Lettre n° 2707
Par la grâce de D.ieu,
5 Sivan 5714,
Brooklyn,
Au distingué ‘Hassid qui craint D.ieu
et se consacre aux besoins communautaires,
monsieur A. Shklovski,
Je vous salue et vous bénis,
J’ai reçu, en sont temps, votre lettre, qui n’était pas datée. Vous me décrivez la situation de la synagogue ‘Habad de Peta’h Tikva. J’ai été satisfait d’obtenir ces nouvelles complémentaires et de savoir que cette situation s’améliore. J’espère que cela ira de mieux en mieux.
Bien évidemment, D.ieu demande que tout soit accompli en empruntant les voies de la nature. Lorsqu’il s’agit d’une synagogue et d’une maison d’étude, tout dépend donc de ses responsables. Ainsi, si l’on agit, on est certain d’obtenir la bénédiction de D.ieu, conformément à Sa promesse, selon laquelle “ l’Eternel ton D.ieu te bénira en tout ce que tu feras ”.
Combien plus en est-il ainsi lorsqu’il s’agit du bien public et surtout d’une synagogue ‘Habad. En effet, nos saints maîtres firent don d’eux-mêmes pour les ‘Hassidim. Ils souhaitèrent que les synagogues ‘Habad se développent et qu’elles s’agrandissent, qu’elles soient, conformément à l’expression de nos Sages, de “ petits sanctuaires ”, desquels émanent la lumière et l’ardeur, se répandant dans les foyers de ceux qui les fréquentent.
Celui qui a été désigné par le ciel pour être le responsable d’une telle synagogue possède un grand mérite. En effet, il peut ainsi mettre en pratique la volonté de nos saints maîtres, en tous les domaines qui viennent d’être mentionnés. J’espère recevoir, de votre part, de bonnes nouvelles, à ce sujet.
Le Midrach explique que les six cent mille enfants d’Israël devaient tous être présents, lorsque la Torah fut donnée. Si un seul d’entre eux avait manqué, son absence aurait fait obstacle à cette révélation. En ces jours précédant le don de la Torah, vous devez donc faire tous les efforts nécessaires pour rapprocher quiconque peut l’être de la Torah et des Mitsvot.
C’est ainsi que l’on peut recevoir à la fois la Torah et Celui Qui la donne. Et, nos Sages soulignent, au traité Chabbat 105a, que le premier mot des dix Commandements, Ano’hi, Je, est constitué des initiales de la phrase signifiant : “ J’ai inscrit l’Essence de Moi-même et Je l’ai donnée ”. Vous consulterez, à ce sujet, le chapitre 47 du Tanya.
Avec ma bénédiction, selon la formulation de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, pour que vous receviez la Torah de manière joyeuse et profonde, vous-même et tous ceux qui fréquentent la synagogue ‘Habad, dans l’attente de vos bonnes nouvelles,
5 Sivan 5714,
Brooklyn,
Au distingué ‘Hassid qui craint D.ieu
et se consacre aux besoins communautaires,
monsieur A. Shklovski,
Je vous salue et vous bénis,
J’ai reçu, en sont temps, votre lettre, qui n’était pas datée. Vous me décrivez la situation de la synagogue ‘Habad de Peta’h Tikva. J’ai été satisfait d’obtenir ces nouvelles complémentaires et de savoir que cette situation s’améliore. J’espère que cela ira de mieux en mieux.
Bien évidemment, D.ieu demande que tout soit accompli en empruntant les voies de la nature. Lorsqu’il s’agit d’une synagogue et d’une maison d’étude, tout dépend donc de ses responsables. Ainsi, si l’on agit, on est certain d’obtenir la bénédiction de D.ieu, conformément à Sa promesse, selon laquelle “ l’Eternel ton D.ieu te bénira en tout ce que tu feras ”.
Combien plus en est-il ainsi lorsqu’il s’agit du bien public et surtout d’une synagogue ‘Habad. En effet, nos saints maîtres firent don d’eux-mêmes pour les ‘Hassidim. Ils souhaitèrent que les synagogues ‘Habad se développent et qu’elles s’agrandissent, qu’elles soient, conformément à l’expression de nos Sages, de “ petits sanctuaires ”, desquels émanent la lumière et l’ardeur, se répandant dans les foyers de ceux qui les fréquentent.
Celui qui a été désigné par le ciel pour être le responsable d’une telle synagogue possède un grand mérite. En effet, il peut ainsi mettre en pratique la volonté de nos saints maîtres, en tous les domaines qui viennent d’être mentionnés. J’espère recevoir, de votre part, de bonnes nouvelles, à ce sujet.
Le Midrach explique que les six cent mille enfants d’Israël devaient tous être présents, lorsque la Torah fut donnée. Si un seul d’entre eux avait manqué, son absence aurait fait obstacle à cette révélation. En ces jours précédant le don de la Torah, vous devez donc faire tous les efforts nécessaires pour rapprocher quiconque peut l’être de la Torah et des Mitsvot.
C’est ainsi que l’on peut recevoir à la fois la Torah et Celui Qui la donne. Et, nos Sages soulignent, au traité Chabbat 105a, que le premier mot des dix Commandements, Ano’hi, Je, est constitué des initiales de la phrase signifiant : “ J’ai inscrit l’Essence de Moi-même et Je l’ai donnée ”. Vous consulterez, à ce sujet, le chapitre 47 du Tanya.
Avec ma bénédiction, selon la formulation de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, pour que vous receviez la Torah de manière joyeuse et profonde, vous-même et tous ceux qui fréquentent la synagogue ‘Habad, dans l’attente de vos bonnes nouvelles,