Lettre n° 2713

Par la grâce de D.ieu,
8 Sivan 5714,
Brooklyn,

Je vous bénis et vous salue,

Je fais réponse à vos lettres de Roch ‘Hodech et du 5 Sivan. J’ai été peiné d’y constater que les relations, au sein de votre foyer, ne se sont vraisemblablement pas améliorées. Comme vous le savez, il est un principe établi qu’une paix, même imparfaite, est préférable à une dispute, même mineure et salutaire. Bien évidemment, la paix qui n’est pas imparfaite est encore meilleure.

Après tout ce que vous m’écrivez, dans votre lettre, je ne vois rien de concret qui justifie la mésentente régnant dans votre foyer. Je maintiens donc ma position, que je vous ai exprimée, lorsque vous m’avez rendu visite.

Néanmoins, la situation actuelle est difficilement supportable et, comme le suggère votre mari, le Rav, mais avec quelques nuances, peut-être serait-il bon que vous exposiez vos arguments devant un ou deux des amis communs à vous-même et à votre mari, le Rav.

Parfois, quelqu’un qui n’est pas directement concerné peut clarifier la situation et découvrir une issue, permettant de supprimer la déviance du cœur, que ne voient pas ceux qui sont directement concernés, du fait de leur colère et de leur implication directe.

Que D.ieu révèle une abondante bénédiction dans votre foyer, sous la forme d’une grande paix. Vous me donnerez de bonnes nouvelles, au plus vite, à ce sujet.

Avec ma bénédiction,