes nouvelles concernant ces personnes, vous voudrez bien me les communiquer. Je vous en remercie.
A la fin de votre lettre, vous évoquez la récompense qui me revient pour cette intervention. Sachez que la récompense de la Mitsva est la Mitsva elle-même. De ce fait, vous devez redoubler d’ardeur pour rapprocher les cœurs des fils et filles d’Israël de notre Père Qui se trouve dans les cieux. Vous devez agir auprès d’eux par “ la main droite (qui) rapproche ”(3), avec amour du prochain. Si vous le faites avec l’abnégation et la dévotion qui conviennent, vous connaîtrez la réussite, à n’en pas douter et cela sera ma récompense.
Vous avez sûrement un temps fixé pour l’étude de la partie profonde de la Torah. Vous correspondez avec moi et je vous demanderai donc d’étudier les livres de ‘Habad, en commençant par le saint Tanya.
Avec ma bénédiction,
Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,
N. B. : Dans votre lettres, vous me dites que ceux pour lesquels vous sollicitez une bénédiction se trouvent à Djerba. Vous faites sans doute allusion à la ville de Tcherba et à la sainte communauté qui s’y trouve. J’aimerais savoir si l’on y étudie l’enseignement profond de la Torah et, le cas échéant, de quelle manière.
Notes
(1) Le Rav D. Cohen, de Bengardan, en Tunisie. Voir, à son sujet, la lettre n°2715.
(2) Voir, à ce sujet, les lettres n°1541 et 2665.
(3) Avec bienveillance.
16 Iyar 5714,
Brooklyn,
Au distingué ‘Hassid qui craint D.ieu,
Le Rav Dan Hacohen(1),
Je vous salue et vous bénis,
J’ai bien reçu votre lettre du 11 Iyar. Comme vous me l’avez demandé, je mentionnerai tous ceux que vous citez, en un moment propice, lorsque je me trouverai près du tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera.
Je suis surpris que vous ne me disiez pas, dans votre lettre, si ces personnes vous ont chargé de m’écrire, conformément à l’enseignement de nos sages, selon lequel “ l’émissaire d’un homme est comme cet homme ”, ou bien si vous le faites de votre propre initiative, par un sentiment d’amour envers votre prochain, qui est “ un grand principe de la Torah ”, comme le souligne l’Admour Hazaken(2), auteur du Tanya et Décisionnaire de la partie cachée de la Torah, auteur du Choul’han Arou’h et Décisionnaire de la partie révélée de la Torah.
Selon lui, l’amour du prochain est l’instrument de l’amour de D.ieu. Or, la Mitsva d’aimer D.ieu est à l’origine de toutes les Injonctions de la Torah, parmi lesquelles figure également la crainte de D.ieu, qui conditionne tous les Interdits de la Torah. De ce fait, l’amour de D.ieu est bien la source de toutes les Mitsvot de la Torah. Lorsque vous aurez de bonnes nouvelles concernant ces personnes, vous voudrez bien me les communiquer. Je vous en remercie.
A la fin de votre lettre, vous évoquez la récompense qui me revient pour cette intervention. Sachez que la récompense de la Mitsva est la Mitsva elle-même. De ce fait, vous devez redoubler d’ardeur pour rapprocher les cœurs des fils et filles d’Israël de notre Père Qui se trouve dans les cieux. Vous devez agir auprès d’eux par “ la main droite (qui) rapproche ”(3), avec amour du prochain. Si vous le faites avec l’abnégation et la dévotion qui conviennent, vous connaîtrez la réussite, à n’en pas douter et cela sera ma récompense.
Vous avez sûrement un temps fixé pour l’étude de la partie profonde de la Torah. Vous correspondez avec moi et je vous demanderai donc d’étudier les livres de ‘Habad, en commençant par le saint Tanya.
Avec ma bénédiction,
Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,
N. B. : Dans votre lettres, vous me dites que ceux pour lesquels vous sollicitez une bénédiction se trouvent à Djerba. Vous faites sans doute allusion à la ville de Tcherba et à la sainte communauté qui s’y trouve. J’aimerais savoir si l’on y étudie l’enseignement profond de la Torah et, le cas échéant, de quelle manière.
Notes
(1) Le Rav D. Cohen, de Bengardan, en Tunisie. Voir, à son sujet, la lettre n°2715.
(2) Voir, à ce sujet, les lettres n°1541 et 2665.
(3) Avec bienveillance.