Lettre n° 2769
Par la grâce de D.ieu,
29 Sivan 5714,
Brooklyn,
Au grand Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu
et se consacre aux besoins communautaires,
le Rav ‘Haïm Chaoul(1),
Je vous salue et vous bénis,
J’ai bien reçu votre lettre du 22 Sivan.
Puisse D.ieu faire que, dans votre prochain courrier, vous m’annonciez que le bien est devenu encore meilleur, dans vos préoccupations personnelles comme dans vos activités communautaires, afin de parer et de grandir la Torah.
J’ai déjà écrit(2) à quelqu’un que cette expression(3) reçoit, à propos de l’étude de la Torah, deux interprétations diamétralement opposées. D’une part, elle décrit l’étude des enfants, selon le Rambam, lois de l’étude de la Torah, fin du chapitre 2. D’autre part, elle s’applique aussi à une étude si élevée qu’elle transcende les Mitsvot, selon le traité ‘Houlin 86b.
Ces deux explications ne sont pas seulement diamétralement opposées. En fait, ce qui s’inscrit entre deux valeurs extrêmes est qualifié de petit(4). Ainsi, on emploie, à propos de Yaakov, qui “ se répand d’une extrême à l’autre ”, l’expression : “ Il est petit ”.
Il faut donc transcender les extrêmes, dépasser toutes les limites, quelles qu’elles soient, comme l’établissent différents textes de ‘Hassidout.
Avec ma bénédiction de réussite en tout ce qui vient d’être dit et dans l’attente de vos bonnes nouvelles,
M. Schneerson,
Notes
(1) Le Rav H. C. Brook, de Terre Sainte. Voir, à son sujet, la lettre n°2344.
(2) Voir la lettre n°2689.
(3) Parer et grandir la Torah.
(4) Puisqu’en pareil cas, on ne peut dépasser ces extrêmes qui, même s’ils sont larges, n’en restent pas moins limités.
29 Sivan 5714,
Brooklyn,
Au grand Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu
et se consacre aux besoins communautaires,
le Rav ‘Haïm Chaoul(1),
Je vous salue et vous bénis,
J’ai bien reçu votre lettre du 22 Sivan.
Puisse D.ieu faire que, dans votre prochain courrier, vous m’annonciez que le bien est devenu encore meilleur, dans vos préoccupations personnelles comme dans vos activités communautaires, afin de parer et de grandir la Torah.
J’ai déjà écrit(2) à quelqu’un que cette expression(3) reçoit, à propos de l’étude de la Torah, deux interprétations diamétralement opposées. D’une part, elle décrit l’étude des enfants, selon le Rambam, lois de l’étude de la Torah, fin du chapitre 2. D’autre part, elle s’applique aussi à une étude si élevée qu’elle transcende les Mitsvot, selon le traité ‘Houlin 86b.
Ces deux explications ne sont pas seulement diamétralement opposées. En fait, ce qui s’inscrit entre deux valeurs extrêmes est qualifié de petit(4). Ainsi, on emploie, à propos de Yaakov, qui “ se répand d’une extrême à l’autre ”, l’expression : “ Il est petit ”.
Il faut donc transcender les extrêmes, dépasser toutes les limites, quelles qu’elles soient, comme l’établissent différents textes de ‘Hassidout.
Avec ma bénédiction de réussite en tout ce qui vient d’être dit et dans l’attente de vos bonnes nouvelles,
M. Schneerson,
Notes
(1) Le Rav H. C. Brook, de Terre Sainte. Voir, à son sujet, la lettre n°2344.
(2) Voir la lettre n°2689.
(3) Parer et grandir la Torah.
(4) Puisqu’en pareil cas, on ne peut dépasser ces extrêmes qui, même s’ils sont larges, n’en restent pas moins limités.