Lettre n° 2674

Par la grâce de D.ieu,
21 Iyar 5714,
Brooklyn,

Je vous salue et vous bénis,

Je fais réponse à votre lettre du 16 Iyar :

A) Votre activité est liée à l’inscription et à la diffusion. Bien évidemment, vous devez le faire avec l’accord de la direction de la Yechiva. Vous devez pouvoir le faire sans que cela trouble votre étude de la partie révélée de la Torah et de l’enseignement de la ‘Hassidout. Exceptionnellement, vous pourrez adopter une autre répartition du temps, mais vous rattraperez alors ce que vous avez manqué de votre étude pendant votre temps libre.

B) Vous parlez de venir aux Etats Unis, afin de poursuivre vos études ici. Or, vous avez encore beaucoup à faire et vous pouvez progresser dans votre Yechiva, en Terre Sainte. Vous le ferez donc avec l’ardeur et la ferveur qui conviennent, sans vous troubler vous-même, pour l’heure, en envisageant un voyage.

C) Vous me dites que vous manquez de constance dans votre étude de la partie révélée de la Torah. Vous savez à quel point celle-ci était importante pour nos saints maîtres. Et, nos Sages ont affirmé que “ celui qui te dit avoir fait des efforts, mais ne pas avoir connu le succès, ne le crois pas ”.

Tout dépend donc de vous. Si vous le souhaitez, vous étudierez avec ardeur et vous connaîtrez le succès. Certes, il y a eu une interruption, en ce domaine et il est dit que “ tous les débuts sont difficiles ”. Mais, peu à peu, cela vous deviendra de plus en plus aisé, pour peu que votre démarche soit sincère.

Il en est de même pour l’étude de la ‘Hassidout qui, à n’en pas douter, peut également s’améliorer. Avec l’accord de votre professeur et de votre guide spirituel, vous répartirez le temps de votre révision, en sorte que vous n’ayez pas à consacrer de nombreuses heures à une même étude. Vous alternerez donc et, au moins dans un premier temps, cela renforcera votre désir d’étudier. En effet, vous connaissez l’enseignement de nos Sages, selon lequel “ il faut étudier ce que l’on désire ”.

Vous maintenez sûrement les trois études qui concernent chacun, instaurées par mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera. Elles sont bien connues et portent sur le ‘Houmach, les Tehilim et le Tanya. Vous avez sûrement choisi un traité, lors de la répartition du Talmud et, de temps à autre, vous donnez quelques pièces à la Tsedaka.

Que D.ieu vous accorde la réussite.

Avec ma bénédiction,

Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,