Lettre n° 2693
Par la grâce de D.ieu,
29 Iyar 5714,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
J’ai bien reçu votre lettre de la semaine passée et j’observe, avec plaisir, que vous disposez, dans la Yechiva dont vous êtes le moniteur, de “ tout ce qui est nécessaire pour l’internat et l’éducation morale ”. Une affirmation aussi sérieuse est formulée après une réflexion sur la situation de cette Yechiva, sur ses besoins et, avant tout, sur l’éducation des jeunes gens, à notre époque.
Vous m’écrivez, en effet, que vous êtes leur moniteur spirituel, responsable de leur ardeur à l’étude de la Torah. Car, nos Sages, faisant allusion à toutes les époques, expliquent, au traité Chabbat 31a, que: “ la crainte de D.ieu doit être sa richesse... et, si ce n’est pas le cas, mieux vaut ne pas s’élever ”. En cette génération orpheline, nous avons observé et nous observons encore, de nos yeux de chair et de façon immédiate, à quel point cette affirmation est vérifiée.
En conséquence de tout cela, j’ai été surpris par la conclusion de votre lettre, dans laquelle vous me dites que ces jeunes gens étudient la Guemara, le ‘Houmach et la Hala’ha, mais vous n’évoquez pas les devoirs moraux.
J’ai bon espoir qu’il n’y a là qu’une omission dans votre lettre, mais non un manque effectif. Vous savez, en effet, qu’en ce qui concerne l’éducation, un manque, même très passager, peut avoir pour conséquence une situation qu’il est impossible de redresser et une dommageable insuffisance.
Comme vous avez sûrement pu l’observer vous-même, si, dans les époques précédentes, on pouvait se contenter d’étudier l’Ethique, la vie et la pratique concrète ont fait la preuve que des jeunes gens doués de discernement doivent aussi avoir une étude raisonnée qui leur permet de prendre conscience de leur obligation morale. Bien plus, celle-ci doit avoir pour effet de multiplier la lumière et non de les faire réfléchir à la noirceur de l’obscurité. L’enseignement de la ‘Hassidout permet d’obtenir un tel résultat.
Vous m’écrivez que vous avez étudié la ‘Hassidout et j’ai donc bon espoir que ces quelques lignes vous apporteront toute l’explication nécessaire. Que D.ieu vous accorde la réussite afin de former des disciples qui craignent D.ieu sincèrement. C’est ainsi que leur sagesse pourra se maintenir.
Avec ma bénédiction pour recevoir la Torah de manière joyeuse et profonde,
29 Iyar 5714,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
J’ai bien reçu votre lettre de la semaine passée et j’observe, avec plaisir, que vous disposez, dans la Yechiva dont vous êtes le moniteur, de “ tout ce qui est nécessaire pour l’internat et l’éducation morale ”. Une affirmation aussi sérieuse est formulée après une réflexion sur la situation de cette Yechiva, sur ses besoins et, avant tout, sur l’éducation des jeunes gens, à notre époque.
Vous m’écrivez, en effet, que vous êtes leur moniteur spirituel, responsable de leur ardeur à l’étude de la Torah. Car, nos Sages, faisant allusion à toutes les époques, expliquent, au traité Chabbat 31a, que: “ la crainte de D.ieu doit être sa richesse... et, si ce n’est pas le cas, mieux vaut ne pas s’élever ”. En cette génération orpheline, nous avons observé et nous observons encore, de nos yeux de chair et de façon immédiate, à quel point cette affirmation est vérifiée.
En conséquence de tout cela, j’ai été surpris par la conclusion de votre lettre, dans laquelle vous me dites que ces jeunes gens étudient la Guemara, le ‘Houmach et la Hala’ha, mais vous n’évoquez pas les devoirs moraux.
J’ai bon espoir qu’il n’y a là qu’une omission dans votre lettre, mais non un manque effectif. Vous savez, en effet, qu’en ce qui concerne l’éducation, un manque, même très passager, peut avoir pour conséquence une situation qu’il est impossible de redresser et une dommageable insuffisance.
Comme vous avez sûrement pu l’observer vous-même, si, dans les époques précédentes, on pouvait se contenter d’étudier l’Ethique, la vie et la pratique concrète ont fait la preuve que des jeunes gens doués de discernement doivent aussi avoir une étude raisonnée qui leur permet de prendre conscience de leur obligation morale. Bien plus, celle-ci doit avoir pour effet de multiplier la lumière et non de les faire réfléchir à la noirceur de l’obscurité. L’enseignement de la ‘Hassidout permet d’obtenir un tel résultat.
Vous m’écrivez que vous avez étudié la ‘Hassidout et j’ai donc bon espoir que ces quelques lignes vous apporteront toute l’explication nécessaire. Que D.ieu vous accorde la réussite afin de former des disciples qui craignent D.ieu sincèrement. C’est ainsi que leur sagesse pourra se maintenir.
Avec ma bénédiction pour recevoir la Torah de manière joyeuse et profonde,